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Oscar W. Cooley

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Oscar W. Cooley
économiste

Dates (1901 - 1988)
Oscar Cooley
Tendance Libéral classique
Nationalité États-Unis États-Unis
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Citation
Interwikis sur Oscar W. Cooley

Oscar W Cooley était un économiste libéral américain. Il est né le mercredi 13 Novembre 1901 et il est décédé le vendredi 25 novembre 1988, à l'âge de 87 ans. Il vécut ses derniers jours dans l'état du New Jersey, plus précisément à Califon. Il était professeur d'économie à l'Ohio Northern University jusqu'à sa retraite en 1972.

Éléments biographiques

Oscar W. Cooley était diplômé du Middlebury College (1924) et il a rejoint l'équipe enseignante de l'Ohio Northern University comme professeur d'économie en 1956 après avoir terminé des études supérieures à l'Université Butler, dans l'Etat d'Indianapolis. Il fut invité par Robert LeFevre pour donné des cours au Rampart College Freedom School au début des années 1960.

Il écrivait ses colonnes bi-hebdomadaires dans les 29 journaux appartenant au groupe Freedome Newspapers Inc. à partir de 1960 jusqu'à la mi-1986, quand sa faible santé l'a forcé à prendre du repos. Dans ses écrits, il a fait valoir la liberté nécessaire dans le système économique des États-Unis notamment la liberté de se mouvoir à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Il était aussi un critique des dépenses publiques excessives du gouvernement et du subventionnement néfaste des entreprise privées.

Pour la liberté de mouvement

Dans un pamphlet écrit en 1951 avec Paul L. Poirot, Oscar W. Cooley défend la liberté de mouvement de l'individu. Dans la tradition américaine, c'est une caractéristique essentielle de rechercher des pâturages plus verts, de choisir librement son destin et de commercer en toute liberté. Il est paradoxal, indiquent-ils que cette liberté si grande offerte aux américains à l'intérieur de leur pays soit refuser aux candidats entrants, s'ils observent paisiblement les lois et s'ils payent (souvent lourdement) leur propre trajet. Les deux auteurs reprochent un discours schizophrène des intolérants à l'immigration. Les paroles sont prononcées à sens opposés. Il y a tout d'abord un réflexe communautaire qui souhaite la bienvenue à tous les nouveaux arrivants, de l'autre côté, il y a des slogans qui refusent aux étrangers de franchir la ligne de démarcation, soi-disant qui délimite "le pays de la liberté". Il est insensé d'essayer d'acheter une automobile ou toute autre chose sur le marché et, en même temps, nier à toute personne l'opportunité d'aider à produire ou à créer ces choses et ces services que nous voulons.

Paul L. Poirot et Oscar W. Cooley présentent trois arguments majeurs de l'hypocrisie à l'immigration :

  • Point n°1 : Le risque de faire échec au « melting pot » par impossibilité d'assimiler les nouveaux venus.
  • Point n°2 : Les personnes de « mauvais genre » pourraient venir en Amérique.
  • Point n°3 : Les immigrants priveraient d'emploi les travailleurs domestiques en effectuant une pression à la baisse sur la grille des salaires.

L'assimilation d'une personne, née à l'étranger, s'accomplit naturellement lorsque l'immigrant vient volontairement dans son nouveau pays. Il obéit pacifiquement aux lois et aux coutumes de son nouveau pays d'adoption grâce à la liberté d'échanger des biens et des services. La "place du marché" est le catalyseur économique du "melting pot".

Le danger qu'une "classe pauvre" puisse venir d'Asie, d'Afrique, de l'Europe de l'Est et qu'elle contamine la "classe supérieure" de la société est une vision marxiste déformée. Cela suppose l'existence de classes, formées d'individus agressifs et la conviction de supériorité de la société américaine sur tout individu pénétrant sur son sol. La migration des personnes n'est pas une mesure fiable de la circulation des idées. Or les idéologies politiques destructives n'ont hélas pas de frontière.

La crainte que les immigrants priveraient les emplois des travailleurs domestiques est fondée sur le fantasme que le nombre d'emplois à pourvoir au sein de l'économie est strictement limité. Or, les individus travailleurs, créatifs et ingénieux œuvrent constamment en réponse aux opportunités qu'ils rencontrent. Ils transforment des désirs insatisfaits en de plus en plus de biens et de services. Lorsqu'il existe plus de liberté de penser, de faire du commerce et à se déplacer, de nouvelles opportunités se développent de plus en plus pour de nouveaux emplois. Les créations ne sont pas limitées aux régions désertiques ou sur des terres en friche. La crainte que la forte immigration de travailleurs ferait baisser les salaires des travailleurs indigènes est une excroissance de la doctrine socialiste. Le socialisme est préoccupé, voire obnubilé par la consommation et la « répartition équitable » de la production. Cette doctrine "ne parvient pas à reconnaître qu'il peut y avoir de plus en plus de consommation dans la mesure où le capital et les outils de production sont d'abord produits pour donner un effet de levier à la puissance productive de l'homme".

Il est impossible d'espérer expliquer les bienfaits de la liberté à des gens habitant dans des pays étrangers alors que la liberté de traverser les frontières leur est refusée.

Informations complémentaires

Publications

  • 1964, "Paying Men Not to Work", Idaho: Caxton Printers, Ltd.

Littérature secondaire

  • 1966, Paul Sultan, commentaire du livre d'Oscar W. Cooley, "Paying Men Not to Work", Industrial and Labor Relations Review, Vol 19, n°4, juillet, pp630-632