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Martin Morse Wooster
Martin Morse Wooster est un journaliste et chercheur américain de tendance libérale conservatrice. Il fut diplômé au printemps 1981 du Centre national de journalisme conservateur. Il est un écrivain prolifique couvrant des centres d'intérêt allant des romans de science-fiction, à la philanthropie et aux écrits sur la politique de l'éducation.
Martin Morse Wooster a travaillé successivement comme éditeur dans la revue "Harper", et il a occupé des fonctions de rédacteur dans des publications conservatrices, comme "Reason" et "American Enterprise". Il fut aussi chroniqueur pour le Washington Times et envoyé spécial de Network News Service. Il est un contributeur régulier des publications du "Capital Research Center" (CRC) comme "Alternatives in Philanthropy", "Foundation Watch" et "Philanthropy, Culture and Society".
Martin Morse Wooster s'oppose aux dépenses publiques de l'Etat central et il soutient la philanthropie privée locale. Il argumente que les programmes gouvernementaux envers les sans-abris sont inefficaces globalement. Par contre, les initiatives locales et privées donnent de meilleurs résultats. Il est moralement juste, voire obligatoire de ressentir de la compassion envers ceux qui sont moins fortunés que nous, mais la meilleure forme d'aide est de développer les efforts volontaires pour aider les gens dans leur propre quartier. Cette aide locale est plus efficace pour les sans-abris que des effets néfastes d'augmentation des impôts, de mises en place de nouvelles bureaucraties, de votes de nouvelles législations et d'édit de règlements supplémentaires.
Le dévoiement de la finalité des fondations privées philanthropiques
Martin Morse Wooster est connu pour son plaidoyer contre ce qu'il considère les activités de financement dévoyées des fondations privées. Presque toutes les grandes fondations suivent le même modèle de développement dans leur histoire. Elles sont fondées par des "entrepreneurs héroïques", des champions de la libre entreprise et de la liberté individuelle. Et, après une seule génération après la mort de leur fondateur, ces organisations sont capturées par des philanthropes professionnels qui sont presque tous "socialistes" dans leur esprit. La fondation distribue ensuite des subventions aux organisations "de gauche", qui utilisent les fonds financiers pour attaquer le capitalisme. L'éternel problème de la philanthropie est de savoir comment assurer que les intentions d'un donateur soient suivies.
Il considère que la période entre 1850 et 1910, était une époque affichant les meilleures traditions de la philanthropie. Le consensus des combattants de la pauvreté et des philanthropes vers 1890 était le suivant : tout le monde devrait donner, mais personne ne devrait donner sans discernement. L'aide gouvernementale fait plus de mal que de bien. Le détournement de la pensée philanthropique s'est opéré dans la génération née entre 1860 et 1870, qui a commencé à écrire sur les conditions du travail au tournant du XXème siècle. Ces personnes ont prétendu que la charité ne pouvait pas atténuer la pauvreté et que seuls les travailleurs sociaux professionnels, gérant les subventions publiques, devraient aider les pauvres.
Publications
- 1986, avec J. Edgar Hoover, "Reagan's Smutstompers", Reason Magazine, avril, pp26-33
- 1988, "Among the Intellectualoids. Nixon at the Kennedy Center", The American Spectator, June, pp37-39
- 1993, "Angry Classrooms, Vacant Minds: What's Happened To Our High Schools?", Pacific Research Institute
- 1998, "The Great Philanthropists and the Problem of “Donor Intent", Washington, D.C.: Capital Research Center
- 2001, commentaire du livre de Benjamin I. Page et James R. Simmons, "What Government Can Do: Dealing With Poverty and Inequality", The Freeman, octobre, Vol 51
- 2002, "By Their Bootstraps: The Lives of Twelve Gilded Age Social", The Manhattan Institute edition
- 2003, Commentaire du livre de Mark Dowie, "American Foundations", The Freeman, Janvier, Vol 53, n°1
- 2004, commentaire du livre de Diane Ravitch, "The Language Police: How Pressure Groups Restrict What Students Learn", The Freeman, juillet/août, Vol 54, n°6
- 2005, commentaire du livre de Martin Wolf, "Why Globalization Works", The Freeman, juillet/août, Vol 55, n°8
- 2007, commentaire du livre de Joseph C. Goulden, "The Money Lawyers: The No-Holds-Barred World of Today's Richest and Most Powerful Lawyers", The Freeman, avril, vol 57, n°4
- 2009, commentaire du livre de Ronald Hamowy, dir., "The Encyclopedia of Libertarianism", The Freeman, July/August, Vol 59, n°6
- 2010, commentaire du livre de Colin Robinson, "Arthur Seldon: A Life for Liberty", The Freeman, October, vol 60, n°8, pp42-43 [lire en ligne] ou [lire en ligne]
- 2012, Commentaire du livre de Nicholas Phillipson, "Adam Smith: An Enlightened Life", The Freeman, March, vol 62, n°2, pp42-43 [lire en ligne]