Vous pouvez contribuer simplement à Wikibéral. Pour cela, demandez un compte à adminwiki@liberaux.org. N'hésitez pas !


Mark W. Hendrickson

De Wikiberal
(Redirigé depuis Mark Hendrickson)
Aller à la navigation Aller à la recherche
Mark W. Hendrickson
économiste

Dates
Hendrickson Mark.JPG
Tendance Libéralisme éthique
Nationalité États-Unis États-Unis
Articles internes Autres articles sur Mark W. Hendrickson

Citation
Interwikis sur Mark Hendrickson

Mark W. Hendrickson est professeur adjoint d'économie au Grove City College, aux USA, où il enseigne depuis 2004. Il est également membre du réseau de la faculté "FEE" (Foundation for Economic Education). Il participe à de fréquentes interviews à la radio et il est également chercheur en politique économique et sociale pour le "Center for Vision and Values", pour lequel il écrit régulièrement des commentaires.

Comme son mentor du Grove City College, l'économiste Hans Sennholz, Mark Hendrickson a commencé sa carrière universitaire en se spécialisant dans les langues étrangères, en obtenant un diplôme en espagnol de l'Albion College. Après ceci, il a repris des études dans des disciplines diverses comme le Droit à l'Université du Michigan School of Law, la littérature à l'Université d'Oxford et l'éducation morale à l'Université de Harvard.

Alors qu'il était professeur au lycée, il prend connaissance de la pensée de l'école autrichienne d'économie lorsqu'il recherche des documents au sujet de l'inflation qui fait des ravages à la fin des années 1970. Il fut tellement attiré par la clarté et la logique de cette école de pensée qu'il déménagea en Pennsylvanie et étudia sous la tutelle de Hans Sennholz afin d'obtenir une maîtrise et un doctorat en économie à l'International College.

Au fil des ans, il a multiplié les "petits travaux" comme concierge, serveur, aide à un tétraplégique, ainsi que chercheur et enseignant (dont une expérience dans une école spécialisée pour les personnes qui ont "décroché"). Il a édité deux bulletins d'information, il a écrit des commentaires critiques de livres, il fut directeur des séminaires à la Fondation d'éducation économique (FEE); il a travaillé comme directeur commercial d'une entreprise familiale.

En 1987, il écrit un livre qui se fait remarquer dans le milieu libertarien des américains. Ce livre intitulé : "La marche des Amériques vers le communisme : Abandonnons notre patrimoine" traite, à la lumière du XXe siècle, des dix points qui sont discutés dans le Manifeste communiste de Karl Marx. Mark Hendrickson en conclut que les Etats-Unis ont largement entamé le chemin qui déboule sur la route du communisme, lorsque les législateurs inscrivent dans le Droit, l'agenda proposé par Karl Marx, dès 1848. L'auteur suggère des moyens pour inverser cette "Marche" qui n'est pas irréversible, en montant un dossier solide en faveur de l'économie du libre marché et en recommandant trois amendements constitutionnels, soulignant finalement la nécessité d'un "Appel à l'action" et de la bataille incessante pour les idées de liberté.

En 1992, il édite un ouvrage collectif prestigieux, par l'intermédiaire de la Foundation for Economic Education, où il rassemble dix-sept auteurs éminents et maîtrisant une force sereine de sagesse afin d'explorer dans leur champ d'érudition et de partager leurs connaissances sur un thème précieux : l'éthique du capitalisme. Quel est le système économique le plus moral ? Dans la préface, Mark W. Hendrickson souligne que le capitalisme fait valoir sa supériorité morale du fait de la conscience, de tous ceux qui le soutiennent, que le capitalisme n'est pas une illusion utopique. Qu'il soit défendu sur la base de la tradition judéo-chrétienne ou par des arguments laïcs, le thème récurrent du livre est l’affirmation que le capitalisme n'est pas parfait. Car, le système capitaliste n'a pas vocation à porter ce lourd fardeau de ramener le paradis sur terre. S'il n'est pas une panacée, le système capitaliste ne repose pas principalement sur une argumentation de contrition. En lui-même, le système capitaliste ne peut pas, certes, garantir la liberté, la vertu ou la «bonne société». Cependant, de toutes les alternatives connues (socialisme ou État-providence), il est le seul à être moralement et économiquement supérieur pour permettre à ses membres de développer des valeurs morales et des actions économiques qui ne nuisent pas au développement de son système et au bien-être de ses membres. La portée morale du capitalisme ne se juge pas à ses résultats mais dans la liberté d'en divulguer les bienfaits auprès de ceux qui s'en sentent concernées comme des professeurs, des étudiants, des voisins, des collègues de travail, des amis d'association, des chefs d'entreprise ou des membres du clergé qui se méprennent sur l'éthique du capitalisme.

Publications

  • 1987, "Americas March Toward Communism: Forsaking Our Heritage", Libertarian Press, Spring Mills, PA
  • 2014, "Problems with Piketty: The Flaws and Fallacies in Capital in the Twenty-First Century", CreateSpace Independent Publishing Platform

Littérature secondaire

Liens externes