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Jean-Marie Arnaudiès

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Jean-Marie Arnaudiès
Scientifique

Dates 1941 -
Jean-Marie Arnaudiès
Tendance Libéral conservateur
Nationalité France France
Articles internes Autres articles sur Jean-Marie Arnaudiès

Citation « La destruction de ce que fut l'éducation nationale est sans contestation possible l’œuvre de la subversion marxiste et gauchiste. »
Interwikis sur Jean-Marie Arnaudiès

Jean-Marie Arnaudiès, né en 1941, est un professeur français réputé de mathématiques (Ulm 1961, agrégation en 1964), élève de Laurent Schwartz. Il a enseigné en classes préparatoires au lycée Kléber de Strasbourg et au lycée Pierre de Fermat de Toulouse, ainsi qu'à l'Université Paris VI (Jussieu). Il a rédigé de très nombreux ouvrages de mathématiques et plusieurs articles de recherche.

Ses positions en font un conservateur voire un libéral-conservateur. D'origine pied-noir, il critique comme « raciste » l'abandon de l'Algérie par de Gaulle, et se déclare favorable à la politique d'intégration que proposait Jacques Soustelle[1].

Il dénonce dans les programmes électoraux de la gauche « les ambitions haineuses et forcenées de nous matraquer tous par l'impôt »[2] et plaide pour "une vraie volonté de remettre le pays au travail en promouvant l'excellence à tous niveaux".

En 2013, il publie son premier livre « grand public », Crédits Méfiez-Vous ! un peu de maths pour comprendre le crédit et en éviter les pièges (Eyrolles).

Une critique de l’Éducation nationale étatique

Arnaudiès détonne dans le paysage des fonctionnaires d’État habituellement peu enclins à critiquer le système français. Sa critique de l’Éducation nationale française est notamment formulée dans sa lettre à J.-P. Brighelli au sujet de son livre La fabrique du crétin, paru en 2005[3]. S'il reconnaît que l'analyse de Brighelli est juste, il s'inscrit en faux contre la mise en accusation du capitalisme à laquelle ce dernier procède, l'assignant comme la cause des dérives de l'enseignement étatique, bien fidèle en cela à la vulgate de la gauche française qui voit partout le complot libéral. Il déclare ainsi « La destruction de ce que fut l'éducation nationale est sans contestation possible l’œuvre de la subversion marxiste et gauchiste. (...) C’est la dégradation de la société en général qui explique celle de l’école et non l’inverse : l’École est le reflet du degré de subversion marxiste du corps social tout entier. » Ou bien encore : « En France, l’État s’est arrogé le quasi-monopole de l’« Éducation », ex-Instruction Publique. Un secteur privé est toléré en parent pauvre : l’État se réserve l’essentiel, le monopole de la collation des grades. Il encadre sévèrement le secteur privé sous contrat, et refuse une véritable autonomie à tous les établissements. »

Arnaudiès (comme Laurent Schwartz) défend un élitisme républicain qui repose sur une nécessaire sélection des talents. Pour lui, « les plans de destruction massive comme celui qui a achevé l'éducation nationale » étaient déjà en germe sous la Troisième République, avant d'être systématisés par les pseudo-élites marxisantes françaises.

Affaire AZF : mathématiques contre secret d’État

Suite à l'explosion de l'usine AZF de Toulouse le 21 septembre 2001, Jean-Marie Arnaudiès est le premier à avoir douté de la thèse officielle de l'explosion unique en se fondant sur des raisonnements scientifiques. Il travaillera six ans de façon acharnée sur cette affaire. Il remet au juge d’instruction Perriquet, le 2 décembre 2002, un mémoire intitulé Certitudes sur la catastrophe de Toulouse.

Jean-Marie Arnaudiès recueille plusieurs dizaines de témoignages qui sont consignés sur des attestations judiciaires et qui font état de deux explosions. La plupart de ces témoins n’ont alors pas été entendus par la police. Selon lui, « les officiels ne disaient pas la vérité, mais au contraire ils la cachaient ». Des témoins capitaux seront ignorés d'après lui et seule prévaudra la version des experts officiels. À partir de ces témoignages et de sa réflexion scientifique, Jean-Marie Arnaudiès parvient à la conclusion que l’on ne peut pas interpréter une explosion comme un simple écho de la seconde[4]. Par ailleurs, il pense que « si l’épicentre de l’explosion 2, celle qui a ravagé Toulouse, se trouve bien dans le hangar 221 d’AZF, il paraît mathématiquement impossible que l’épicentre de l’explosion 1 soit situé au même endroit. [...] L’ensemble des points susceptibles d’avoir été l’épicentre de cette explosion 1 forme une branche d’hyperbole qui ne s’approche jamais à moins de 500 mètres de l’usine AZF [...] mais qui traverse de part en part, à environ 800 mètres à l’est, la SNPE : une société d’État aux activités civiles et militaires stratégiques couvertes par le « secret-défense », et qui fabriquait notamment les carburants de la fusée Ariane V et du futur missile balistique M51 ! Corollaire: l’explosion 1, perçue à des kilomètres à la ronde comme très brève, très sèche et très courte (plusieurs témoins parlent d’un "pneu géant qui éclate" et ont ressenti une secousse, sans dégâts matériels apparents) a été très probablement souterraine ». S’appuyant sur de nombreux témoignages recoupés avec des datations électriques d’EDF, Jean-Marie Arnaudiès établit la chronologie des deux explosions. Une étude de l’Académie des sciences rapportée par le Figaro confirmera que deux explosions distinctes se sont produites.[réf. nécessaire]

Son intervention ne parviendra pas à infléchir ce qui restera la thèse officielle d'une unique explosion.

Citations

  • « Il n'est pas de liberté sans liberté économique et il n'est pas de vrai progrès et de vraie richesse sans liberté. »
  • « Le capitalisme est un état de l’économie qui résulte de la liberté universelle de posséder quelque chose à soi, le célèbre droit de propriété, y compris le droit de posséder des machines "moyens de production" et d’en tirer des bénéfices. Ce qu’on appelle le capitalisme n’est rien d’autre que l’organisation empirique de cette liberté, dans le but d’éliminer au maximum les abus et de corriger les défauts au fil du temps. Le socialisme et le marxisme, à l’inverse, sont des religions, avec leur droit canon, leurs gourous, leurs excommunications, leur confessionnal, leurs rites, leurs chapes de plomb sociales. »
  • « Les cotisations sociales absorbent entre 48 % et 60 % des revenus réels de chacun d'entre nous. Ce prélèvement non indolore mais clandestin s'opère à la source par des moyens déloyaux, consistant à saucissonner la rémunération réelle des citoyens en sous-catégories de noms différents. Par exemple, on nomme "charges sociales" l'impôt à la source démentiel que constituent les prélèvements pour sécurité sociale et retraite de base obligatoire. Il y a un champ de bataille infini qui s'offre à nous pour en finir avec cet esclavage financier. La réinformation à mener peut énormément contribuer à populariser ce combat. » (10 juin 2013)

Notes et références

Liens externes


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