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Dale M. Haywood
Dale M. Haywood, né à Arcadia, dans le Nebraska, le 5 avril 1937 et décédé le 5 septembre 2006[1]. Il était enseignant en économie et chercheur adjoint au Mackinac Center for Public Policy.
Dale Haywood avait obtenu son premier diplôme universitaire en économie , en 1961, (B.A.) à l'université de Nebraska, à Lincoln, puis un M.B.A, en 1965, au Rampart College (fondé par Robert LeFevre), à Larkspur, dans le Colorado. Il a terminé ses études en obtenant son doctorat en finance, en 1980, à l'université du texas du Nord, à Denton.
C'est dans le secteur bancaire que Dale Haywood commence sa carrière. De 1959 à 1962, il est employé à l'Arcadia State Bank, dans le Nebraska avant de rejoindre la Chase Manhattan Bank, en 1962, à New York City, en tant qu'administrateur. En 1964, la société Nickey Chevrolet, à Chicago, lui demande de devenir l'adjoint du président. Il accepte cette proposition jusqu'à l'année suivante (1965) où il rentre pour de longues années à l'université Northwood, à Midland, dans le Michigan, en tant que professeur d'économie d'entreprise et des finances.
La planification crée plus d'instabilité qu'elle n'élimine l'incertitude dans la société
La plupart des nouvelles entreprises, soutient Dale Haywood, débutent grâce à des individus qui sont motivés par leur propre intérêt et qui sont en alerte sur un problème auquel d'autres personnes sont confrontées. Une nouvelle entreprise nécessite alors de l'imagination, de la compétence et du courage pour trouver des solutions concrètes à ce problème. Il mettait en valeur le caractère de l'incertitude dans la vie économique, et particulièrement celle de l'entreprise. Alors que la plupart des gens relient l'incertitude à l'insécurité, Dale Haywood signalait qu'il s'agissait ici du lien inéluctable de la liberté. Ne pas connaître le futur, comme celui du développement du progrès, quelles sont les voies que celui-ci prendra a un impact sur les décisions économiques des producteurs. Et le désir de beaucoup d'hommes et de femmes de vouloir rationaliser l'incertitude par la planification centrale méthodique afin d'améliorer cette situation aléatoire provoquent plus de méfaits que de bienfaits.
La planification centrale étouffe la motivation de l'intérêt personnel. Aussi, demander à ce que le progrès soit développé dans une direction ne va pas supprimer l'incertitude. Cela va contraindre beaucoup de choix individuels possibles et cela va contredire la nature réelle et profonde de l'être humain. L'élimination de l'incertitude par la planification centrale, ou dans une moindre mesure, de l'aide au développement régional d'un pôle économique (cluster) est un leurre. On assiste surtout dans ces cas là à une source d'instabilité, qui, en fait, retarde le progrès. D'autres moyens que la planification sont possibles afin d'alléger l'incertitude. Ce sont les entrepreneurs qui, chaque jour, apportent des biens et services aux consommateurs et qui s'adaptent avec souplesse et précisions aux différents besoins. L'incertitude de la fin de son existence n'est pas supprimée par la planification, ce sont les systèmes d'assurance vie qui permettent d'éliminer cette incertitude sur les conséquences économiques et financières pour le bénéfice des personnes de notre entourage.
La matrice à 12 cellules
Dale Haywood a enseigné la philosophie et l'économie à l'Université de Northwood en vantant les mérites du capitalisme, et de l'importance de la liberté et du libre marché. Dans son cours de première année, "Introduction à la philosophie", il relevait la primeur de la responsabilité personnelle, de la liberté et de l'éthique. Ses méthodes d'enseignement étaient innovantes, et il était doté d'une capacité évidente à rendre accessibles des idées complexes à un large public. Par exemple, il inventa la "matrice à 12 cellules" :
- Cette matrice est un outil pédagogique, qu'il a développé pour expliquer à ses élèves les concepts de la propriété privée, du libre marché, du gouvernement limité et du système de de pertes et profits. Ce système, indiquait-il se définit très simplement ainsi :
- "Dans un système de libre entreprise reposant sur la propriété privée et sur un système de pertes et profits, bien gagner sa vie se traduit très fréquemment par l'exécution efficace d'un service ou la fabrication d'un produit dont d'auters personnes donnent de la valeur et pour lequel ils sont disposés et prêts à payer"[2].
Notes et références
- ↑ Dale Haywood s'est courageusement battu contre le cancer du cerveau avant de décéder après deux années de souffrance.
- ↑ Lawrence Reed et Dale M. Haywood, 1981, "Self-Interest at Work", The Freeman, March, Vol 31, n°3
Publications
- 1978, "A Human Action Taxonomy", The Freeman, December, Vol 28, n°12
- 1981, avec Lawrence Reed, "When We Are Free", Northwood Institute Press, Midland, Michigan
- extraction d'un chapître en 1981, "Self-Interest at Work", The Freeman, March, Vol 31, n°3
- 1999, "The future of investing", Vital Speeches of the Day, vol 65, n°10, March, pp310-313
- 2003, "Feeding Bread to Pigs", The Freeman, janvier, Vol 53, n°1
- 2004, The Most Insidious Tax, The Freeman, July, Vol 54, n°6
Littérature secondaire
- 1982, Brian Summers, commentaire du livre de Lawrence W. Reed et de Dale M. Haywood, "When We Are Free", The Freeman, Mars, Vol 32, n°3
- 2006, Justin W. Marshall, "Economic Icon’ Dale M. Haywood", Impact, Fall
Liens externes
- A Student’s Tribute to a Hero, hommage rendu par Justin W. Marshall à Dale Haywood, sur le site du Mackinnac Center, le 6 septembre 2006
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