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Charles de Wendel
| Charles de Wendel | |||||
| Entrepreneur | |||||
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| Dates | 1809-1870 | ||||
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| Tendance | |||||
| Nationalité |  France
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| Articles internes | Autres articles sur Charles de Wendel | ||||
| Citation | |||||
| Interwikis sur Charles de Wendel | |||||
Charles de Wendel (Alexis Charles de Wendel d'Hayange de son nom complet), né le le 13 décembre 1809 à Metz et mort à Paris le 15 avril 1870 est un entrepreneur français. Il appartient à la cinquième génération d’une célèbre dynastie de maîtres de forge.
Un brillant héritier
La dynastie de Wendel a été fondée en 1704, Martin Wendel achetant les forges de Hayange. L’entreprise confisquée sous la Révolution est rachetée par François de Wendel en 1803 et celui-ci va assurer leur modernisation.
Après la mort de son père François, en 1825, il est associé très jeune dans la nouvelle société créée par sa mère pour conserver l’exploitation des usines à la famille. Reçu à Polytechnique en 1828, il va ensuite étudier en Angleterre les procédés les plus modernes et rejoint son beau-frère Théodore de Gargan(1791 - 1853), lui aussi polytechnicien et ingénieur des Mines, à la tête de l’entreprise en 1834. Lors de la crise que subit la métallurgie entre 1847 et 1850, il est aidé par la Banque de France qu’il rembourse intégralement en 1851.
Après le décès de Gargan en 1853, Charles demeure l’unique patron. Sans conseil d’administration, il décide seul et dirige seul un ensemble industriel réparti sur quatre sites et occupant 7000 ouvriers. Il n’hésite pas en 1863 à stopper ses usines pour assurer leur modernisation.
Stiring-Wendel
Son nom est avant tout associé à la création de Stiring-Wendel. Stiring est sur territoire français mais à quelques dizaines de mètres des mines allemandes, utilisant le coke allemand et le minerai de fer lorrain. A Stiring-Wendel, il fonde une cité modèle, érigée en commune et inaugurée par Napoléon III en 1857, pour loger les ouvriers avec une église et une école. Il crée des économats de ravitaillement, puis des coopératives pour fournir de la nourriture à bas pris à ses ouvriers. Il élabore des plans d’aide et dès 1836 les secours gratuits sont organisés pour les malades et les blessés. En 1866 est institué un régime d’indemnité de maladie et d’assistance aux familles en cas d’accident. Des pensions, retraites et récompenses pour l’ancienneté sont mis en place. Tout ouvrier ou employé peut être reçu par Charles de Wendel, qui est également député de la Moselle. A sa mort, l’entreprise Wendel était la première entreprise sidérurgique de France.
Il avait épousé le 29 mai 1843, à Souhy (Côte d’Or), Jeanne Marie de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut : son fils Henri devait être son efficace continuateur...
Bibliographie
- 2004, Jacques Marseille, Les Wendel. 1704-2004, Perrin, Acheter sur Amazon
Voir aussi
Liens externes
- (fr)l’essor de l’industrie en Lorraine
- (fr)monument Charles de Wendel à Stiring-Wendel
- (fr)article de Jacques Marseille dans Enjeux Les échos
- (fr)article de Bruno Abescat dans l’Express du 7 juin 2004
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