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Carlo Cattaneo

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Carlo Cattaneo né à Milan le 15 juin 1801 et mort à Castagnola le 6 février 1869, écrivain, philosophe et politique italien, est une figure paradoxale du Risorgimento, qui d'une certaine façon, s'est fait contre lui.


Biographie

Après une carrière dans l’enseignement (1820-1835), il se lance dans une carrière de publiciste, particulièrement sur les questions économiques et sociales. Il n’est pas au départ hostile au maintien de la Lombardie-Vénétie dans l’Empire autrichien, à condition que les Habsbourg accordent des réformes libérales : en effet il est opposé à l’idée de l’État-Nation.

Ce républicain participe aux mouvements révolutionnaires de 1848, les Cinq Jours de Milan, puis il se réfugie en Suisse, à Castagnola, près de Lugano. Il participe à la création du lycée de la ville, pour favoriser un enseignement laïque dégagé de la tutelle de l’église, base pour former une bourgeoisie libérale et laïque nécessaire au développement économique de la région : il y enseigne la philosophie. Bien qu’élu à plusieurs reprises député au Parlement italien, il a toujours refusé de s’y rendre pour ne pas prêter serment à la Maison de Savoie. Aussi cet esprit inflexible choisit-il de mourir en exil pour rester fidèle à ses idées.


Un fédéraliste

Cattaneo voit la monarchie comme une plante exotique et contre-nature en Italie et la papauté comme le secret de la faiblesse italienne. Au contraire de l’autre figure républicaine italienne, Mazzini, Cattaneo méfiant à l’égard de la centralisation, est un partisan du fédéralisme. Là où il n’y a qu’un seul parlement, la liberté n’est qu’un nom. Il conçoit l’Italie comme une confédération d’États à l’image de la Suisse : « Meglio vivere amici in dieci case che discordi in una sola ».

Héritier de l’Illuminisme, cet esprit positiviste a foi en la raison pour transformer la société. La science et la justice doivent guider le progrès de la société grâce à la liberté de pensée. L’individu ne peut progresser qu’en participant à la vie sociale : ainsi le progrès naît-il de la confrontation avec les autres. Il n’y a pas de contrat social, la société est « un fatto naturale, primitivo, necessario, permanente, universale… ». Le fédéralisme permet d’assurer la liberté en assurant une meilleure participation du peuple aux affaires publiques. La liberté économique est fondamentale, elle est la conséquence logique de la liberté d’agir. Pour lui, la liberté est une plante aux nombreuses racines et si l’on supprime l’une de ses racines, la plante meurt. Il présuppose néanmoins une égalité de condition au départ, les disparités sociales doivent naître par la suite de la confrontation des talents.

Œuvres

  • Assunto primo della scienza del diritto naturale di G. D. Romagnosi (1822)
  • Se fossi ricco! (1827-1835 ? )
  • Della Genesi del diritto penale (s.d. )
  • Interdizioni israelitiche (1836)
  • Prefazione a Ricerche sulla validità dei giudici del publico... (1836)
  • Il dottor Carlo Cattaneo al signor don Antonio Serbati Rosmini (1836 )
  • Rendite e spese dell'Ospitale Maggiore di Milano... (1837 )
  • Del ristauro di alcuni edifici di Milano (1839 )
  • Vita di Dante di Cesare Balbo (1839 )
  • Di varie opere sulla riforma delle carceri (1840 )
  • Sulla deportazione, discorso tenuto alla Camera dei Comuni... (1842 )
  • D'un'accusa fatta dagli Annali di statistica a Romagnosi (1842 )
  • Sul principio istòrico delle lingue europee (1842 )
  • Applicazione dei principi linguistici alle questioni letterarie
  • Dell'economia nazionale di Federico List (1843 )
  • Les forçats considérés sous le rapport physiologique... (1843 )
  • Esplorazione dell'istmo messicano (1845 )
  • Sull'imperio Indo-Britannico (1845 )
  • Annuario geografico italiano (1845 )
  • Programma al giornale " L'Italia Musicale " (1847 )
  • A guerra vinta ! (1848 )
  • L'insurrezione di Milano (1849 )
  • Controcanzone Al Fratelli d'Italia (1850 )
  • Archivio triennale delle cose d'Italia
  • Il Lucomagno e il Gottardo (1856 )
  • Invito alli amatori della filosofia (1857 )
  • La città considerata come principio ideale delle istòrie italiane (1858 )
  • Psicologia delle menti associate (1859 - 1866 )
  • Prefazione al volume VIII del Politecnico (1860 )
  • Prefazione al volume IX del Politecnico (1860 )
  • Della pena di morte nella futura legislazione italiana (1860)
  • Prolusione a un corso di filosofia nel Liceo ticinese (1860 )
  • Ugo Foscolo e l'Italia (1860 )
  • Gli antichi messicani (1860 )
  • La nuova legge del publico insegnamento (1860 )
  • Del pensiero come principio d'economia publica (1861 )
  • La vita nell'universo di Paolo Lioy (1861)
  • Della China antica e moderna (1861 )
  • Sulla perpetuità della proprietà letteraria (1862 )
  • Lettera all'Associazione degli Operai Genovesi (1862 )
  • La guerra d'Italia - Le costituzioni - Li operai nel mondo moderno... (1862 )
  • Lettere sulla legge comunale e provinciale (1864 )
  • Agli Editori del Politecnico (1864 )

Liens externes


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