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Albert Merlin
Albert Merlin | |||||
Économiste | |||||
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Dates | 1931 - 2015 | ||||
Tendance | Libéral classique | ||||
Nationalité | France | ||||
Articles internes | Autres articles sur Albert Merlin | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur Albert Merlin | |||||
Albert Merlin, né le 21 avril 1931 et mort le 9 décembre 2015, est un économiste français lié au monde de l'entreprise, d'inspiration libérale classique. Il a été économiste en chef de Saint Gobain, fondateur et directeur de la revue Sociétal et vice-président de l'association Présaje.
Présentation
Il est diplômé de Sciences Po Paris et de l'IMD de Lausanne. A l'issue de ses études, il rejoint l'institut Rexeco, comme conjoncturiste. Il y cotoie Jacques Plassard, président de l'organisme et autre figure des économistes libéraux. Il part ensuite chez Saint Gobain, où il devient économiste industriel puis chef économiste.
Dans les années 1970, il a présidé l'Association Française des Economistes d'Entreprises (AFEDE), qu'il avait fondée en 1969[1]. Il a été membre du Conseil économique et social entre 1980 et 1982. En 1994, il a été élu président de la Société d'Economie Politique. Il a également été maitre de conférences à HEC Paris ou à l'ENA et professeur à Sciences Po Paris.
Il a fondé en 1996 la revue Sociétal, un revue libérale classique, en fusionnant deux publications de la SEDEIS, fondées par Bertrand de Jouvenel, Chroniques de la Sedeis et Analyses de la Sedeis. La publication est aujourd'hui assurée par l'Institut de l'entreprise, après avoir longtemps été assurée par les PUF.
En 2000, il a participé à la fondation de l’institut PRESAJE (Prospective et Recherches sur la Justice et l’économie), dont il a longtemps été vice-président et membre du comité d'orientation[2].
Auteur prolixe, il a écrit Demain la croissance avec Michel Drancourt (Robert Laffont, 1985) dans lequel les deux auteurs rappellent les « vertus » du marché, appellent de leurs voeux les réformes nécessaires à la prospérité, par la création d'entreprises et l'entrepreneuriat, la flexibilité du marché du travail.
Il est aussi l'auteur de nombreux articles ou tribunes dans la presse ou dans des revues intellectuelles comme Commentaire ou Sociétal.
En 2003, il a reçu, avec Paul Horne l'Abramson Scroll, un prix de la National Association for Business Economics (NABE) pour un article sur les conséquences de la « mal gouvernance » aux États-Unis.
Il se revendiquait de l'héritage intellectuel de Jean Fourastié[3].
Notes et références
- ↑ « Un original: L’économiste d’entreprise », in Sociétal, 2006, [lire en ligne]
- ↑ Le Comité d'orientation de Presaje, anciennement disponible à presaje.com/fr/a-propos/qui-sommes-nous/
- ↑ « Les Leçons de choses de Fourastié », Le Nouvel Economiste, n°1424, 20-26 mars 2008, p.22
Publications choisies
- 1978, « Efficacité et rentabilité : pour une approche « efficace » de ces notions », in Revue d'économie industrielle, volume 5, numéro 1, pp.182-184
- 1985, Demain la croissance, Robert Laffont, avec Michel Drancourt, 324 pages, ISBN 2221046048
- 1989, « L’Intelligence industrielle », in Futuribles
- 1993, « De la prévision à la décision », in Commentaire, n°63, automne
- 2003,
- a. « Les Habits neufs de la productivité », in Sociétal
- b. "Does « Enronitis » threaten the Dollar and the economy?", avec P. Horne, in Business Economics
- 2004, « À la recherche de la société juste », in Sociétal
- 2006, « Un original: L’économiste d’entreprise », in Sociétal, [lire en ligne]
Liens externes
- (fr)Sociétal
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