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Guglielmo Piombini

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Guglielmo Piombini est un journaliste libertarien italien qui a collaboré à divers revues et journaux comme "Liberal", "il Domenicale", "Elite" et sur divers sites internet dont celui du Ludwig von Mises Italia. Il est également le fondateur de la plateforme en ligne, Tramedoro, qui fournit un aperçu détaillé de tous les grands classiques des sciences sociales. Parmi ses intérêts figurent l'anarcho-capitalisme et l'histoire médiévale dont il a consacré un livre, « Avant l'État : Le Moyen Âge de la Liberté ».

Il découvre en 1995, avant une grande partie de la population italienne, la pensée libertarienne américaine grâce à la lecture de Murray Rothbard. Il a envoyé son premier article à la revue anarchiste socialiste « A-Rivista anarchica » et fut agréablement surpris de se voir publié étant donné que les idées individualistes de l'arnarcho-capitalisme semblaient éloignées des idées socialistes. Dans son article, il résume brièvement les points fondamentaux de la doctrine anarcho-capitaliste, puis il effectue une comparaison sur les points de désaccord avec l'anarchisme communiste (Pierre-Joseph Proudhon, Mikhail Bakounine). Il met à l'écart aussi les formes d'anarchisme individualiste, comme celui de Max Stirner, de Friedrich Nietzsche ou le gang illégaliste de la bande à Bonnot, qui ne reconnaissent pas la liberté et la propriété privée d'autrui, et qui justifient peu ou prou les attaques ou les expropriations violentes. Guglielmo Piombini rappelle[1] la différence avec l'anarchisme libertarien :

"Au contraire, pour les anarchistes libertariens, les hommes et les femmes naissent avec des droits absolus sur leur propre personne, sur les fruits de leur travail et sur tout ce qui s'obtient, sans violence et sans fraude, par contrat et par don. Aucun autre homme ou groupe d'hommes, même s'ils représentent la majorité, ne peut se permettre de violer ces droits naturels."

Certes, admet Guglielmo Piombini, le mal et les dommages causés aux citoyens par des gangs criminels privés sont des privations de liberté. Mais l'État, à lui tout seul, est le plus grand danger de nos libertés. En reprenant l'expression de nombreux libertariens, il affirme avec des mots forts que l'État est la plus importante association criminelle de tous les temps.

Publications

  • 1996,
    • a. avec Carlo Lottieri, Privatizziamo il chiaro di luna! Le ragioni dell’ecologia di mercato, Treviglio, Leonardo Facco Editore
    • b. La città privata. Casi di federalismo radicale, «Federalismo & Società», Vol III, n°2, pp191-215
  • 2001,
    • a. avec Alberto Mingardi, Il potere, In: AA.VV., Anarchici senza bombe, Stampa Alternativa, Roma, pp11-12
    • b. La proprietà è sacra, Bologna, Il Fenicottero
  • 2002, avec Giorgio Bianco et Carlo Stagnaro, Il libro grigio del sindacato. Origini e natura dell'oppressione corporativa [Le livre gris du syndicat. Origines et la nature de l'oppression corporatiste], Bologne, Il fenicottero
  • 2003, "Murray N. Rothbard e il movimento paleolibertario", «Etica & Politica», 2, Università di Trieste
  • 2004,
    • a. L'elogio del cattolicesimo nel pensiero di Rothbard, «élites», n°3, luglio-settembre, pp69-94
    • b. dir., Prima dello stato. Il medioevo della libertà, Leonardo Facco Editore
  • 2007, Préface du livre de Tony Blankley, L'Ultima Chance dell'occidente, Rubbettino

Liens externes





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  1. Guglielmo Piombini, 1995, "Per l'anarco-capitalismo", « A-Rivista anarchica », n°218, maggio