Vous pouvez contribuer simplement à Wikibéral. Pour cela, demandez un compte à adminwiki@liberaux.org. N'hésitez pas !


Technologie

De Wikiberal
Aller à la navigation Aller à la recherche

La technologie nous donne de plus en plus le pouvoir de faire plus de choix et de contrôler plus d'aspects de notre vie. Internet, en particulier, fournit un exemple convaincant de la façon dont la liberté et la technologie se renforcent mutuellement[1]. Au XXe siècle, les nouvelles technologies sont nées de l'alliance entre la connaissance individuelle et le savoir scientifique universel. Elles ont apporté un grand élan de bien être pour le plus grand nombre.

Les travaux de Don Kash nous montrent que la technologie ne peut pas être l'apanage d'un seul entrepreneur, d'un inventeur génial isolé comme l'image d'un Géo trouve-tout, héro des bandes dessinées de notre enfance. Les technologies sont souvent issues d'un réseau de plus en plus complexe d'entreprises et de laboratoires imbriqués où l'État centralisateur ne trouve plus sa place de contrôle et de puissance efficace car les technologies ont besoin d'un système ouvert décentralisé qui se développe comme tous les systèmes complexes sur le mode de l'auto-organisation.

Le développement technologique, en général, améliore la liberté personnelle en facilitant la diffusion d'informations et d'idées. Tout au long de l'histoire, la libre circulation de l'information a entraîné d'importants changements sociaux et politiques. Par exemple, l'invention par Johann Gutenberg de l'imprimerie à caractères mobiles a permis pour la première fois de diffuser largement et à moindre coût les idées. Cette libre circulation des idées a été un catalyseur essentiel pour le lancement de la Réforme protestante. On peut supposer, aussi, que l'éclatement de l'Union soviétique, dans les années 1980, résulte du développement de l'ordinateur de bureau et du télécopieur en tant que propagation des nouvelles idées de management économique et politique.

Dans une étude menée en 1988, "The Twilight of Government Growth in a Competitive World Economy", Richard B. McKenzie a suggéré que l'une des plus grandes menaces à la marche de l'État omnipotent était l'ordinateur personnel[2]

Notes et références

  1. Matthew R. Estabrook, 1996, "Virtual Liberty. How liberty and technology reinforce each other", The Freeman, Février, Vol 46, n°2, pp80-82
  2. : Ces mots sont tapés dans un avion à 33 000 pieds en route vers Saint-Louis. L'ordinateur que j'utilise a à peu près la taille et le poids d'un petit paquet de lessive mais a la mémoire interne de l'ensemble du centre informatique de l'Université du Maryland lorsque j'y étais étudiant diplômé il y a vingt ans. J'ai dans la poche de ma chemise suffisamment de disques pour mener les affaires d'une entreprise de taille modeste. Pourtant, une telle observation sur la petite taille mais cependant avec une grande puissance des ordinateurs modernes n'est remarquable que parce qu'elle n'est plus étonnante. Néanmoins, la puissance de calcul sur mes genoux représente une menace immense, pas entièrement reconnue, pour le pouvoir économique et politique du gouvernement américain et d'autres gouvernements dans le monde. En même temps, mon ordinateur représente une libération du «pouvoir populaire», car la technologie change la nature du capitalisme. Le capital est libéré des limites strictes des frontières nationales arbitraires ; il s'internationalise à un degré jamais imaginé auparavant. Par conséquent, le pouvoir du gouvernement de taxer et de réglementer n'est peut-être qu'à son crépuscule. "The Twilight of Government Growth in a Competitive World Economy", 1988, Richard B. McKenzie