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Ludwig Wittgenstein

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Ludwig Josef Johann Wittgenstein (né à Vienne, Autriche-Hongrie, le 26 avril 1889, mort à Cambridge, Royaume-Uni, le 29 avril 1951) est un philosophe autrichien, puis britannique, qui apporta des contributions décisives en logique, dans la théorie des fondements des mathématiques et en philosophie du langage.

Wittgenstein ne publia de son vivant qu’une œuvre majeure : le Tractatus logico-philosophicus, en 1921 à Vienne. Dans cette œuvre influencée à la fois par Schopenhauer et Kierkegaard, et par Frege, Moore et Russell, Wittgenstein montre les limites du langage et de la faculté de connaître de l’homme : le langage n'est qu'une figure d'une réalité qui nous échappe toujours.

Pour Wittgenstein, le Tractatus doit être oublié, il est une étape dans sa philosophie. Sa seconde œuvre majeure, Investigations philosophiques (Philosophische Untersuchungen), a été publiée à titre posthume en 1953. Il y étudie les règles et jeux du langage et utilise des "expériences de pensée".

Pour lui, la philosophie n’est pas une discipline théorique ou spéculative, mais une activité de clarification logique des pensées. Sa philosophie influencera la linguistique, la sociologie, l'anthropologie, la philosophie politique. Sa pensée est à la frontière avec deux courants du XXe siècle qu'il a tous deux fortement influencés : le positivisme logique et la philosophie analytique anglo-saxonne.

Littérature secondaire

  • 1997, Theodore Schatzki, "Practices and Actions. A Wittgensteinian Critique of Bourdieu and Giddens", Philosophy of the Social Sciences, 27(3), pp283ss

Citations

  • Contentez-vous de vous améliorer, c'est tout ce que vous pouvez faire pour améliorer le monde.
  • La philosophie est un combat contre la fascination que des formes d’expression exercent sur nous. (Cahier Bleu, 6-21)
  • Toute la conception moderne du monde repose sur l'illusion que les prétendues « lois de la nature » constitueraient les explications des phénomènes naturels. (Tractatus logico-philosophicus, 6.371)
  • La philosophie n'est pas une théorie mais une activité.
  • Sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence. (Tractatus, 7)
  • Le sujet n'appartient pas au monde, mais est une limite au monde. (Tractatus, 5.632)
  • La croyance en la relation de cause à effets, c’est la superstition. (Tractatus, 5.1361)
  • Ce que j'admire le plus chez Wittgenstein, c'est son extraordinaire résistance à l'évidence, - ou du moins à l'évidence apparente, mais apparaissant précisément tellement évidente qu'il ne saurait être raisonnablement question de la mettre en doute. Cette résistance à l'évidence, ou à ce qu'on tient pour telle, a certes une longue tradition philosophique derrière elle. Le philosophe est celui qui s'étonne de tout et doute de tout, comme Socrate qui arrête les passants en toute occasion pour demander au capitaine s'il sait ce qu'est le courage ou au juge s'il sait ce qu'est le juste. (Clément Rosset, Le démon de la tautologie, 1997)


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