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Philippe Pétain

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Philippe Pétain
personnage historique

Dates 1856-1951
Tendance Anti libéral de droite.
Nationalité France France
Articles internes Autres articles sur Philippe Pétain

Citation "Devant la faillite universelle de l'économie libérale presque tous les peuples se sont engagés dans la voie d'une économie nouvelle. Deux principes essentiels nous guideront : l'économie doit être organisée et contrôlée. La coordination par l'État des activités privées doit la libérer de ses entraves actuelles, en la subordonnant à l'intérêt national."[1]
Interwikis sur Philippe Pétain

Henri Philippe Benoni Omer Joseph Pétain ou plus simplement Philippe Pétain, fut chef d'État sous le régime de Vichy et militaire.

En 1916 il est le "vainqueur" de Verdun. Il dirigea la France de 1940 à 1944 avec Laval et engagea la " Révolution Nationale" qui amena à une politique antisémite, à l'interdiction du syndicalisme, au rejet du multipartisme et du parlementarisme.

Le 15 mars 1941, à l'aide d'anciens dirigeants CGT, Pétain remplace, par une loi, le système de retraite par capitalisation par un système de retraite par répartition. Pour cela, ils affectent les fonds (20 milliards de francs de l'époque) de l'ancien régime (privé) au nouveau (public), qui sera plus tard intégré à la sécurité sociale.

Notes et références

  1. Discours de Pétain du 11 octobre 1940

Citations

  • Devant la faillite universelle de l'économie libérale, presque tous les peuples se sont engagés dans la voie d'une économie nouvelle. Nous devons nous y engager à notre tour et, par notre énergie et notre foi, regagner le temps perdu. Deux principes essentiels nous guideront : l'économie doit être organisée et contrôlée. La coordination par l'État des activités privées doit briser la puissance des trusts et leur pouvoir de corruption. Bien loin donc de brider l'initiative individuelle, l'économie doit la libérer de ses entraves actuelles en la subordonnant à l'intérêt national. La monnaie doit être au service de l'économie, elle doit permettre le plein essor de la production, dans la stabilité des prix et des salaires. (discours du 11 octobre 1940 : l’ordre nouveau)
  • C'est librement que je me suis rendu à l'invitation du Führer. Je n'ai subi de sa part aucun diktat, aucune pression. [...] C'est dans l'honneur, et pour maintenir l'unité française, une unité vieille de 10 siècles, dans le cadre d'une activité constructive du nouvel ordre européen, que j'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration. (30 octobre 1940)
  • Les années, par-dessous l’enveloppe, avaient rongé son caractère. L’âge le livrait aux manœuvres de gens habiles à se couvrir de sa majestueuse lassitude. La vieillesse est un naufrage. Pour que rien ne nous fût épargné, la vieillesse du maréchal Pétain allait s’identifier avec le naufrage de la France. (Charles de Gaulle, Mémoires de guerre)


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