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Différences entre les versions de « Discussion:Société »

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:C'est ce principe même de représentation de la société que je conteste, car la « société » n’existe pas plus que la marmotte qui aime le chocolat suisse. Ce « ministère public » n’est rien que l’émanation du ministre de la Justice. Lequel est membre d’un gouvernement, qui, aux ordres d’un président élu par 20% des électeurs du premier tour des dernières présidentielles, ne représente, au mieux, que 10% des électeurs inscrits (et je vous fais grâce de tous les non-inscrits). Et c'est cela que vous appelez « société » ? Et pourquoi pas un collège de syndicalistes, pendant qu’on y est ? Un « ministère public des enfants » qui, à titre consultatif, viendrait s’enquérir des problématiques concernant les plus jeunes ?
:C'est ce principe même de représentation de la société que je conteste, car la « société » n’existe pas plus que la marmotte qui aime le chocolat suisse. Ce « ministère public » n’est rien que l’émanation du ministre de la Justice. Lequel est membre d’un gouvernement, qui, aux ordres d’un président élu par 20% des électeurs du premier tour des dernières présidentielles, ne représente, au mieux, que 10% des électeurs inscrits (et je vous fais grâce de tous les non-inscrits). Et c'est cela que vous appelez « société » ? Et pourquoi pas un collège de syndicalistes, pendant qu’on y est ? Un « ministère public des enfants » qui, à titre consultatif, viendrait s’enquérir des problématiques concernant les plus jeunes ?


:La « société » existe : simplement, elle n’est pas la fiction abstraite, celle des lecteurs inattentifs de [[Jean-Jacques Rousseau|Rousseau]], elle n’est pas un fürher désincarné et subjugant toute réalité ; elle est un jeu permanent d’interactions individuelles, elle ne vise aucune fin unique, mais a de multiples fins, elle n’est pas une « organisation » donnée, qu’on gère comme ses comptes de blanchisserie, mais un « [[ordre]] » au sens [[Hayek|hayékien]], [[ordre spontané|spontané]], éphémère, mouvant, imparfait, un ordre désordonné, si j’ose dire, car tout sauf téléologique. Il ne tend vers aucune fin, il met simplement en relation pacifique et profitable chacune de ses parties. Ce qui est déjà beaucoup et bien suffisant. «
:La « société » existe : simplement, elle n’est pas la fiction abstraite, celle des lecteurs inattentifs de [[Jean-Jacques Rousseau|Rousseau]], elle n’est pas un fürher désincarné et subjugant toute réalité ; elle est un jeu permanent d’interactions individuelles, elle ne vise aucune fin unique, mais a de multiples fins, elle n’est pas une « organisation » donnée, qu’on gère comme ses comptes de blanchisserie, mais un « [[ordre]] » au sens [[Friedrich Hayek|hayékien]], [[ordre spontané|spontané]], éphémère, mouvant, imparfait, un ordre désordonné, si j’ose dire, car tout sauf téléologique. Il ne tend vers aucune fin, il met simplement en relation pacifique et profitable chacune de ses parties. Ce qui est déjà beaucoup et bien suffisant. «

Version actuelle datée du 17 juillet 2024 à 10:19

Matériel brut pour l'article

  • Que veut dire le singulier du terme "société" : l'appartenance d'individus (dont chacun a de la société une dénotation différente et qui n'a que faire des frontières politiques - vision égocentrée du terme), à une même même autorité politique collectiviste qui leur impose une communauté illusoire.
  • Petit extrait intéressant du blog de Copeau :
« La peine « est destinée à compenser la déchirure de l’ordre social, quelles que soient les exhortations des victimes. »
Suis-je le seul à trouver ces propos scandaleux ? De quel droit cette fonctionnaire [...] se permet-elle de juger au nom de la société ? de quel droit agit-elle à l’encontre de la volonté même des parties, de toutes les parties ?
...à tout procès, qu’il soit civil ou pénal, administratif ou de sécurité sociale, en première instance ou en cassation, devant un tribunal ordinaire ou spécial, jamais deux parties ne s’opposent, sous l’œil impartial de la justice qui tranche. Vous avez en réalité trois parties, car aux côtés du plaignant et la défense, vous avez toujours le « représentant de la société », le « défenseur de la loi », et pourquoi de la veuve et de l’orphelin pendant qu’on y est ? Bref, le parquet, le commissaire du gouvernement, le ministère public, qui requiert en fonction de critères que le ministre de la Justice dicte. Et qui, au délibéré, lequel est secret, influence et critique le travail de ses collègues du siège, au point d’exercer, bien souvent, un magistère moral de premier plan.
C'est ce principe même de représentation de la société que je conteste, car la « société » n’existe pas plus que la marmotte qui aime le chocolat suisse. Ce « ministère public » n’est rien que l’émanation du ministre de la Justice. Lequel est membre d’un gouvernement, qui, aux ordres d’un président élu par 20% des électeurs du premier tour des dernières présidentielles, ne représente, au mieux, que 10% des électeurs inscrits (et je vous fais grâce de tous les non-inscrits). Et c'est cela que vous appelez « société » ? Et pourquoi pas un collège de syndicalistes, pendant qu’on y est ? Un « ministère public des enfants » qui, à titre consultatif, viendrait s’enquérir des problématiques concernant les plus jeunes ?
La « société » existe : simplement, elle n’est pas la fiction abstraite, celle des lecteurs inattentifs de Rousseau, elle n’est pas un fürher désincarné et subjugant toute réalité ; elle est un jeu permanent d’interactions individuelles, elle ne vise aucune fin unique, mais a de multiples fins, elle n’est pas une « organisation » donnée, qu’on gère comme ses comptes de blanchisserie, mais un « ordre » au sens hayékien, spontané, éphémère, mouvant, imparfait, un ordre désordonné, si j’ose dire, car tout sauf téléologique. Il ne tend vers aucune fin, il met simplement en relation pacifique et profitable chacune de ses parties. Ce qui est déjà beaucoup et bien suffisant. «