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Il a créé la Ligue Libertarienne<ref>La Ligue Libertarienne est la seule organisation que [[H. L. Mencken]] a officiellement rejoint.</ref> vers [[1920]] qui a publié un périodique intitulé "The Libertarian" pendant plusieurs années. Il en a été le rédacteur en chef de [[1922]] à [[1924]]. Son principal objectif était l'opposition aux lois bleues<ref>Les lois bleues étaient le terme populaire pour désigner les lois sur la fermeture des entreprises le dimanche</ref> et à aux lois sur la prohibition. Au cours des années 1920, Charles Sprading a écrit plusieurs tracts et livrets qui ont été publiés par The Libertarian Publishing Company.
Il a créé la Ligue Libertarienne<ref>La Ligue Libertarienne est la seule organisation que [[H. L. Mencken]] a officiellement rejoint.</ref> vers [[1920]] qui a publié un périodique intitulé "The Libertarian" pendant plusieurs années. Il en a été le rédacteur en chef de [[1922]] à [[1924]]. Son principal objectif était l'opposition aux lois bleues<ref>Les lois bleues étaient le terme populaire pour désigner les lois sur la fermeture des entreprises le dimanche</ref> et à aux lois sur la prohibition. Au cours des années 1920, Charles Sprading a écrit plusieurs tracts et livrets qui ont été publiés par The Libertarian Publishing Company.


Dans son livre publié en [[1913]], "La liberté et les grands libertariens, sa préface commence par une définition du Webster : "Libertarien : Celui qui défend le principe de la liberté, en particulier la liberté individuelle de pensée et d'action". Il s'agit d'une anthologie de la Liberté qui rassemble les passages des écrits libertariens comme [[Edmund Burke]], [[Thomas Paine]], Jefferson, Godwin, von Humboldt, Mill, Emerson ; ceux des abolitionnistes comme Josiah Warren, Thoreau, Spencer, Spooner, Ingersoll, George, [[Benjamin Tucker]], [[Auberon Herbert]] et plein d'autres. Ce volume sert comme une sélection d'échantillons permettant de faire facilement connaissance avec des libertariens perspicaces et passionnés de la période avant [[1913]]. Certains commentateurs le considère comme le fil de plomb de la liberté<ref>La notion de fil de plomb de la liberté fait référence aux protagonistes proches du mouvement anarchiste de [[Benjamin Tucker]]. James J. Martin, dans son livre, "Men Against the State", se réfère à Charles Sprading comme un Tuckerite.</ref>.
Dans son livre publié en [[1913]], "La liberté et les grands libertariens, sa préface commence par une définition du Webster : "Libertarien : Celui qui défend le principe de la liberté, en particulier la liberté individuelle de pensée et d'action". Il s'agit d'une anthologie de la Liberté qui rassemble les passages des écrits libertariens comme [[Edmund Burke]], [[Thomas Paine]], [[Thomas Jefferson]], [[William Godwin]], [[Wilhelm von Humboldt]], [[John Stuart Mill]], [[Josiah Warren]], Thoreau, Spencer, Spooner, Ingersoll, George, [[Benjamin Tucker]], [[Auberon Herbert]] et plein d'autres<ref>Ralph Waldo Emerson, William Lloyd Garrison, Wendell Phillips</ref>. Ce volume sert comme une sélection d'échantillons permettant de faire facilement connaissance avec des libertariens perspicaces et passionnés de la période avant [[1913]]. Certains commentateurs le considère comme le fil de plomb de la liberté<ref>La notion de fil de plomb de la liberté fait référence aux protagonistes proches du mouvement anarchiste de [[Benjamin Tucker]]. James J. Martin, dans son livre, "Men Against the State", se réfère à Charles Sprading comme un Tuckerite.</ref>.


Il a été un auteur prolifique sur le thème de la libre pensée. Son ouvrage "La science du matérialisme" a connu plusieurs réimpressions et fut l'une des œuvres de libre-pensée les plus populaires des années 1940 et 1950 aux États-Unis. Il a écrit des essais sur la libre pensée tout au long de sa vie. Un autre ouvrage, "La science contre le dogme", écrit avec l'aide du naturaliste David Starr Jordan est en grande partie une défense de la théorie évolutionniste. "Les religions américaines" qui constitue un regard humoristique sur la religion américaine et "Le matérialisme est-il une science ?" sont deux autres livres qui complète le thème favori sur la libre pensée.  
Il a été un auteur prolifique sur le thème de la libre pensée. Son ouvrage "La science du matérialisme" a connu plusieurs réimpressions et fut l'une des œuvres de libre-pensée les plus populaires des années 1940 et 1950 aux États-Unis. Il a écrit des essais sur la libre pensée tout au long de sa vie. Un autre ouvrage, "La science contre le dogme", écrit avec l'aide du naturaliste David Starr Jordan est en grande partie une défense de la théorie évolutionniste. "Les religions américaines" qui constitue un regard humoristique sur la religion américaine et "Le matérialisme est-il une science ?" sont deux autres livres qui complète le thème favori sur la libre pensée.  

Version du 5 avril 2022 à 15:30

Charles T. Sprading (1871-1959) était un écrivain et historien libertarien qui s'est penché sur un certain nombre de causes, allant de la défense de la liberté, au coopérativisme ou à l'indépendance irlandaise. Dans ses dernières années, il fut partisan de l'amendement Bricker et un opposant véhément à l'ONU. Il a commencé sa carrière en tant que riche propriétaire terrien dans la région de San Francisco jusqu'à ce que ses propriétés soient détruites lors du grand tremblement de terre de 1906. Après quoi, il s'est rendu à Los Angeles où il demeura jusqu'à sa mort. Figure de proue du Club Libéral de Los Angeles, il faisait partie de l'aile radicale de l'organisation aux côtés de Clarence Lee Swartz[1], de Cassius V. Cook (Rocker Publications), de Sadie Cook (Rocker Publications) et de H. F. Rossner.

Il a créé la Ligue Libertarienne[2] vers 1920 qui a publié un périodique intitulé "The Libertarian" pendant plusieurs années. Il en a été le rédacteur en chef de 1922 à 1924. Son principal objectif était l'opposition aux lois bleues[3] et à aux lois sur la prohibition. Au cours des années 1920, Charles Sprading a écrit plusieurs tracts et livrets qui ont été publiés par The Libertarian Publishing Company.

Dans son livre publié en 1913, "La liberté et les grands libertariens, sa préface commence par une définition du Webster : "Libertarien : Celui qui défend le principe de la liberté, en particulier la liberté individuelle de pensée et d'action". Il s'agit d'une anthologie de la Liberté qui rassemble les passages des écrits libertariens comme Edmund Burke, Thomas Paine, Thomas Jefferson, William Godwin, Wilhelm von Humboldt, John Stuart Mill, Josiah Warren, Thoreau, Spencer, Spooner, Ingersoll, George, Benjamin Tucker, Auberon Herbert et plein d'autres[4]. Ce volume sert comme une sélection d'échantillons permettant de faire facilement connaissance avec des libertariens perspicaces et passionnés de la période avant 1913. Certains commentateurs le considère comme le fil de plomb de la liberté[5].

Il a été un auteur prolifique sur le thème de la libre pensée. Son ouvrage "La science du matérialisme" a connu plusieurs réimpressions et fut l'une des œuvres de libre-pensée les plus populaires des années 1940 et 1950 aux États-Unis. Il a écrit des essais sur la libre pensée tout au long de sa vie. Un autre ouvrage, "La science contre le dogme", écrit avec l'aide du naturaliste David Starr Jordan est en grande partie une défense de la théorie évolutionniste. "Les religions américaines" qui constitue un regard humoristique sur la religion américaine et "Le matérialisme est-il une science ?" sont deux autres livres qui complète le thème favori sur la libre pensée.

Sa conception de la liberté repose sur des fondements biologiques car l'impulsion de la croissance physique et du développement des facultés est l'essence de la vie. Par conséquent l'individu a besoin d'espace et de liberté pour exister. L'exercice des libres facultés est essentiel au bonheur de l'être humain. Cela nécessite, conclut-il à limiter la liberté de chacun d'entre nous à la même liberté pour tous. C'est ce qu'il appelle la loi sociologique de l'égale liberté.

Informations complémentaires

Notes et références

  1. Clarence Lee Swartz fut l'auteur de "What is Mutualism ?" en 1927 et le rédacteur en chef, en 1926, d'Individual Liberty dont le propriétaire était Benjamin Tucker)
  2. La Ligue Libertarienne est la seule organisation que H. L. Mencken a officiellement rejoint.
  3. Les lois bleues étaient le terme populaire pour désigner les lois sur la fermeture des entreprises le dimanche
  4. Ralph Waldo Emerson, William Lloyd Garrison, Wendell Phillips
  5. La notion de fil de plomb de la liberté fait référence aux protagonistes proches du mouvement anarchiste de Benjamin Tucker. James J. Martin, dans son livre, "Men Against the State", se réfère à Charles Sprading comme un Tuckerite.

Publications

  • 1923, "Freedom and Its Fundamentals", Los Angeles, Libertarian Publishing Company
  • 1925, "Science versus Dogma", Los Angeles: The Libertarian Publishing Company
  • 1942, "The Science of Materialism", New York: The Truth Seeker Company, Inc.