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Selon la thèse girardienne bien connue (René Girard, ''La violence et le sacré'', 1972), la désignation et la condamnation d'une victime serait un moyen, en changeant le "tous contre tous" violent en un "tous contre un", de rassembler la communauté tout en niant sa propre responsabilité. | Selon la thèse girardienne bien connue (René Girard, ''La violence et le sacré'', 1972), la désignation et la condamnation d'une victime serait un moyen, en changeant le "tous contre tous" violent en un "tous contre un", de rassembler la communauté tout en niant sa propre responsabilité. On constate qu'il s'agit là d'une caractéristique des régimes [[collectivisme|collectivistes]], depuis le [[nazisme]] jusqu'au [[communisme]]. | ||
==Sacrifice chez [[Ayn Rand]]== | ==Sacrifice chez [[Ayn Rand]]== |
Version du 26 mai 2014 à 11:52
Le sacrifice (étymologiquement « fait de rendre sacré », du latin sacrificium, de sacer facere) désigne une offrande (nourriture, objets, vies humaines ou animales), à une ou plusieurs divinités.
Sophisme sacrificiel
Ce sophisme interdit de critiquer le droit de vote, la démocratie, la "justice sociale", etc., parce que "des gens sont morts pour cela". La valeur de ces "droits" ne leur serait pas inhérente, mais proviendrait principalement du sacrifice de "martyrs" morts pour la cause.
De même, les prétendus "acquis sociaux" seraient justifiés parce que "des gens se sont battus pour cela", alors que la démagogie politique et le théorème de l'électeur médian suffisent à les expliquer.
C'est la justification de tout fanatisme, du terrorisme, du suicide performatif, de la violence sur une base d'idéologie, etc.
Recherche de boucs émissaires
Le socialisme et l'étatisme consacrent une grande partie de leurs efforts à la recherche de boucs émissaires, de façon à détourner l'attention sur leurs propres méfaits :
- excitation de la jalousie sociale par mise en cause des riches, des entrepreneurs ;
- accusation d'ultralibéralisme ;
- dénonciation d'un "complot libéral".
Selon la thèse girardienne bien connue (René Girard, La violence et le sacré, 1972), la désignation et la condamnation d'une victime serait un moyen, en changeant le "tous contre tous" violent en un "tous contre un", de rassembler la communauté tout en niant sa propre responsabilité. On constate qu'il s'agit là d'une caractéristique des régimes collectivistes, depuis le nazisme jusqu'au communisme.
Sacrifice chez Ayn Rand
Pour Ayn Rand, l'étatisme et la "solidarité" imposée font de l'être humain un « animal sacrificiel » :
- Une doctrine qui vous propose, comme idéal, le rôle d’animal sacrificiel demandant à être égorgé sur l’autel de l’altruisme, vous présente la mort comme modèle. Par la grâce de la réalité et de la nature de la vie, l’homme – tout homme – est une fin en lui-même, il existe pour lui-même, et la poursuite de son propre bonheur constitue son plus haut but moral. (La Grève)
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