Vous pouvez contribuer simplement à Wikibéral. Pour cela, demandez un compte à adminwiki@liberaux.org. N'hésitez pas !
Différences entre les versions de « Warren Brookes »
Ligne 2 : | Ligne 2 : | ||
Son talent journalistique a été reconnu par plusieurs organismes<ref>Le "Competitive Enterprise Institute", peu de temps avant son décès, a créé la bourse de journalisme Warren T. Brookes pour identifier et former les journalistes qui souhaitent améliorer leurs connaissances sur les questions environnementales et l'économie de marché. L'American Legislative Exchange Council (ALEC) présente chaque année le prix Warren Brookes pour récompenser l'excellence en journalisme. Il a reçu, en 1992, à titre posthume, le prix Gerald Loeb pour la qualité de ses commentaires</ref>. Dans ses chroniques, il contestait fréquemment les idées économiques et environnementales des démocrates. Bien que les hommes et les femmes politiques aient été confrontés à ses arguments grâce à ses articles du Washington Times, il est resté pratiquement inconnu des médias bling-bling des grandes villes. Son dynamisme et son indépendance journalistiques, au cours de ses dernières années, l'ont éloigné de la macroéconomie et l'ont rapproché vers le domaine des sciences de l'environnement. Ses articles défiaient les conventions des médias écologistes sur la pollution ou la sécurité alimentaire. Il reprochait surtout aux esprits politique de gauche d'attiser la frayeur pour mieux faire intervenir l'État dans le processus économique et sociale, procédure tactique des écologistes qu'il jugeait limite frôler la fraude intellectuelle. | Son talent journalistique a été reconnu par plusieurs organismes<ref>Le "Competitive Enterprise Institute", peu de temps avant son décès, a créé la bourse de journalisme Warren T. Brookes pour identifier et former les journalistes qui souhaitent améliorer leurs connaissances sur les questions environnementales et l'économie de marché. L'American Legislative Exchange Council (ALEC) présente chaque année le prix Warren Brookes pour récompenser l'excellence en journalisme. Il a reçu, en 1992, à titre posthume, le prix Gerald Loeb pour la qualité de ses commentaires</ref>. Dans ses chroniques, il contestait fréquemment les idées économiques et environnementales des démocrates. Bien que les hommes et les femmes politiques aient été confrontés à ses arguments grâce à ses articles du Washington Times, il est resté pratiquement inconnu des médias bling-bling des grandes villes. Son dynamisme et son indépendance journalistiques, au cours de ses dernières années, l'ont éloigné de la macroéconomie et l'ont rapproché vers le domaine des sciences de l'environnement. Ses articles défiaient les conventions des médias écologistes sur la pollution ou la sécurité alimentaire. Il reprochait surtout aux esprits politique de gauche d'attiser la frayeur pour mieux faire intervenir l'État dans le processus économique et sociale, procédure tactique des écologistes qu'il jugeait limite frôler la fraude intellectuelle. | ||
Dans son ouvrage, écrit en [[1984]], "L'économie en esprit", il remet en avant le besoin de replacer les normes morales en économie. À ses racines, indique-t-il, l'économie est une science métaphysique plutôt que mathématique, dans laquelle les valeurs spirituelles et les attitudes intangibles sont au moins aussi importantes que les actifs physiques et l'éthique plus fondamentale que les agrégats monétaires. | |||
== Notes et références == | == Notes et références == |
Version du 25 juillet 2022 à 03:35
Warren T. Brookes (né en 1929 - décédé le 28 décembre 1991[1]) était journaliste au Boston Herald et au Detroit News ainsi que chroniqueur syndiqué à l'échelle nationale connu pour ses opinions politiques et économiques conservatrices. Il fut diplômé en 1952 de l'Université de Harvard avec mention en économie et il a ensuite été employé par la Kimberly-Clark Corporation. En 1975, il rejoint le journal, le "Boston Herald" ; une décennie plus tard, le Detroit News s'attache ses services pour étoffer son équipe éditoriale.
Son talent journalistique a été reconnu par plusieurs organismes[2]. Dans ses chroniques, il contestait fréquemment les idées économiques et environnementales des démocrates. Bien que les hommes et les femmes politiques aient été confrontés à ses arguments grâce à ses articles du Washington Times, il est resté pratiquement inconnu des médias bling-bling des grandes villes. Son dynamisme et son indépendance journalistiques, au cours de ses dernières années, l'ont éloigné de la macroéconomie et l'ont rapproché vers le domaine des sciences de l'environnement. Ses articles défiaient les conventions des médias écologistes sur la pollution ou la sécurité alimentaire. Il reprochait surtout aux esprits politique de gauche d'attiser la frayeur pour mieux faire intervenir l'État dans le processus économique et sociale, procédure tactique des écologistes qu'il jugeait limite frôler la fraude intellectuelle.
Dans son ouvrage, écrit en 1984, "L'économie en esprit", il remet en avant le besoin de replacer les normes morales en économie. À ses racines, indique-t-il, l'économie est une science métaphysique plutôt que mathématique, dans laquelle les valeurs spirituelles et les attitudes intangibles sont au moins aussi importantes que les actifs physiques et l'éthique plus fondamentale que les agrégats monétaires.
Notes et références
- ↑ Il a succombé à l'âge de 62 ans des suites d'une pneumonie mal soignée.
- ↑ Le "Competitive Enterprise Institute", peu de temps avant son décès, a créé la bourse de journalisme Warren T. Brookes pour identifier et former les journalistes qui souhaitent améliorer leurs connaissances sur les questions environnementales et l'économie de marché. L'American Legislative Exchange Council (ALEC) présente chaque année le prix Warren Brookes pour récompenser l'excellence en journalisme. Il a reçu, en 1992, à titre posthume, le prix Gerald Loeb pour la qualité de ses commentaires
Publications
- 1984, "The Economy in Mind", Universe Pub
Littérature secondaire
- 1982, John Chamberlain, commentaire du livre de Warren Brookes, "The Economy in Mind", The Freeman, December, Vol 32, n°12, pp755-757
- 1992, Tim W. Ferguson, "Warren Brookes, 1929-1991. A tribute to an innovative journalist", The Freeman, May, Vol 42, n°5, pp172-173 [lire en ligne]
- 1999, Walter E. Williams, "The popularizers: Henry Hazlitt, Warren Brookes, and Thomas Sowell", In: Richard M. Ebeling, Lissa Roche, dir., "The Age of Economists: From Adam Smith to Milton Friedman", Hillsdale, MI: Hillsdale College Press, pp21-30