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Richard W. Fulmer

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Richard W. Fulmer
Auteur indépendant

Dates
Richard W. Fulmer
Tendance Libertarien
Nationalité États-Unis États-Unis
Articles internes Autres articles sur Richard W. Fulmer

Citation
Interwikis sur Richard Fulmer

Richard W. Fulmer est un auteur indépendant, habitant dans la ville de Humble, dans le Texas, aux Etats-Unis. Il est également membre du réseau de la faculté "FEE" (Foundation for Economic Education).

Richard Fulmer a obtenu un diplôme en génie mécanique, en 1978, à la New Mexico State University, puis il a travaillé comme ingénieur et analyste de systèmes dans l'industrie. Il est maintenant à la retraite et il écrit librement. Il a publié une trentaine d'articles et des commentaires de livres dans des magazines et des blogs. Avec Robert L. Bradley Jr., Richard Fulmer a écrit le livre "Energy: The Master Resource" (Énergie: la ressource principale). Ce livre était inclus dans la liste prescrite dans les cours de quatre universités américaines différentes, y compris l'Université du Texas et l'Université de Toronto.

Le bienfait des commerçants : intermédiaires des échanges

Richard W. Fulmer est le gagnant du Prix commémoratif lors de la troisième année, en mémoire de Beth Hoffman, pour son article "Les hommes des cavernes et les intermédiaires", paru dans la revue The Freeman, en avril 2012.

Dans cet essai, il présente le processus bénéfique du passage de l'économie du clan vers l'échange entre différentes tribus. Il précise que la vertu du commerçant n'est pas seulement de faciliter le transport entre deux points plus ou moins éloignés. Il déclenche un processus commercial dynamique, complexe et itératif. Il permet d'élargir le marché des producteurs et des consommateurs autochtones. Il autorise leur spécialisation par l'accroissement de leur productivité, en améliorant leur propre bien-être et de celui des autres membres du clan. En ouvrant les échanges entre les villages, il développe les chances de survie de chacun. En outre, il introduit, dans les groupes, des marchandises dont personne n'a peut-être jamais vu auparavant, déclenchant de nouvelles idées et semant l'idée d'une amélioration d'anciens produits ou d'en créer d'autres entièrement nouveaux.

Grâce au bénéfice qu'il se procure par les échanges, le commerçant fournit également un exemple à d'autres qui peuvent avoir l'envie de s'affronter en concurrence directe avec lui, ce qui favorise l'augmentation du volume des échanges commerciaux entre les clans, ou ce qui peut ouvrir le commerce avec d'autres clans, et éventuellement découvrir de nouveaux produits et de nouvelles idées. Les profits de cet intermédiaire lui permettent d'améliorer son fonds de roulement, en augmentant sa trésorerie. Cela lui permet de consommer du temps pour explorer d'autres marchés ou de découvrir de nouvelles idées de biens à échanger.

Richard W. Fulmer nous prévient des dangers et des pertes de productivité dans l'histoire du fait de notre incompréhension du libre échange. Il précise que "Lorsque nous intervenons dans le libre-échange pacifique, nous nous blessons nous-mêmes, ainsi que nos enfants et leurs propres enfants tout au long de l'éternité". L'histoire de l'humanité a fourni de nombreux exemples de ces commerçants intermédiaires qui ont travaillé loin de leur pays d'origine (les juifs et les libanais à travers le monde, les chinois dans l'Asie du Sud-Est, les Arméniens dans l'Empire ottoman, les Ibos au Nigeria, les Marwaris en Birmanie) comme colporteurs, marchands de biens ou prêteurs d'argent. Grâce à ces commerçants, les enfants et les femmes et le reste de l'humanité ont réussi à sortir des grottes sombres et humides et à parvenir à une prospérité ensoleillée. En retour, ces commerçants ont été mal récompensés de leurs efforts. Ils ont souvent été enviés, jalousés, honnis, persécutés, torturés, tués, voire exterminés sans humanité. Une visite pittoresque dans les cavernes de nos ancêtres et la magnifique découverte de leur art pré-historique ne doit pas nous faire oublier du danger d'y retourner à tout jamais par faute de ne pas avoir su nous en éloigner définitivement en refusant ou en freinant la liberté des échanges économiques.

La remise en cause des dépenses publiques dans les infrastructures

Richard W. Fulmer précise, dans un article paru en 2011 dans la revue The Freeman, qu'un surinvestissement public dans les dépenses d’infrastructure signifie un sous-investissement des dépenses privées dans d'autres secteurs. Il est indéniable que la voirie, les chemins de fer, les ponts, les aéroports, les ports maritimes, les canaux, les tours de communications ou les câbles de fibre optique sont essentiels pour le flux du commerce. Mais, il ne faut pas oublier que ce sont les êtres humains, au cœur d'une économie, qui réalisent la richesse d'un pays ou d'une région.

Les dépenses publiques ne signifient pas seulement une dépense en monnaie; cela représente aussi une consommation de ressources limitées qui ne peuvent pas ensuite être utilisées pour d'autres choses. Ces dépenses n'accroissent pas la production. Elles ne font que déplacer des ressources dans des secteurs où elles ne seraient jamais allées.

Une réglementation et une taxation rendent les efforts d'améliorer les infrastructures tout à fait vaines. par exemple, Jean-Baptiste Colbert, ministre des finances sous Louis XIV de 1665 à 1683, a travaillé sans relâche afin de développer le commerce en améliorant l'état des routes et en construisant des canaux. Malheureusement, le commerce fut entravé par un système complexe de droits de douane internes qui a étranglé le commerce. L'argent public dépensé dans l’infrastructure ne fut pas aussi rentable qu'espéré. Le même résultat fut rencontré lors du New Deal, aux Etats-Unis pour tenter de juguler la crise des années 1930. Malgré les efforts de dépenses publiques, les Etats-Unis ont commencé à crouler sous la réglementation et les impôts augmentant considérablement le risque de faire des affaires : des impôts personnels plus élevés, des taxes sur les sociétés, des accises et des taxes immobilières, un contrôle des salaires et des prix; des restrictions à la production; des procès par la loi antitrust... Une amélioration de l'infrastructure ne peut pas faire revivre le commerce dans un contexte de réglementation et de taxation gouvernementales.

Ni le capital, ni le travail ne sont homogènes, le changement et le déplacement vers d'autres activités prend du temps. Une partie de l'infrastructure qui peut être utilisée à d'autres usages doit tout d'abord être vendue ou déplacée physiquement vers d'autres lieux. Le reste de l'infrastructure peut être modifié ou mis au rebut. Les travailleurs peuvent avoir besoin d'augmenter leur valeur de marché en déménageant ou en acquérant de nouvelles connaissances et compétences. En période de récession, les consommateurs réduisent généralement leurs dépenses et augmentent leurs économies, libérant ainsi des ressources nécessaires pour achever la transition vers une meilleure économie. Richard Fulmer reproche aux différents gouvernements, dont celui des Etats-Unis, d'ignorer les bases de la théorie de l'école autrichienne et de continuer de s'appuyer sur une théorie keynésienne qui a depuis longtemps fait ses preuves d'incapacité à relever le pays d'une crise économique. Les économistes keynésiens considèrent que le travail et le capital sont homogènes, des formes de morceaux agrégées. Là où les économistes autrichiens voient le capital en transition, les keynésiens estiment ce même capital comme du « capital oisif ». Aussi, les programmes keynésiens qui tentent de remettre ce capital « en activité » ne font qu'entraver ou d'arrêter la transition nécessaire.

Informations complémentaires

Publications

  • 2004, avec Robert Bradley, "Energy: The Master resource", Dubuque, Iowa: kendall/ Hunt Publishing

Littérature secondaire


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