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Parachute doré

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Un parachute doré, parachute en or (ou en anglais golden parachute) est une clause contractuelle entre un dirigeant d'une société anonyme et l'entreprise qui l'emploie et qui fixe les indemnités versées lors d'une éviction suite à un licenciement, une restructuration, une fusion avec une autre société ou même lors d'un départ programmé de l'intéressé. Ces indemnités vont en complément des indemnités légales auxquelles l'intéressé peut par ailleurs prétendre.

L'indignation du grand public envers les dirigeants qui bénéficient de « parachutes dorés » touche à un aspect marginal du capitalisme, qui ne concerne que les grandes entreprises, et qu'on peut imputer à l'aveuglement des actionnaires.

Citations

  • Je suis tout à fait d'accord que certains parachutes dorés sont particulièrement choquants, mais précisément je crois qu'ils sont contraires à l'esprit traditionnel du capitalisme, puisqu'il est bien entendu qu'un PDG est en principe révocable ad nutum (c'est à dire à n'importe quel moment), et sans aucune indemnité, contrairement à un salarié. Par conséquent, les parachutes dorés sont une déviation par rapport au capitalisme. Ceci dit, il faut faire des distinctions : si les actionnaires acceptent d'embaucher un dirigeant en lui promettant, lorsqu'il part après avoir rendu de grands services, une rémunération importante, il est tout à fait légitime d'honorer le contrat en question : c'est après tout la responsabilité des actionnaires de savoir ce qu'ils désirent payer à leur dirigeant de manière à ce que l'entreprise soit bien gérée. Ce qui est choquant, ce sont les cas où un président est remercié par son conseil d'administration précisément parce qu'il a failli à sa tâche et où il prétend recevoir un "parachute doré". (Pascal Salin)
  • Les parachutes dorés viennent de grandes entreprises où le président est en fait une sorte de fonctionnaire et où il nomme dans le conseil d'administration des membres qui lui sont proches et n'exercent pas bien leur fonction de contrôle. (Pascal Salin)
  • Si l’on peut présumer que les actionnaires agissent dans l’intérêt de leur société, et donc qu’en accordant des avantages, même très élevés, à des dirigeants, ils pensent réellement obtenir de lui la contrepartie de leur investissement, il est beaucoup plus douteux qu’il en soit de même des hommes politiques, lorsqu’ils définissent la rémunération de dirigeants d’entreprises publiques. Il est notoire que les critères liés à l’affiliation politique, à l’échange de services rendus, et à tout ce qui constitue les défauts du « capitalisme de connivence » pèsent beaucoup plus dans la balance que l’intérêt réel de l’État actionnaire. (Thierry Afschrift, Libres !!)

Liens externes

Voir aussi


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