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Morris J. Markovitz
Morris J. Markovitz est une personnalité estimée pour son expertise financière. Il a fourni ses analyses expertes et ses connaissances économiques au site The Speculator's Edge ainsi qu'à la revue The Freeman. Élevé dans la trépidante ville de New York, il s'est imposé comme une figure éminente dans le monde de la finance. En tant qu'unique actionnaire, directeur et responsable de Mercury Management Associates, Inc.[1], il a démontré son expertise et son leadership dans la gestion des activités financières.
Biographie
Le parcours de Morris Markovitz dans le secteur financier s'étend sur plusieurs décennies, marqué par des réalisations remarquables et des postes influents. Avant de fonder Mercury Management Associates, Inc., il a exercé en tant que Conseiller en Trading de Matières Premières (CTA) en tant qu'entrepreneur individuel, à partir d'octobre 1988.
D'août 1988 à octobre 1988, Morris Markovitz a occupé le poste de président et directeur général de Balfour Maclaine Advisors, Inc., un conseiller en trading de matières premières enregistré. Avant cela, il a occupé les mêmes fonctions au sein de l'entité précédente de Balfour Maclaine Advisors, Inc., également connue sous le nom de Mercury Management Associates Inc., de septembre 1986 à août 1988. Avant de travailler chez Balfour Maclaine Advisors, Inc., Markovitz a été Senior Trader chez A.C. Israel Enterprises, Inc., une société d'investissement privée, de janvier 1983 à octobre 1986. Ses responsabilités comprenaient la recherche et le trading dans un large éventail de matières premières.
Le parcours professionnel de Morris Markovitz comprend également son passage chez Commodities Corporation, une société de trading de matières premières renommée. De novembre 1974 à décembre 1982, il a été employé par Commodities Corporation, où il a joué un rôle clé dans la recherche et le trading de diverses matières premières. Son expertise et son dévouement ont conduit à sa nomination en tant que vice-président principal chargé d'un groupe de recherche et de trading en 1979.
En plus de son expertise financière, Morris Markovitz bénéficie d'une solide formation académique. Il est titulaire d'un diplôme en physique du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT). Avant de se lancer dans le monde de la finance, il a travaillé en tant que programmeur scientifique au Charles Stark Draper Laboratory du MIT. Notamment, il a fait partie de l'équipe qui a conçu et développé le système de guidage pour les vaisseaux spatiaux du projet Apollo de la NASA.
Publications
Les contributions de Markovitz vont au-delà de ses activités professionnelles. Il est l'auteur de deux livres remarquables qui ont suscité l'attention au sein de la communauté financière. En 1977, il a publié "Amos Hostetter: A Successful Speculator's Approach to Commodities Trading". Ce livre offre un résumé détaillé de la philosophie de trading et des techniques utilisées par le légendaire spéculateur de matières premières, Amos Hostetter. L'association étroite de Markovitz avec Hostetter lors de leurs mandats respectifs chez Commodities Corporation apporte une profondeur significative aux idées exposées dans le livre.
En 1993, le livre de Markovitz intitulé "How to Beat the Street with Plan Z" a été publié par John Wiley & Sons, Inc. Cette publication a introduit une stratégie d'investissement novatrice pour les obligations à coupon zéro et a remis en question la croyance largement répandue en l'efficacité du "dollar-cost-averaging". Le livre présente également une nouvelle stratégie d'investissement générale spécifiquement adaptée au marché des obligations à coupon zéro, dépassant les rendements des stratégies traditionnelles telles que la "gestion dynamique".
Reconnaissance publique et présence médiatique
Ses points de vue sur les marchés financiers et des matières premières spécifiques, ainsi que ses perspectives économiques "macro", ont été présentés dans des revues économiques de premier plan et divers médias. Ses idées ont été sollicitées par des publications telles que BARRON'S Magazine, Wall Street Journal, Investor's Business Daily et USA Today. Il est également apparu sur des chaînes de télévision renommées telles que CNN, CNBC et CBS-TV, où il a partagé ses analyses et ses prédictions.
De plus, Morris Markovitz rédige régulièrement une lettre mensuelle sur les marchés, offrant des informations précieuses à ses lecteurs. Il rédige également la lettre de conseil en couverture de risque de Mercury, fournissant des orientations stratégiques sur le marché boursier. De plus, il propose des services de consultation économique, mettant à profit son expertise pour aider les particuliers et les organisations à prendre des décisions financières éclairées. De temps en temps, il intervient en tant que conférencier, partageant ainsi ses connaissances et ses expériences avec le public.
Idées
Le débat sur la nature du meilleur système bancaire
En 1988, Morris Markovitz s'est introduit dans le débat de l'école autrichienne sur la nature du meilleur système bancaire pour une véritable société de laissez-faire. Il a publié un article dans la revue The Freeman, "Système de réserve bancaire fractionnaire contre Système de réserve bancaire de 100 %". Cette question, qui suscite des conflits au sein de l'école autrichienne, revêt une importance cruciale puisque les points de vue s'opposent. Toutefois, Morris Markowitz identifie une lacune logique à la base des deux arguments qui s'imposent : d'un côté les tenants du système de réserve bancaire fractionnaire et de l'autre les tenants du système de réserve à 100%.
Résumé du point de vue des partisans du système de réserve à 100 %
Les partisans des réserves à 100 % adoptent un point de vue qui met l'accent sur l'interdiction de la force dans une société libre. Selon eux, la fraude est une forme de force qui doit être proscrite. Ils considèrent que le système de réserve fractionnaire, qui promet de payer une somme en espèces supérieure à celle réellement disponible, constitue une fraude. Par conséquent, les partisans des réserves à 100 % affirment que le système de réserve fractionnaire n'a pas sa place dans une société libre.
Ils soulignent que dans une société où la force est bannie, les promesses doivent être respectées et les individus ne devraient pas être trompés quant à la disponibilité réelle des fonds. Selon eux, le système de réserve fractionnaire induit en erreur les détenteurs de dépôts en leur faisant croire qu'ils peuvent retirer la totalité des fonds à tout moment, alors que la banque ne détient qu'une fraction des montants promis.
Les partisans des réserves à 100 % soutiennent que la fraude inhérente au système de réserve fractionnaire ne peut être tolérée dans une société véritablement libre. Ils mettent l'accent sur l'importance d'appliquer des principes moraux stricts et de garantir l'intégrité des transactions financières pour préserver la confiance des individus dans le système bancaire. Selon eux, une société libre devrait se baser sur des principes de transparence, de vérité et de respect des promesses faites aux déposants. Par conséquent, ils rejettent l'idée d'inclure la banque à réserve fractionnaire dans un tel système, considérant qu'elle contrevient à ces principes fondamentaux.
Résumé du point de vue des partisans de la réserve fractionnaire
Les partisans de la réserve fractionnaire adoptent un point de vue qui met l'accent sur les principes du marché libre et la liberté individuelle. Selon eux, les banques ont le droit d'émettre des billets qui ne sont pas entièrement adossés à des réserves en espèces à 100%. Ils soutiennent que dans une économie de marché libre, chacun devrait être libre de faire ce qu'il veut tant qu'il n'utilise pas la force contre autrui. Cela inclut les banques, qui devraient être autorisées à émettre des billets qui ne sont pas entièrement couverts par des réserves en espèces.
Les partisans de la réserve fractionnaire font une comparaison entre les billets de banque moins bien adossés et les billets promissoires individuels. Ils soulignent que les billets de banque émis par des banques moins bien adossées circuleront avec une décote plus importante que les billets mieux adossés. Selon eux, une promesse de paiement au porteur n'a pas besoin d'être adossée à 100% à tout moment. Sinon, une reconnaissance de dette émise par un individu qui ne possède pas d'or, mais qui s'attend à recevoir un salaire en or dans les semaines à venir, serait tout aussi coupable de fraude. Ils affirment que cela n'est clairement pas le cas, et pourtant, les partisans de la réserve fractionnaire concluent qu'il n'y a pas de différence de principe entre une reconnaissance de dette individuelle non adossée et un billet de banque adossé de manière fractionnaire.
En résumé, les partisans de la réserve fractionnaire montrent que les partisans des réserves à 100 % qualifient à tort leurs arguments de fraude. Ils soutiennent que les principes du marché libre permettent aux banques d'émettre des billets qui ne sont pas entièrement adossés à des réserves en espèces, et qu'il n'y a rien de mal à cela. Ils s'opposent à l'interdiction des billets partiellement adossés, arguant que chaque individu est libre d'accepter ou de refuser ces billets en fonction de leur niveau de confiance et de leur perception du risque financier.
Reconnaissance de la gravité du débat
Le débat suscite une prise de conscience de la gravité de la situation de la part des deux camps. Chaque camp considère que l'autre commet des transgressions morales importantes en défendant sa position. La tension morale est palpable, car chaque camp est convaincu que l'autre camp porte atteinte à des principes fondamentaux. Morris Markovitz considère que les deux camps se retrouvent dans l'incapacité de réfuter les arguments de l'autre de manière convaincante. Malgré les tentatives de chaque côté pour défendre sa position de manière cohérente, les arguments se heurtent et aucune réfutation définitive n'émerge. Cette impasse renforce la complexité du débat et rend difficile la recherche d'un consensus.
La frustration est un élément récurrent dans ce débat. Périodiquement, le débat refait surface au sein de l'école autrichienne, et chaque camp réaffirme ses arguments de manière logique et cohérente. Toutefois, aucune des parties n'arrive à réfuter de manière concluante les arguments de l'autre. Cette frustration conduit souvent à une impasse et le débat s'essouffle sans véritable résolution. Chaque camp tente d'entretenir une attitude cordiale envers l'autre, mais en raison de l'implication de questions morales, le débat reste un obstacle à un réel échange constructif entre les deux factions. Les enjeux moraux en jeu rendent difficile la recherche d'une compréhension mutuelle et d'une solution commune.
Identification de la subtile erreur : "L'accord sur le package intellectuel"
Morris Markovitz identifie une erreur subtile qu'il appelle "The intellectual package dealing" (L'accord sur le package intellectuel) comme étant à l'origine de la confusion dans le débat. Le "package dealing" se réfère à l'association inappropriée de deux concepts différents sous un seul et même label. Cette erreur peut être utilisée délibérément pour tromper ou causer de la confusion. Dans le cas présent, les deux camps ont accepté implicitement le même "package deal". Mais, selon Morris Markovitz, il est essentiel de séparer les deux concepts distincts à l'intérieur du terme "système bancaire". Une fois cette séparation effectuée, les différences d'opinions disparaissent.
Selon Markovitz, il ne s'agit pas de s'entendre sur des réglementations étatiques, mais plutôt sur des définitions légales qui permettent de distinguer clairement les deux concepts, de clarifier leurs différences et de servir de base pour une action en justice en cas de publicité trompeuse par exemple, lors d'une opération de prêt.
Les partisans des réserves à 100% peuvent accepter la présence de la réserve fractionnaire en tant qu'activité de prêt, tout en s'assurant que cette activité est clairement définie et séparée de la fonction de dépôt sécurisé. Les billets émis par les banques pratiquant la réserve fractionnaire ne circuleraient probablement pas comme de la monnaie, mais plutôt comme des billets à intérêt, similaires aux instruments financiers commerciaux actuels.
En résumé, en identifiant l'erreur du "package dealing" et en séparant les deux concepts distincts à l'intérieur du terme "système bancaire", les différences d'opinions peuvent être éliminées, selon Morris Markovitz. Cela permettrait d'établir des définitions légales claires et de garantir un système monétaire et de crédit qui satisfait les exigences des deux camps.
La distinction entre les deux fonctions de la banque
Pour Morris Markovitz, il est essentiel de distinguer les deux fonctions de la banque pour clarifier le débat sur le système bancaire : la fonction de dépôt sécurisé et la fonction de courtage en prêts.
La première fonction de la banque est celle du dépôt sécurisé. Elle permet aux individus de déposer leurs valeurs en espèces dans une institution bancaire dans le but de les conserver en toute sécurité.
Lorsqu'un client effectue un dépôt, la banque émet un reçu d'entrepôt ou un billet de dépôt qui représente la valeur monétaire déposée. Ces documents servent de preuve de dépôt et peuvent être utilisés ultérieurement pour effectuer des transactions ou des retraits.
La fonction de dépôt sécurisé est régie par des lois contre la fraude qui visent à protéger les intérêts des déposants. Ces lois obligent les banques à respecter certaines normes de sécurité et de transparence dans la gestion des dépôts de leurs clients. Elles offrent également des recours légaux aux déposants en cas de fraude ou de mauvaise conduite de la part de la banque.
Cette fonction de dépôt sécurisé est essentielle dans une société où les individus souhaitent protéger leurs économies et leurs biens de valeur. Elle offre une tranquillité d'esprit en garantissant que les fonds déposés sont conservés en toute sécurité et sont accessibles aux déposants lorsque nécessaire.
En résumé, la fonction de dépôt sécurisé permet aux individus de confier leurs valeurs en espèces à une banque dans le but de les conserver en toute sécurité. Elle est réglementée par des lois contre la fraude et offre des garanties de protection aux déposants.
La deuxième fonction de la banque est celle du courtage en prêts. En tant que courtiers, les banques acceptent les dépôts des clients et leur versent des intérêts en retour.
Une fois que les dépôts sont effectués, les banques utilisent ces fonds pour accorder des prêts à d'autres emprunteurs. Les prêts sont généralement accordés à des taux d'intérêt plus élevés que ceux versés aux déposants, ce qui permet à la banque de réaliser un profit en tirant avantage de la différence entre les taux d'intérêt.
Cette fonction de courtage en prêts est essentielle dans l'économie, car elle permet de mobiliser les ressources financières des déposants pour financer les projets et les besoins en capital des emprunteurs. Les banques jouent un rôle clé en facilitant le processus de prêt en mettant en relation les déposants et les emprunteurs, tout en gérant les risques liés à ces transactions.
Cependant, il est important de noter que cette fonction de courtage en prêts comporte également des risques. Les banques doivent évaluer la solvabilité des emprunteurs et s'assurer que les prêts accordés seront remboursés. En cas de défaut de paiement, cela peut avoir un impact sur la stabilité financière de la banque et sur les intérêts des déposants.
En résumé, la fonction de courtage en prêts des banques consiste à accepter les dépôts des clients et à leur verser des intérêts, tout en utilisant ces fonds pour accorder des prêts à d'autres emprunteurs à des taux d'intérêt plus élevés. Cette fonction permet la mobilisation des ressources financières et le financement de projets, mais comporte également des risques liés à la solvabilité des emprunteurs et à la stabilité financière de la banque.
Dans le système bancaire actuel, nous indique Morris Markovitz, les deux fonctions sont souvent combinées, ce qui laisse aux citoyens peu de choix. Ils sont contraints de déposer leur argent dans une institution bancaire qui agit à la fois comme entrepôt sécurisé et courtier en prêts. Cette combinaison forcée est perçue comme une erreur par les deux camps. Dans une société libre, les individus devraient avoir la possibilité de choisir s'ils souhaitent simplement déposer leurs valeurs en espèces dans un entrepôt sécurisé ou s'ils veulent prêter leur argent à des fins d'investissement, acceptant ainsi les risques liés à ces prêts.
En reconnaissant la distinction entre ces deux fonctions et en éliminant l'obligation de les combiner, il serait possible de garantir une plus grande liberté de choix pour les citoyens. Cela permettrait de répondre aux besoins des individus qui cherchent une sécurité pour leurs dépôts, tout en permettant aux banques de fonctionner en tant que courtiers en prêts sans recourir à des pratiques trompeuses.
La nécessité de définitions claires et de séparation dans une économie libre
Pour éviter les confusions et les problèmes liés à la combinaison des deux fonctions de la banque, Morris Markovitz préconise d'établir des définitions claires et de séparer les deux types de banque dans une économie libre.
Pour Morris Markovitz, il est nécessaire d'établir des définitions juridiques qui permettent de distinguer clairement la fonction de dépôt sécurisé de la fonction de courtage en prêts. Ces définitions devraient clarifier les différences entre les deux fonctions et établir les principes régissant chacune d'entre elles. Cela permettrait de dissiper toute confusion et d'assurer une compréhension commune des rôles et des responsabilités de chaque fonction.
Lorsque les banques exercent leurs activités de courtage en prêts, Morris Markovitz convient qu'il est important de prévenir toute publicité trompeuse. Les définitions juridiques claires permettraient de définir les limites et les obligations des banques dans la promotion de leurs services. En cas de publicité trompeuse ou de pratiques frauduleuses, les clients auraient des recours juridiques pour obtenir réparation et protéger leurs intérêts.
Dans une économie libre, ajoute Morris Markovitz, les deux fonctions de la banque, à savoir le dépôt sécurisé et le courtage en prêts, devraient être permises. Cependant, il est crucial de les séparer clairement et de les identifier correctement. Cela permettrait aux individus de choisir librement s'ils souhaitent simplement déposer leurs valeurs en espèces dans une banque pour une conservation sécurisée ou s'ils préfèrent prêter leur argent et accepter les risques liés aux prêts. Une séparation claire des deux fonctions garantirait également que les banques exercent leurs activités de manière transparente et éthique, tout en permettant aux clients de faire des choix éclairés.
En conclusion, dans une économie libre, pour Morris Markovitz, il est essentiel d'établir des définitions claires et de séparer les deux fonctions de la banque. Cela permettrait d'éviter les confusions, de protéger les intérêts des clients et de garantir que chaque fonction puisse être exercée dans le respect des principes de transparence et de liberté de choix.
Résolution du problème et système équilibré
Pour parvenir à une résolution satisfaisante, Morris Markovitz comprend qu'il est nécessaire de mettre en place un système équilibré qui répond aux besoins des deux camps et respecte les principes de liberté et de transparence.
En éliminant les lois sur le cours légal, le marché peut différencier entre une bonne et une mauvaise monnaie. Sans contrainte légale, les billets émis par les banques qui ne sont pas entièrement garantis devront montrer leur véritable nature sur le marché. La bonne monnaie chassera la mauvaise monnaie. Cela permettrait d'éviter que de mauvais billets circulent comme de l'argent et de protéger les intérêts des utilisateurs.
En éliminant les lois sur le cours légal, on permettrait aux individus de décider librement s'ils souhaitent accepter ou non des billets partiellement garantis. Les banques seraient alors obligées de montrer clairement la nature fractionnaire de leurs billets, qui seraient perçus comme des titres de créance similaires à des effets de commerce. Ainsi, personne ne serait obligé d'accepter ces billets, à moins qu'ils ne soient prêts à prendre le risque financier associé.
Dans un système équilibré, où les deux fonctions de la banque sont séparées, il serait possible de voir la circulation des billets entièrement garantis en tant que monnaie. Ces billets, émis par des banques proposant des entrepôts sécurisés, représenteraient une monnaie sûre et pleinement soutenue. Les individus qui recherchent une sécurité maximale pourraient déposer leurs valeurs en espèces dans ces entrepôts et utiliser les billets émis en retour pour effectuer des transactions.
Il est envisageable qu'une institution propose à la fois les services d'entrepôt sécurisé et de courtage en prêts. Cependant, il est crucial de ne pas mélanger les deux fonctions dans un même système. Tout comme nous avons aujourd'hui des fonds d'investissement distincts pour les marchés monétaires et obligataires, une institution unique pourrait offrir ces deux services de manière séparée. Les clients pourraient choisir d'utiliser uniquement le service d'entrepôt sécurisé ou d'investir leurs fonds via la fonction de courtage en prêts, selon leurs besoins et préférences.
En séparant clairement les fonctions de la banque et en reconnaissant leurs différences, selon Morris Markovitz, il serait possible de satisfaire les exigences des deux camps. Les partisans de la réserve à 100 % pourraient bénéficier d'une monnaie sûre et stable émise par des institutions proposant des entrepôts sécurisés, tandis que les partisans de la réserve fractionnaire pourraient continuer à utiliser la fonction de courtage en prêts pour investir leurs fonds. Cette approche permettrait de garantir une plus grande liberté de choix et de répondre aux besoins variés des individus dans une économie libre.
En conclusion, la résolution de ce débat réside dans la mise en place d'un système équilibré qui sépare les fonctions de la banque et respecte les principes de liberté et de transparence. En permettant la différenciation entre une bonne et une mauvaise monnaie, en éliminant les lois sur le cours légal, en soutenant la circulation des billets entièrement garantis et en offrant des options distinctes pour les services d'entrepôt sécurisé et de courtage en prêts, il est possible de satisfaire les exigences des deux camps et de favoriser un système bancaire équilibré et efficace.
Informations complémentaires
Publications
- 1974, "Is Inflation Here to Stay?", The Freeman, April, Vol 24, n°4, pp238-242 (L'auteur explique qu'un marché privé sans restriction offre les meilleures chances d'obtenir de meilleurs logements pour les moins nantis.)
- 1988, "Fractional versus 100% Reserve Banking. The advantages of a free market money and credit system", The Freeman, June, Vol 38, n°6, pp238-242 (Morris Markovitz a réalisé une recherche sur les politiques monétaires qui causent l'inflation et entrevoit les perspectives d'un remède.)
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- ↑ Située au 50 Broadway, Suite 3700, New York, N.Y. 10004, Mercury Management Associates, Inc. constitue le centre névralgique des activités professionnelles de Morris Markovitz.