Vous pouvez contribuer simplement à Wikibéral. Pour cela, demandez un compte à adminwiki@liberaux.org. N'hésitez pas !


Modèle:Actualités:Lumière/11 2007

De Wikiberal
Aller à la navigation Aller à la recherche

Délocalisations

Une erreur fréquente que font ceux qui ne comprennent pas le marché et la nature de l'échange consiste à affirmer que « le marché ne profite qu'aux plus compétitifs ».

Par exemple, la mondialisation rend les coûts de production moins élevés dans certains pays où le coût de la main d'œuvre est plus faible et les rigidités du marché du travail moindres (moins de règlementation). Ce n'est cependant pas toujours le cas, ces pays peuvent également abriter en leur sein des compétences qui n'existent plus dans les pays développés.

De nombreux pays souvent pauvres profitent de ce phénomène de mondialisation qui leur permet de poursuivre leur ascension économique.

Dans les délocalisations d'entreprises (et donc d'emplois), il y a ce qu'on voit et ce qu'on voit pas (pour paraphraser Frédéric Bastiat).

  • ce qu'on voit : des emplois perdus dans le secteur objet de délocalisations, en raison de la concurrence mondiale.
  • ce qu'on voit pas : lorsque le consommateur achète par exemple un produit importé à un prix plus bas que celui qu'il aurait payé pour un produit national, il bénéficie d'un pouvoir d'achat supplémentaire qu'il pourra utiliser pour l'achat d'autres produits ou services.

Or, souvent la structure de ces achats supplémentaires se déplace aussi vers des services, par exemple santé, culture, loisirs qui sont en grande partie produits nationalement.

On s'enrichit ainsi à faire faire par d'autres ce que nous ferions à prix plus élevé. C'est typiquement une relation gagnant-gagnant dans le cadre d'une division du travail à l'échelle mondiale, qui illustre bien la loi des avantages comparatifs.