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Modèle:Écologie:Lumière/10 2007

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On en est arrivé à un principe de précaution qui exige qu'on ne tienne compte des risques que de l'un des deux termes d'une alternative — celui que l'arbitraire politique aura désigné. Quand ce "principe"-là ne disait pas encore son nom, il avait entre autres conduit à rendre obligatoire l'emploi de l'amiante dans le bâtiment (origine : François Guillaumat, thèse, p.74.). Aujourd'hui, au nom de ce même principe, on désamiante à grands frais les bâtiments concernés, alors que leur "dangerosité", aux dires des géologues, est insignifiante.

Le principe de précaution contient une contradiction interne : on prétend éviter grâce à ce principe les risques incertains, mais le fait d’imposer ce principe comporte justement un risque incertain, celui d’empêcher l’émergence des solutions à certaines catastrophes qui auraient pu être évitées grâce à des innovations ou des découvertes rendues impossibles par l'application même du principe. Une multitude de découvertes (le feu, le Nouveau monde, la radiologie, les antibiotiques, etc.) auraient été impossibles si un "principe de précaution" avait existé aux époques respectives où elles sont apparues.

Le but est pour les hommes politiques d'échapper à leur responsabilité, de justifier le protectionnisme, de préférer l'ignorance et la pauvreté à la prise de risque, de mettre en avant le faux concept de "responsabilité collective" (responsabilité que l'humanité présente aurait vis à vis des générations futures) pour nier les droits individuels et accroître le rôle de l'Etat (garant de l'irresponsabilité institutionnelle).