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Merryle Stanley Rukeyser

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Merryle Stanley Rukeyser
Journaliste financier

Dates 1897-1988
MerryleRukeyser.png
Tendance Libéral classique
Nationalité États-Unis États-Unis
Articles internes Autres articles sur Merryle Stanley Rukeyser

Citation
Interwikis sur Merryle Rukeyser

Merryle Stanley Rukeyser, né le 3 janvier 1897 à Chicago et décédé le 21 décembre 1988 à New York, est un journaliste et un enseignant américain en finance et en économie.

Biographie

Il grandit à Manhattan et sort diplômé de l'école Pulitzer de l'université Columbia en 1915. Quatre ans plus tard, il obtient un Master en économie de la même université. Il devient journaliste financier, d'abord pour le New York Tribune (1920-1923) et le New York Evening Journal (1923-1926). En 1924, il écrit un livre The Common Sense of Money and Investments. En 1930, il rejoint le corps professoral de l'école supérieure de journalisme de l'université de Columbia, où il reste jusqu'en 1935. Dans le même temps, il écrit la chronique financière syndiquée « Everybody's Money », apparaissant quotidiennement dans 110 journaux différents. Il était considéré comme l'un des observateurs de marché les plus respectés en Amérique. Il a été fréquemment invité dans les années 1980 à l'émission télévisée animée par son fils, Louis « Wall Street Week avec Louis Rukeyser ».

Prises de position

Le clientélisme des policiticiens mee-too-istes

Dans un article publié en juillet 1959, dans la revue The Freeman, Merryle Stanley Rukeyser condamne « la philosophie du flou » des candidats politiques qui disent oui à tout (« me-too », sans rapport avec le mouvement du même non au XXIe siècle). Par cette interpellation, il reproche aux candidats politiques d'apporter de la confusion plutôt que de la clarté dans leurs discours. En faisant du syncrétisme, c'est-à-dire en ajoutant à son programme toutes les propositions qui sont populaires, il fait croire à son auditoire que lui-aussi dispose de toutes les propositions de ses adversaires dans son escarcelle. Ils privent ainsi l'électeur d'une claire reconnaissance des valeurs intrinsèquement supérieures, fondées sur la sauvegarde des libres choix de l'individu. Rukeyser reproche notamment l'astuce sémantique qui consiste à dénommer une « économie mixte » une économie interventionniste pour rendre plus acceptable le programme d'une économie collectiviste. Cette confusion de langage devrait être éclaircie par la définition d'une économie mélangeant liberté et innombrables réglementations. Il y a donc d'un côté les hommes d'État responsables qui essaient de manière objective de permettre un flux honnête d'informations vers les citoyens, sur lequel des décisions intelligentes peuvent être fondées. Et de l'autre côté, les politiciens « me-too-istes », diffusant leurs messages différenciés selon les canaux d'information et qui tendent à altérer la force et la valeur essentielle d'un système de libre choix. Ils se remarquent par leurs efforts intellectuels à ne pas dire les vérités désagréables aux électeur, comme le fait, par exemple, que pour chaque avantage gouvernemental il y a un coût compensatoire subi par la population et qui sabote la nation dans son entier.

L'intégrité dans la vie publique, explique Merryle Stanley Rukeyser, offre de l'espoir à ceux qui remettent en question l'hypothèse démagogique facile selon laquelle, dans la ruée vers les votes, l'analyse intelligente des problèmes est interdite. Les candidats qui disent uniquement ce qui rapporte des votes, exploitent la naïveté du public en divisant les groupes entre « les bons » et « les méchants ».

Les actions irresponsables des politiciens

Dans son article écrit en janvier 1971 dans la revue The Freeman, « La poussée créatrice du capitalisme », Merryle Stanley Rukeyser montre les énormes potentiels d'un marché de libre choix pour accélérer la productivité. Cela implique un sens de responsabilité des politiciens en matière économique. Comme aime à le rappeler l'auteur, celui qui a assassiné son père et sa mère ne peut plaider la clémence au motif qu'il est orphelin. Par exemple, dans le secteur immobilier, il est inconvenant pour le politique de bloquer les loyers même si la population réclame cette solution pour améliorer son pouvoir d'achat. De même, une augmentation arbitraire des salaires dans la construction, très éloignée du niveau de la productivité, entraîne des coûts prohibitifs qui se répercutent sur le marché de l'immobilier. L'utilisation persistante de telles approches non économiques a pour effet de détériorer le secteur de l'immobilier et de rendre mort-née la construction de nouveaux logements indispensables à la population pauvre et à la classe moyenne. Placer le propriétaire entre le locataire précaire et l'inflation galopante déclenche automatiquement des pénuries. Mais les mal informés, à la recherche de boucs émissaires, ne voient pas que lorsqu'ils plaident pour la fixation de plafonds sur les loyers sans évaluation des coûts correspondants ne font qu'aggraver la situation de la précarité du logement des plus pauvres. Aussi, Merryle Stanley Rukeyser déclare que le chaos dans l'immobilier ne témoigne pas des faiblesses du marché libre. Au contraire, il découle de décennies d'ingérence bureaucratique dans le fonctionnement d'un marché libre.

Publications

  • 1924, "The Common Sense of Money and Investments", Simon and Schuster
  • 1930, "Investment And Speculation", New York: Alexander Hamilton Institute
  • 1940, "Financial Security in a Changing World", Greenberg Publisher
  • 1945, "The Quest For Economic Security Through Guaranteed Employment"
  • 1963,
    • a. "The Attack On Our Free Choice: A Forthright Appraisal Of The State Of Our Nation: Sensible Government Regulation Vs. Unbridled Regimentation", New York: Monarch Select Books
    • b. "The Kennedy Recession", New York: Monarch Select Books
  • 1969, "Collective Bargaining. The Power To Destroy. New And Better Ways To Industrial Peace", New York: Delacorte Press


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