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Maxwell Anderson

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Maxwell Anderson (1888-1959) était un dramaturge, auteur et journaliste américain renommé du XXe siècle. Il est principalement connu pour ses contributions au théâtre américain, ayant écrit de nombreuses pièces de théâtre à succès. Il a été honoré avec des prix prestigieux, dont le prix Pulitzer. Anderson a abordé une variété de thèmes dans ses œuvres, allant de la politique à la philosophie, et il a eu un impact significatif sur le monde du théâtre aux États-Unis. Bien que ses œuvres ne soient pas principalement associées au libéralisme et au libertarianisme, certaines de ses expériences et idées peuvent être interprétées à travers le prisme de la liberté individuelle et de la défense des droits fondamentaux. Sa carrière et ses contributions à la littérature et au théâtre offrent des aperçus de thèmes plus vastes liés à la liberté d'expression, à la créativité artistique et à la remise en question des normes sociétales.

La liberté d'expression

La liberté d'expression était un thème important dans la vie et la carrière de Maxwell Anderson. Il a fait preuve de courage en abordant des sujets controversés et en utilisant un langage franc dans certaines de ses pièces de théâtre (comme on peut le voir dans What Price Glory), ce qui a parfois entraîné des conséquences négatives pour lui sur le plan professionnel. Son engagement en faveur de la liberté d'expression était en accord avec les principes libéraux et libertariens, qui insistent sur la protection des droits individuels, y compris le droit de s'exprimer librement, sans crainte de répression.

L'expérience d'Anderson avec la censure et sa résistance aux tentatives de restreindre la liberté artistique reflètent son engagement envers la liberté de parole et la liberté de la presse. Cette lutte contre la censure est en accord avec les principes libertariens, qui mettent l'accent sur la protection de la liberté d'expression et s'opposent à toute forme de censure gouvernementale. Anderson a contribué à défendre la liberté de parole à travers ses expériences et son travail, même si ses œuvres ne sont pas directement associées au libertarianisme.

La défense de l'individu

Maxwell Anderson a montré des signes de défense de l'individualisme à travers ses choix de carrière et d'engagements personnels. Son soutien aux objecteurs de conscience pendant la Première Guerre mondiale illustre son respect pour la capacité des individus à suivre leur propre conscience et à prendre des décisions en accord avec leurs convictions personnelles, même lorsque cela allait à l'encontre des normes sociales ou des attentes du gouvernement.

L'individualisme est un principe fondamental du libertarianisme, mettant en avant la liberté de l'individu de faire ses propres choix, tant que ces choix ne portent pas préjudice à autrui. Cela inclut le droit de s'opposer aux guerres ou aux politiques gouvernementales controversées, comme Anderson l'a fait en soutenant les objecteurs de conscience.

En mettant en avant l'autonomie et l'autodétermination de l'individu, Maxwell Anderson a contribué à promouvoir l'importance de la liberté individuelle, une valeur chère aux libertariens. Même si ses œuvres ne sont pas directement associées au libertarianisme, son engagement en faveur de l'individualisme peut être interprété comme une forme d'adhésion aux principes libéraux et libertariens.

L'esprit créatif et entrepreneurial chez Maxwell Anderson

Maxwell Anderson a contribué à mettre en lumière l'importance de la créativité individuelle et de l'esprit entrepreneurial à travers sa carrière et ses collaborations artistiques.

La créativité individuelle a été un élément central de son travail en tant que dramaturge. Ses pièces de théâtre ont souvent abordé des sujets controversés et des thèmes profonds, démontrant sa capacité à explorer des idées originales et à remettre en question les conventions de son époque. Sa collaboration avec d'autres artistes a également renforcé cette notion de créativité individuelle, mettant en avant le potentiel de l'individu à apporter des contributions significatives à la culture et à la société.

L'entrepreneuriat était également présent dans sa carrière, notamment à travers sa collaboration avec le compositeur Kurt Weill pour la création de comédies musicales telles que Knickerbocker Holiday et Lost in the Stars. Cette entreprise créative reflète un esprit entrepreneurial, où des artistes s'associent pour produire des œuvres innovantes et originales. Les libéraux et les libertariens accordent une grande importance à l'entrepreneuriat et au secteur privé en tant que moteurs de l'innovation et de la croissance économique, et les collaborations artistiques d'Anderson illustrent ces idées.

Bien qu'Anderson n'ait pas été un défenseur déclaré du libertarianisme, les thèmes de créativité individuelle et d'entrepreneuriat qui se dégagent de sa carrière et de ses collaborations peuvent être associés à des valeurs libertariennes, telles que l'individualisme, l'autonomie et l'importance du secteur privé dans la société.

La promotion d'un gouvernement limité

Le préambule de Maxwell Anderson à son œuvre Knickerbocker Holiday contient plusieurs déclarations et idées en accord avec les principes libéraux ou libertariens. Bien que son occupation principale ait été dramaturge, le préambule reflète ses opinions sur le gouvernement et la société qui font écho à la pensée libertarienne.

  • 1. Scepticisme envers l'État. Maxwell Anderson exprime la croyance que les gouvernements sont essentiellement des groupes d'individus organisés pour vendre leur protection aux citoyens d'un territoire spécifique. Il met l'accent sur l'idée que les gouvernements ont tendance à fonctionner comme des monopoles, vendant leurs services (protection) à des prix monopolistiques. Ce scepticisme envers l'État est en accord avec la perspective libertarienne qui remet en question la nature intrinsèque de l'État et son potentiel d'abus de pouvoir.
  • 2. Anarchie vs. État. Anderson argumente que bien que l'État ne soit pas idéal, il vaut mieux que l'anarchie et l'absence de gouvernance totale. Il souligne que l'État a été inventé comme moyen de prévenir le chaos de l'anarchie absolue, suggérant qu'une forme de gouvernance est nécessaire pour maintenir la stabilité de la société. Cela reflète la perspective libérale selon laquelle, bien que l'État ait ses défauts, il joue un rôle dans le maintien de l'ordre et la protection des droits individuels. Cela ne va pas à l'encontre de la philosophie libertarienne qui considère que l'absence de l'État ne signifie pas l'absence de gouvernances locales et multiples dont les pouvoirs se chevauchent les uns avec les autres dans un système concurrentiel.
  • 3. L'homme du gouvernement défend son intérêt personnel. Maxwell Anderson caractérise l'homme ou la femme du gouvernement comme défendant une certaine forme d'intérêt personnel qui, comme tout autre intérêt, cherche à étendre et à maintenir son pouvoir. Il affirme que l'État devient un monopole du crime et peut potentiellement nuire à la civilisation qu'il gouverne, à moins que des contrôles et des limites claires ne soient imposés à ses activités. Cette opinion est en accord avec l'analyse des économistes du public choice tels que James Buchanan qui préconisent la nécessité de limiter constitutionnellement le pouvoir et la portée des hommes et des femmes de l'État pour éviter les abus d'autorité.
  • 4. Méfiance envers l'État. Maxwell Anderson fait référence à l'attitude envers le gouvernement prévalente pendant la Révolution américaine et les premières années de la république. Il suggère qu'à l'époque, il y avait une forte croyance dans la nécessité de se méfier du gouvernement, de le surveiller constamment et d'imposer des limites claires à son autorité. Cette méfiance envers le gouvernement fait écho au principe libéral du gouvernement limité et de l'importance des contre-pouvoirs sur le pouvoir de l'État.
  • 5. La Constitution des États-Unis comme sauvegarde. Anderson loue la Constitution des États-Unis comme un monument des Pères fondateurs engagés à protéger les droits individuels contre les abus de l'État. Il attribue le succès du gouvernement américain à la réflexion minutieuse qui a présidé à sa formation, y compris la division des pouvoirs. Il fait l'éloge de la division des pouvoirs et de la rotation des mandats en tant que mécanismes de sauvegarde contre la dictature et l'autorité arbitraire. La référence à la Constitution souligne l'importance d'un gouvernement bien structuré avec des limitations, ce qui est en accord avec les idéaux libéraux. Maxwell Anderson préconise un gouvernement constitué de femmes et d'hommes simples, et non de professionnels cyniques. Il met en avant l'avantage d'un gouvernement dirigé par des amateurs normalement honnêtes mais assez incompétents. Car il suggère que cette approche est conforme aux intentions des Pères fondateurs et préserve la liberté individuelle. Cela reflète le principe libertarien selon lequel un gouvernement composé de politiciens de carrière et d'experts peut devenir détaché des préoccupations des citoyens ordinaires.

Ce préambule de Maxwell Anderson offre une perspective qui incorpore un scepticisme envers l'État, une préférence pour un gouvernement limité et une mise en garde contre l'adoption de la planification économique. Ces idées sont en accord avec plusieurs principes et croyances libérales et libertariennes clés.

Maxwell Anderson : défenseur de la liberté individuelle et critique de l'État interventionniste

L'œuvre et les écrits de Maxwell Anderson contiennent des idées libertariennes fortes qui critiquent les excès de l'État, l'étatisme et l'érosion de la liberté individuelle.

  • 1. Dénonciation de l'État comme entreprise aux tendances dangereuses. Maxwell Anderson caractérise les membres d'un gouvernement comme des individus engagés dans une entreprise qui oscille souvent entre le gangstérisme et le terrorisme. Il critique l'hypocrisie des gouvernements qui prétendent agir pour des motifs patriotiques ou altruistes alors que leurs actions peuvent compromettre la liberté individuelle. Cette perspective correspond à la vision libertarienne de l'État comme étant une institution potentiellement dangereuse lorsqu'elle dépasse ses fonctions légitimes.
  • 2. Perte de la liberté individuelle dans une économie dominée par l'État. Anderson met en garde contre les responsabilités économiques et sociales assumées par les gouvernements qui entraînent une perte de liberté individuelle dans la pensée, la parole et l'action. Il exprime des inquiétudes concernant les systèmes économiques contrôlés par l'État et leur impact sur la liberté individuelle. Cela reflète la croyance libérale et libertarienne selon laquelle l'intervention gouvernementale dans les affaires économiques et sociales peut empiéter sur les libertés individuelles et l'autonomie personnelle.
  • 3. L'État paternaliste et le statisme. Anderson critique le concept de l'État paternaliste, où le gouvernement prend le rôle de gardien social, prenant des décisions et gérant la vie des citoyens. Il condamne cette approche, la qualifiant de statisme ou de stalinisme, soulignant qu'elle représente une trahison de la liberté. Cette perspective est en accord avec les principes libéraux et libertariens, généralement opposés à un gouvernement paternaliste et plaidant en faveur de l'autonomie individuelle et de la liberté de choix.
  • 4. Résistance au totalitarisme et à l'absolutisme bureaucratique. Anderson encourage la résistance aux mouvements gouvernementaux qui les dirigent vers le totalitarisme et l'absolutisme bureaucratique. Il met l'accent sur l'impact destructeur du contrôle gouvernemental centralisé sur les arts, les esprits et les libertés du peuple. Anderson souligne que la responsabilité de résister aux excès du gouvernement incombe au peuple. Cela correspond à l'objectif libéral et libertarien de résistance aux excès du gouvernement et de préservation des libertés individuelles et de la diversité culturelle.
  • 5. Mise en garde contre la planification économique. Anderson s'adresse aux réformateurs contemporains qui prônent la planification économique et une plus grande intervention gouvernementale. Il met en garde contre l'adoption de la planification économique et de l'ingérence gouvernementale excessive dans les affaires nationales. Il critique la transformation du gouvernement en un programme de redistribution qui cherche à acheter des voix grâce à des subventions et des avantages. Cette mise en garde est conforme à la croyance libérale et libertarienne selon laquelle la planification économique et le contrôle gouvernemental excessif peuvent entraîner des problèmes plus importants et affaiblir la liberté.
  • 6. Redistribution de la richesse et du pouvoir. Anderson reconnaît la préoccupation relative à la concentration de la richesse et du pouvoir entre quelques mains et son danger potentiel pour la civilisation et la liberté. Il met l'accent sur la nécessité de résoudre ce problème, mais il met en garde contre la solution de l'utilisation de la planification économique. Cette discussion reflète la préoccupation libérale et libertarienne pour la liberté individuelle.

Le texte de Maxwell Anderson exprime clairement ses idées libertariennes, qui mettent en avant la valeur de la liberté individuelle, le scepticisme envers le pouvoir gouvernemental et la nécessité de prévenir les ingérences de l'État dans l'autonomie personnelle. Anderson exprime des inquiétudes selon lesquelles les États-Unis se dirigent inexorablement vers un État préfabriqué, où la planification et le contrôle gouvernementaux deviennent la norme. Il suggère que cette voie met en péril l'équilibre délicat entre la liberté individuelle et l'autorité minimale nécessaire à une société tolérante. Cela correspond aux craintes libérales et libertariennes d'un État en expansion et envahissant qui empiète sur les libertés individuelles et étouffe la libre croissance des idées.

Illustration de l'érosion des libertés dans la pièce de théâtre The Golden Six

La pièce de théâtre de Maxwell Anderson, The Golden Six, se déroule dans la Rome antique et explore des thèmes liés à l'érosion de la liberté, à la concentration du pouvoir et à l'influence corruptrice du gouvernement sur les citoyens et les politiciens.

  • 1. Érosion de la liberté dans la Rome antique. La pièce se déroule dans la Rome antique, où la liberté et l'esprit républicain ont progressivement disparu au fil des siècles. Les interventions gouvernementales et la concentration du pouvoir, commençant avec Jules César, ont conduit à la destruction de la liberté et des idéaux d'une république.
  • 2. "Les Six Dorés" et l'idéal d'un gouvernement limité. Auguste, l'empereur, cherche à choisir son successeur parmi Les Six Dorés, tous fidèles à l'idée d'une république. Les Six Dorés rejettent le pouvoir absolu et prônent un regain de l'esprit républicain avec un gouvernement limité où personne ne domine un autre.
  • 3. Corruption et manipulation politique. Des morts mystérieuses et des soupçons d'empoisonnement entourent Les Six Dorés, et Auguste devient suspicieux envers sa femme, Livie. Celle-ci avoue avoir empoisonné Auguste, mais elle ne tient pas compte de son dernier souhait pour la succession et nomme son fils Tibère comme prochain empereur.
  • 4. La dégénérescence de l'Empire. L'Empire se détériore sous le règne de souverains comme Tibère et Caligula, qui incarnent la tyrannie et la débauche. Le peuple a été modelé en électeurs dépendants grâce aux largesses gouvernementales, aux provisions gratuites, aux avantages et aux divertissements.
  • 5. Plaidoyer pour la Liberté et l'esprit républicain. Claude, le dernier membre survivant des Six Dorés, est appelé à prendre le trône et plaide passionnément pour le rétablissement de la république. Il met l'accent sur les principes de la liberté, des lois écrites, de la division du pouvoir, de l'égalité des droits et de la fiscalité minimale.
  • 6. Réponse du peuple et retour à la dépendance. Le peuple, habitué à l'assistance gouvernementale et à la gouvernance centralisé, ne comprend plus le concept d'indépendance et rejette l'appel de Claude à la liberté. Il acclame la poursuite de sa dépendance et la concentration du pouvoir en Claude.

La pièce reflète une critique libérale de l'ingérence gouvernementale, de la perte des libertés individuelles et des dangers du pouvoir non contrôlé. Elle montre comment les gens peuvent devenir complaisants et dépendants du gouvernement lorsqu'ils reçoivent divers avantages et largesses. La pièce illustre la transformation malheureuse d'un peuple autrefois indépendant en une population prête à accepter un régime autoritaire. Elle montre le déclin de l'esprit républicain et la volonté d'échanger la liberté contre une sécurité fournie par le gouvernement.

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