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Louis Armand
Louis Armand | |||||
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Dates | 1905 - 1971 | ||||
Tendance | Libéral classique | ||||
Nationalité | France | ||||
Articles internes | Autres articles sur Louis Armand | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur Louis Armand | |||||
Louis Armand, né le 17 janvier 1905 à Cruseilles, en Haute-Savoie, et mort le 30 août 1971 à Villers-sur-Mer (Calvados), a été une grande figure du Corps des Mines, dirigeant d’entreprises publiques et résistant dont le nom est associé au comité Rueff-Armand.
Biographie
Ses parents étaient tous deux instituteurs. Il fait ses études secondaires au lycée du Parc à Lyon, et est reçu à l'École Polytechnique 14e sur 225 en 1924 ; il en sort deuxième et choisit le Corps des Mines. Affecté à Clermont-Ferrand le 1er octobre 1929, il se consacre à des travaux très remarqués sur les eaux minérales. Le 1e octobre 1934, il quitte l'administration pour entrer à la Compagnie PLM. Cette rencontre avec le chemin de fer oriente désormais toute sa vie.
Après un bref stage à Lyon, où il s'intéresse aux premiers essais commerciaux d'autorails, il occupe tout une série de fonctions au Service du Matériel et Traction du PLM, puis de la Région du Sud-Est de la SNCF et devient chef du Service du Matériel et Traction de la Région de l'Ouest. Pendant la guerre et l’occupation, il se révèle un résistant de la première heure : dès 1940, il repousse avec fermeté les propositions de fonctions officielles et participe à la mise en place du réseau Résistance-Fer, dont il a assumé la responsabilité en janvier 1944. Identifié par les services de l'occupant, arrêté le 25 juin 1944, il doit à un concours de circonstances exceptionnel d'échapper, lors de la libération de Paris, au sort qui l'attendait.
Sorti des geôles allemandes, il reprend sa carrière au point où il l'avait laissée, refusant, avec une particulière élévation de pensée, toute exploitation politique de son action, et prenant même ses distances avec l'épuration de l'époque. Il est directeur général adjoint de la SNCF en 1946, devient directeur général en 1949, et président du Conseil d'administration en 1955. Son œuvre principale reste la traction électrique en courant industriel.
La grande ligne directrice de l'esprit de Louis Armand, à côté de son cadre professionnel d'élection, a été la coopération internationale. Un de ses rêves a été l'utilisation des ressources du Sahara par une communauté de nations : il s'y est consacré pendant 5 ans de 1953 à 1958, et y a renoncé avec regret. C'est dans le même esprit qu'il a préconisé la création de l'Euratom et en a assumé la présidence à sa fondation en 1958 : il participe en cette qualité aux négociations qui devaient aboutir au Traité de Rome. Mais c'est finalement dans le chemin de fer qu'il a trouvé le noyau autour duquel sa foi dans l'action commune pouvait le mieux se développer par sa fonction de secrétaire général de l'Union internationale des Chemins de fer en 1961 occupée jusqu’à son décès. Il a aussi été président des Houillères du Bassin Lorrain de 1959 à 1964.
L'Académie des sciences morales et politiques, en 1960, et l'Académie française, en 1963, ont donné leur consécration à ces dons en l'appelant dans leur sein. Il était Grand Officier de la Légion d'Honneur, Compagnon de la libération et Grand Officier de l'Ordre de l'Empire Britannique.
Œuvres
- 1961 : Plaidoyer pour l’avenir (en collaboration avec Michel Drancourt)
- 1965 : De la Savoie au Val d’Aoste par le tunnel du Mont-Blanc
- 1968 : Simples propos
- 1969 : Propos ferroviaires
- 1970, avec Michel Drancourt, "De la cybernétique à l’intéressement"
- 1970 : L’Entreprise de demain
- 1971 : Le Pari européen (en collaboration avec Michel Drancourt)
- 1974 : Message pour ma patrie professionnelle (posthume)
Sources
- Roger Hutter, biographie de Louis Armand, Annales des Mines, octobre 1971.
Liens externes
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