Lois de 1528

Les lois de 1528 sont mises en place à l'initiative d'Andrea Doria et inaugurent une république oligarchique à Gênes.

Andrea Doria, « censeur » de la république

Les noms de toutes les familles nobles seront inscrits dans un livre et répartis au sein de 28 alberghi. La noblesse sera héréditaire mais non fermée : chaque année, 7 Génois et 3 habitants des Rivières pourront être inscrits. La noblesse sera représentée au sein de deux conseils : Maggiore Consiglio et Minore Consiglio, renouvelés par tirage au sort chaque année. La Seigneurie, le gouvernement, est constituée par le doge, à la veste rouge, les gouverneurs et procurateurs, à la veste noire. Les gouverneurs composent le Sénat et les procurateurs la Camera ou chambre des comptes. Le doge ne peut agir sans le Sénat. Il n’est que le primus inter pares. Parmi les magistrats, les 5 Supremi Sindacatori sont chargés de contrôler les actes de la Seigneurie et de vérifier la conformité des actes avec les lois fondamentales de l’Etat. Andrea Doria a été nommé un des 5 sindacatori : charge à vie, la seule qu’il exerce officiellement dans la République. Il est en quelque sort le Censeur de la République. Le système se veut anti-seigneurial et anti-tyrannique. D’où la limitation des pouvoirs du doge, les contrôles réciproques entre magistratures. Le doge est élu par une procédure compliquée avec plusieurs votes et tirages au sort pour former un groupe de candidats parmi lesquels le Maggior Consiglio doit effectuer le choix final. Le tribunal civil, la Rota est composée de 5 docteurs étrangers pour éviter les conflits entre nobles et populaires.

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