Vous pouvez contribuer simplement à Wikibéral. Pour cela, demandez un compte à adminwiki@liberaux.org. N'hésitez pas !


Josey Wales hors la loi

De Wikiberal
Aller à la navigation Aller à la recherche
Josey Wales hors la loi
The Outlaw Josey Wales
Josey wales hors la loi.jpg
Réalisé par : Clint Eastwood
Acteurs
Clint Eastwood (Josey Wales)
Chief Dan George (Lone Watie)
Sandra Locke (Laura Lee)
Genre
Western
Année de sortie
1976
Synopsis
Josey Wales, un paisible fermier, voit sa femme et son fils massacrés par des soldats nordistes. Laissé pour mort, Josey décide de se venger.
Acheter en ligne
Index des films d'inspiration libérale
A • B • C • D • E • F • G • H • I • 

J • K • L • M • N • O • P •  Q • R • S • T • U • V • W • X • Y • Z

Josey Wales est un film de Clint Eastwood (1976)

Fiche technique

  • Titre original : The Outlaw Josey Wales
  • Scénario : Phil Kaufman, Sonia Chernus d’après Forrest Carter
  • Photographie : Bruce Surtees
  • Musique : Jerry Fielding
  • Distribution : Clint Eastwood (Josey Wales), Chief Dan George (Lone Watie) Sandra Locke (Laura Lee) Bill McKinney (Terrill) John Vernon (Fletcher) Paula Trueman (Grandma Sarah) Sam Bottoms (Jamie) Geraldine Keams (Little Moonlight)
  • Production : Warner Bros
  • Sortie : 1er octobre 1976

Morts et transfiguration

Josey Wales, paisible fermier du Missouri, est plongé malgré lui dans la guerre civile : sa ferme est brûlée, sa femme et son fils tués, lui-même laissé pour mort par les Redlegs du Kansas, francs-tireurs pillards qui se réclament de l’Union. Il s’engage dans la sinistre milice d’Anderson dit Bloody Bill qui joue le même rôle pour le compte de la Confédération. Avec la défaite du Sud, Josey Wales refuse de se soumettre mais ses anciens compagnons, trahis par Fletcher, sont massacrés. Il décide de se réfugier chez les Indiens, pourchassé par Fletcher et le capitaine Terrill chef des Redlegs. Il rencontre un vieux Cherokee, Lone Watie, puis une Indienne navajo, Little Moonlight, qui se joignent à lui. Sa piste est facile à suivre : elle est semée de cadavres. Il sauve l’innocente Laura Lee et sa grand-mère Sarah des mains d’une bande de Comancheros. Les deux femmes, originaires du Kansas, se rendent dans un ranch perdu vers Santo Rio, au Texas, fondé par le père de Laura, un Redleg tué pendant la guerre. La petite troupe, enrichie de deux anciens employés de Lee, s’installe dans le ranch et réussit à établir des contacts pacifiques avec le chef Ten Bears. C’est là que les Redlegs rattrapent le fugitif, mais celui-ci n’est plus seul et, avec l’aide de ses nouveaux amis, la bande est exterminée. Fletcher renonce à poursuivre Wales. La guerre est définitivement terminée, et Wales a trouvé un nouveau foyer.

Une vision peu conformiste de la Guerre civile

Eastwood a souligné combien la guerre du Viêt-Nam a modifié la perception du western et le film se révèle très critique sur la guerre de Sécession au travers de l’action de ces bandes de francs-tireurs qui se réclamaient d’une bonne cause pour assouvir leur soif de pillage et de massacres. Josey Wales, qui reprend la figure taciturne et invincible campée par Eastwood dans sa période italienne, appartient cependant à la tradition westernienne : héros individualiste qui refuse de se soumettre, ne vivant plus que pour la vengeance, il finit par trouver l’amitié et l’amour avec une fille de l’autre camp après une longue quête sanglante. Le monde politique est présenté sous un angle peu ragoûtant au travers du personnage de l’ignoble sénateur qui fait massacrer les francs-tireurs du Missouri, du drôlatique récit du voyage de Lone Watie à Washington, ou du dialogue entre Wales et le chef indien. Le héros s’entend mieux avec les Indiens qu’avec les Blancs : il tue beaucoup tout au long du film mais aucun peau-rouge ne figure dans le nombre. Chief Dan George campe, par ailleurs, la pittoresque figure d’un Indien civilisé qui apporte une note comique dans un film assez sombre. La petite communauté qui se constitue à la fin du film, mêlant jeunes et vieux, Blancs, Indiens et Mexicains, marque enfin le triomphe de la vie sur la mort. La solitude du héros était le fruit des circonstances et, sans l’avoir cherché mais sans la refuser non plus, il finit par accepter la compagnie de ceux qu’il a sauvé et qui l’aident à leur tour dans le règlement de comptes final. Film plus complexe qu’il n’en a l’air, Josey Wales figure parmi les grandes réussites du réalisateur-acteur.

Citations

  • Josey Wales à Ten Bears : I came here to die with you or live with you. Dying's not hard for you and me. It's living that's hard when all you ever cared about has been butchered or raped. (…) Governments don’t live together. People live together. Governments don’t give you a fair word or a fair fight.
  • Ten Bears : It’s sad that governments are chiefed by the double-tongues.

Liens externes


4451-20300.png Accédez d'un seul coup d’œil au portail culture de wikibéral.