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Jack Schwartzman

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Jack Schwartzman (1912-1998) fut un professeur de droit, avocat et intellectuel américain dont l’œuvre s’articule autour d’un engagement constant pour la liberté individuelle et l’excellence éducative. Né en Russie et arrivé aux États-Unis comme réfugié, il a consacré sa vie à l’étude du droit, à l’enseignement et à la défense des idées inspirées par la pensée de Henry George. Son parcours reflète à la fois la rigueur académique et la passion militante pour une société fondée sur des principes universels.

La défense de la Loi naturelle face au relativisme intellectuel

L’article de Jack Schwartzman, publié le 3 décembre 1951 dans la revue The Freeman[1], s’inscrit dans un moment historique marqué par une effervescence intellectuelle et idéologique. De nombreux courants philosophiques étaient alors en plein essor : relativisme, behaviorisme, positivisme, pragmatisme, utilitarisme, mais aussi des doctrines politiques et sociales comme le libéralisme, le socialisme, le communisme, le fascisme ou encore ce que certains nommaient la « dynamic democracy ». Dans ce paysage contrasté, les fondements traditionnels de la pensée semblaient vaciller, fragilisés par des approches de plus en plus relativistes et historicistes.

Face à cette situation, Jack Schwartzman exprime une profonde inquiétude. Il observe un déclin progressif de l’excellence éducative aux États-Unis, conséquence selon lui de l’abandon des repères intellectuels universels. Les nouvelles générations risquaient, à ses yeux, de se retrouver privées de normes stables et de critères solides pour distinguer le vrai du faux, le juste de l’injuste.

Son article se présente donc comme un appel. Pour résister à la dissolution des valeurs dans le subjectivisme ambiant, il plaide pour un retour à la Loi naturelle (Natural Law). Celle-ci constitue, dans sa conception, une base stable et universelle, capable de guider aussi bien la vie intellectuelle que la vie morale et politique. En ravivant ce socle immuable, il espère redonner à l’éducation américaine sa mission première : former des esprits capables de reconnaître des vérités durables au-delà des modes idéologiques du moment.

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