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Harry Potter

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Harry Potter est une saga littéraire et cinématographique en 7 tomes, écrite par Joanne Kathleen Rowling. Chaque tome raconte une année du héros Harry Potter, passée à Poudlard l'école des sorciers, en Angleterre. On peut en faire une lecture libérale.

Les différents volumes

  1. Harry Potter à l'école des sorciers
  2. Harry Potter et la Chambre des secrets
  3. Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban
  4. Harry Potter et la coupe de Feu
  5. Harry Potter et l'ordre du Phoénix
  6. Harry Potter et le prince de Sang mèlé
  7. Harry Potter et les reliques de la mort

Distribution des rôles principaux au cinéma

Personnage/ acteur

Élèves : Harry Potter/ Daniel Radcliffe Hermione Granger/ Emma Watson Ronald Weasley/ Rupert Grint Drago Malefoy/ Tom Felton

Professeurs : Albus Ulfric BrianPerceval Dumbledore/ Richard Harris Rubeus Hagrid/ Robbie Coltrane Minerva McGonagall/ Maggie Smith Severus Rogue/ Alan Rickman

Amis : Sirius Black/ Gary Oldman Arthur Wesley/ Mark Williams

Ennemis : Tom Jedusor (Lord Voldemort)/ Richard Bremmer

Synopsis

Harry Potter est un enfant adopté par une famille qui lui fait des misères. Un jour, il reçoit une lettre qui lui annonce son admission à l'école des sorciers de Poudlard. Il se découvre alors célèbre dans un monde peuplé de magiciens parmi lesquels il a des amis et des ennemis. Son plus grand ennemi est Lord Voldemort. Quand Harry était bébé, Lord Voldemort a tué ses parents James et Lily, et a voulu aussi le tuer. Mais Harry Potter a survécu et a gardé une cicatrice en forme d'éclair sur son front. En essayant de tuer Harry Potter, Voldemort a perdu tous ses pouvoirs. Dans les 7 volumes de la saga, Voldemort, symbole du mal, n'a de cesse d'essayer de revenir et de se venger. Harry Potter et ses amis essayent de le combattre.

Harry Potter et la religion

Searchtool-80%.png Article connexe : Religion.

Si il est clair que l'œuvre emprunte des éléments de diverses mythologies comme les runes, le chien à trois têtes, les licornes, il n'y a aucune référence à la religion dans Harry Potter. Il est très rare de trouver une œuvre fantastique où la magie n'est pas associée à la religion, et en particulier au diable. Dans l'univers de Harry Potter, ce n'est pas la magie en elle-même qui mauvaise mais l'utilisation que l'on en fait. Et toute l'œuvre est basée là-dessus.

Harry Potter et le ministère

Searchtool-80%.png Article connexe : Politique.

Dans la saga, le ministère joue toujours un rôle ambigu. Souvent le ministère, et donc en quelque sorte l'État, se trouve du côté de Lord Voldemort. En difficulté, Harry Potter se tournera chaque fois vers des groupes clandestins comme l'Armée de Dumbledore et l'Ordre du Phénix. Le ministère est décrit comme une entreprise d'espionnage et de règlements que Harry et son équipe doivent sans cesse contourner pour mener à bien leurs missions. JK Rowling dénonce les abus de pouvoir de l'État avec l'emprisonnement abusif de Rubeus Hagrid, et la condamnation à mort de l'hippogriffe Buck. Les choses vont même très loin car le ministère viole les droits fondamentaux des élèves par l'intermédiaire de l'inquisitrice Dolorès Ombrage. Avec elle, l'État révèle son vrai visage : torture sur mineurs, empoisonnement d'élèves...

Harry Potter et la responsabilité

Searchtool-80%.png Article connexe : Responsabilité.

Aucun personnage n'est obligé de lutter avec Harry Potter. Les deux organisations, l'Ordre du phénix et l'Armée de Dumbledore, ne regroupent que des volontaires. Harry Potter aura maintes occasions de jouer à l'irresponsable, mais c'est justement ce qui différencie le clan Harry du clan Ministère. Car la caractéristique principale des soutiens d'Harry Potter est la responsabilité. Aucun ne se défile, tous choisissent librement de soutenir Harry Potter dans sa quête. Les ennemis de Harry seront eux divisés en deux groupes. Ceux qui soutiennent consciemment Voldemort, et ceux qui refusent de voir la réalité en face et de prendre leur responsabilité face au choix Harry / Voldemort.

Harry Potter et le port d'armes

Searchtool-80%.png Article connexe : Droit au port d'armes.

Il est assez révélateur de constater que dans l'univers de Harry Potter, tout le monde, même les enfants, possède une arme : sa baguette magique. Parmi les cours dispensés au collège il y a la défense contre les forces du mal. Dans Harry Potter et la Chambre des secrets, un des professeurs apprend aux élèves à se battre en duel, ce qui est inconcevable dans la culture française. Ensuite, Harry Potter lèvera lui-même sa propre armée et donnera des cours de défense aux autres élèves. L'auto-protection est le centre du livre. Il n'y aurait pas eu de livre si Harry Potter avait été protégé par l'autorité publique. Ce qui fait l'histoire, c'est justement que Harry Potter doit se défendre lui-même, ce à quoi l'autorité publique s'oppose. Le ministère, avec Dolores Ombrage, sabote les cours de défense contre les forces du mal. Il intente même un procès contre Harry Potter lorsque celui-ci se défend contre les détraqueurs.

Harry Potter et la compétition

La compétition est ominiprésente dans l'univers d'Harry Potter. Que ce soit à travers la coupe des maisons, la coupe de Feu, ou le Quiditch. Harry Potter et ses amis sont en perpétuelle concurrence.

Harry Potter et la vérité

Le mensonge et la vérité font partie de l'œuvre de JK Rowling et servent tous deux à défendre les intérêts de Harry. Il ment parfois pour se protéger, mais finit toujours par dire la vérité à ses amis. Par contre, le mensonge est la caractéristique du ministère, ce qui le rapproche de Voldemort. Harry hérite des pouvoirs que Lord Voldemort lui à transmis grâce à sa cicatrice sur le front. Mais d'un point de vue du caractère, il est très différent de Voldemort. Finalement, les personnages les plus proches de Voldemort sont les employés du ministère qui agissent et mentent par faiblesse.

Harry Potter et l'auto-détermination

Plusieurs fois Harry Potter semble avoir des doutes sur ses affinités avec son ennemi. Surtout parce qu'il a hérité de certains des pouvoirs de Voldemort. Mais parmi les moments les plus importants de l'histoire, on découvre chaque fois l'importance de l'auto-détermination. Tout commence avec le Choixpeau, lorsque Harry Potter décide d'aller à Griffondor et non à Serpentard. Si Harry Potter avait laissé le Choixpeau décider à sa place, il serait allé à Serpentard et l'histoire n'aurait pas été possible. Ensuite, lorsque Harry se trouve dans le bureau du directeur et qu'il expose ses doutes. Dumbledore lui montre l'épée des Griffondor et lui dit que ce qui compte ne sont pas les aptitudes mais les choix.

Harry Potter et le principe de non-agression

Dans l'univers de Harry Potter, les sorciers majeurs sont libres d'utiliser leurs pouvoirs magiques comme bon leur semble, sans avoir à rendre de compte au ministère de la Magie, c'est-à-dire à l'État. Il n'y a qu'une seule exception concernant les sortilèges impardonnables : leur utilisation sur des êtres humains est passible d'une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité dans la prison d'Azkaban. Or, on constate que ces trois sortilèges interdits se distinguent des autres par leur effet coercitif. En effet, ces trois sortilèges sont l'Avada Kedavra (qui provoque la mort subite) ; Doloris (qui provoque une douleur insoutenable) ; et l'Imperium (qui met la victime sous le contrôle absolu de l'agresseur). Le parallèle avec le principe de non-agression est frappant, puisque les sorciers jouissent d'une totale liberté dans l'exercice de leurs pouvoirs magiques, mais ne peuvent sous aucun prétexte s'en servir pour tuer, faire souffrir, ou manipuler autrui. Cette limitation de la liberté, destinée à protéger celle des plus faibles, suit parfaitement l'adage « la liberté s'arrête là où commence celle des autres », et fait de la société mystique d'Harry Potter une société parfaitement libérale.

Les autres éléments

Beaucoup d'éléments sont intéressants dans la saga Harry Potter. Comme par exemple l'association créée par Hermione pour défendre la liberté et les droits des elfes de maison. Et le final qui consiste en duel singulier entre Harry Potter et Lord Voldemort. Ce final démontre que le plus important n'est pas assuré par la collectivité mais par les protagonistes. C'est un peu comme si la justice extérieure n'avait aucune valeur et que c'est aux personnes impliquées de faire le travail.

Pertinence d'une interprétation libérale de Harry Potter

Bien sûr, il est possible de tout interpréter sous un angle libéral, mais est-ce pertinent ? Ce qui rend pertinente l'interprétation de Harry Potter est que l'auteur voulait que ce soit fait. Si JK Rowling l'avait voulu, elle aurait sans doute pu écrire un roman se déroulant dans un monde n'ayant rien de commun avec le monde réel. Mais elle a choisi de construire un monde magique parfaitement semblable au monde réel pour pouvoir le décrire de façon imagée. Le fait qu'il existe un ministère de la Magie, que les sorciers lisent des gazettes, et participent à des compétitions sportives, montre que le monde de Harry Potter est bien une métaphore de la réalité. Dans cette métaphore, on peut voir de manière évidente la description d'une lutte contre le racisme. Les sang-purs représentent la pureté raciale et les sang-de-bourbe représentent le métissage. Il est intéressant de constater que comme Adolf Hitler qui n'avait pas un physique allemand, Lord Voldemort ne correspond pas non plus tout à fait aux caractères héréditaires des sang-purs qu'il défend.

Il faut néanmoins nuancer le caractère libéral de l'œuvre et noter que l'auteur se sent politiquement proche du parti travailliste et a témoigné de son admiration pour Jessica Mitford.

Voir aussi

Lien externe


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