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Gustavo Hasperué

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Gustavo Hasperué
économiste

Dates Né en 1970
GustavoHasperué.jpg
Tendance Libéral classique
Nationalité Argentine Argentine
Articles internes Autres articles sur Gustavo Hasperué

Citation
Interwikis sur Gustavo Hasperué

Gustavo Hasperué, né en 1970 en Argentine, est diplômé en philosophie de l'Université pontificale catholique d'Argentine (UCA). Il a obtenu également un Master en économie (Swiss Management Center University). Il est secrétaire académique de la Faculté de philosophie et des lettres (UCA) et président du conseil consultatif de l'Instituto Acton (Argentine) où il donne régulièrement des conférences et des séminaires. Il est professeur de la doctrine sociale de l'Église à l'UCA et dans d'autres institutions[1]. Ces dernières années, il a fait avancer le programme PovertyCure dans diverses villes d'Argentine et à l'étranger, notamment en Uruguay, en Bolivie, au Guatemala, au Chili et au Paraguay.

Les pauvres sont avantagés lorsque les frontières des marchandises sont ouvertes

Gustavo Hasperué rappelle[2] qu'en 1800, 80 % des personnes vivaient dans l'extrême pauvreté, alors que ce niveau est tombé à 10 % aujourd'hui. Peut-on y voir un effet du commerce international et de la mondialisation ? S'il pose la question, c'est parce que beaucoup de personnes en doutent encore. Pourtant, il y a une évidence absolue : le pauvreté disparait à partir du moment où la richesse progresse. Mais que faut-il entendre par richesse ? L'auteur nous répond qu'elle consiste en une abondance relative de biens et de services disponibles aux différents êtres humains pour qu'ils puissent satisfaire leurs besoins et d'atteindre des objectifs utiles du point de vue de leur épanouissement personnel. Il insiste sur ce dernier point que beaucoup refusent de prendre en compte : la richesse de la vie, c'est la possibilité de dérouler une existence authentiquement humaine dans ses diverses dimensions familiale, sociale, culturelle et même religieuse.

La richesse est un produit humain obtenue par des ressources naturelles qui doivent être transformées. S'appuyant sur le principe de la division du travail d'Adam Smith, plus le marché est étendu, plus les gens y participent, donc plus grande est la possibilité de spécialisations et d'avantages mutuels. La mondialisation dans laquelle participent des millions d'êtres humains, nous permet d'offrir le meilleur de nous-mêmes et d'obtenir le meilleur des autres. Gustave Hasperué nous dit que chacun d'entre nous trouve sa place dans le système de coopération sociale élargie qu'est le commerce international.

Parmi les opposants au commerce international, les entrepreneurs, qui ne sont pas compétitifs au niveau international, rejettent naturellement la libéralisation des échanges sous prétexte de défendre l'industrie et les emplois locaux. Aussi, Gustavo Hasperué juge bon de s'interdire d'une illusion de l'autarcie avec le soutien à tout prix d'entreprises inefficaces. Ces politiques vont dans le sens inverse du progrès. Dans n'importe quelles circonstances, le protectionnisme affaiblit toujours les pauvres[3] et crée des distorsions[4] de développement dans l'économie.

Le développement économique des pays pauvres repose sur les facteurs spirituels et institutionnels

Dans les années 1950 et 1960, le mouvement dominant des intellectuels, a imposé une planification de l'économie afin de résoudre le problème du sous-développement, en accentuant les conditions matérielles ou sur des recettes techniques. Cette orientation fut fatalement inefficace. En 2006, Gustavo Hasperué éclaire deux auteurs libéraux, Peter Bauer et Wilhelm Röpke, qui furent à contre-courant en mettant davantage l'accent sur la dimension humaine et culturelle du progrès économique. Il est d'accord avec l'économiste allemand que les acteurs économiques qui ont soutenu les programmes de développement dans les pays occidentaux sont ceux qui appartiennent, généralement, à des secteurs économiques qui sont favorables à une économie dirigée par l'État. Ils furent soutenus aussi par les dirigeants des pays sous-développés : gouvernants, politiciens et intellectuels qui furent avides de mettre en œuvre des plans de développement complexes et qui nécessitaient nécessairement d'importants apports en capital des pays les plus riches.

Mais, Gustavo Hasperué, soutenu par les écrits de Wilhelm Röpke, nous dit que la contrainte directive de l'État ou l'isolationnisme protectionniste sont des procédés dangereux qui ne favorisent pas un véritable développement. Au contraire, le développement doit être progressif, basé sur l'amélioration de la production existante, sans négliger l'encouragement des facteurs spirituels et institutionnels qui stimulent le progrès.

Informations complémentaires

Notes et références

  1. Il a enseigné au Colegio Mater Ter Admirabilis. Il a donné des cours dans diverses écoles secondaires et instituts de formation des enseignants.Il fut professeur invité à l'Universidad de los Andes, au Chili.
  2. "Libre comercio y globalización: ¿Contribuyen a erradicar la pobreza?" ("Libre-échange et mondialisation : contribuent-ils à éradiquer la pauvreté ?"), texte écrit par Gustavo Hasperué sur le site de l'Instituto Acton, le 15 novembre 2017
  3. "Dans un système protectionniste, les pauvres, qui ont un besoin urgent d'allouer au mieux leurs maigres ressources, sont contraints de payer des produits plus chers ou de moins bonne qualité à des entreprises que le gouvernement isole de la concurrence." "Libre comercio y globalización: ¿Contribuyen a erradicar la pobreza?" ("Libre-échange et mondialisation : contribuent-ils à éradiquer la pauvreté ?"), texte écrit par Gustavo Hasperué sur le site de l'Instituto Acton, le 15 novembre 2017
  4. "Le protectionnisme commercial est un système de privilèges par lequel un secteur s'enrichit aux dépens des autres et retarde le processus de développement en empêchant la croissance de la productivité". * "Libre comercio y globalización: ¿Contribuyen a erradicar la pobreza?" ("Libre-échange et mondialisation : contribuent-ils à éradiquer la pauvreté ?"), texte écrit par Gustavo Hasperué sur le site de l'Instituto Acton, le 15 novembre 2017

Publications

Textes externes

  • "Libre comercio y globalización: ¿Contribuyen a erradicar la pobreza?" ("Libre-échange et mondialisation : contribuent-ils à éradiquer la pauvreté ?"), texte écrit par Gustavo Hasperué sur le site de l'Instituto Acton, le 15 novembre 2017

Liens Vidéos

  • « Voces de Libertad, Fratelli Tutti », Conversation sur l'encyclique Fratelli Tutti, du pape François, entre Gustavo Hasperué, Carrol Ríos (Instituto Fe y Libertad), Arturo Damm (Universidad Panamericana), Clynton López (Universidad Francisco Marroquín), avec le modération d'Eduardo Fernandez Luiña (Institut Juan de Mariana). Diffusion sur la chaîne YouTube de "Caminos de libertad".
  • "De la pobreza al desarrollo. Cultura e instituciones" ("De la pauvreté au développement. Culture et institutions") conférence de Gustavo Hasperué, intégrée dans un cycle plus large : « Le marché libre, condition du développement humain intégral » qui a eu lieu le jeudi 12 mai 2016 à l'UCEMA ) Buenos Aires, en Argentine.