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George Henry Evans

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George Henry Evans (1805-1856) fut un journaliste, imprimeur et militant social né en Angleterre et émigré aux États-Unis durant son enfance. Installé à New York en 1829, il participa activement aux débuts du mouvement ouvrier américain en fondant le Workingman’s Advocate et en soutenant la création du New York Workingman’s Party. Libre-penseur marqué par l’héritage de Thomas Paine, il se consacra surtout à la réforme agraire, développant la doctrine de l’occupation et l'usage des terres comme seule légitimité de la propriété. Fondateur de la National Reform Association, il inspira directement le Homestead Act de 1862 et transmit aux anarchistes individualistes, dont Benjamin Tucker, un socle théorique durable.

Origines et formation

George Henry Evans voit le jour le 25 mars 1805 à Bromyard, dans le Herefordshire, une région rurale de l’ouest de l’Angleterre. Il est le fils de George Evans et Sarah White. Issu d’une famille modeste, il grandit dans un contexte marqué par les bouleversements sociaux de la Révolution industrielle et les échos des mouvements radicaux anglais. Très jeune, il traverse l’Atlantique avec ses parents qui s’installent dans l’État de New York. Avec son frère, il s’établit dès 1820 à Bromley (aujourd’hui Keansburg, New Jersey), un enracinement rural qui explique son attachement durable à la question foncière. Cette migration s’inscrit dans un phénomène plus large : l’émigration de nombreux Anglais à la recherche de meilleures conditions de vie dans l’Amérique du début du XIXᵉ siècle, perçue comme une terre de promesses.

La famille Evans est intellectuellement active. Il a un frère cadet, Frederick William Evans, qui deviendra plus tard une figure marquante des Shakers, une communauté religieuse connue pour son mode de vie communautaire et égalitaire, où il servira comme elder[1] au Mount Lebanon Shaker Society. Ce contraste entre la vocation spirituelle du frère et l’engagement politique et laïc de George illustre déjà la diversité des trajectoires issues du même foyer.

Après une enfance marquée par les difficultés matérielles, George apprend très tôt un métier : il devient apprenti imprimeur à Ithaca. Le travail au contact des presses lui ouvre un accès privilégié aux écrits politiques et philosophiques. Cet environnement nourrit sa curiosité intellectuelle et l’oriente vers une formation autodidacte. Evans se passionne pour les écrits de Thomas Paine, dont Rights of Man et Agrarian Justice circulaient largement parmi les cercles radicaux de l’époque. Paine incarne à ses yeux la figure du penseur républicain, libre-penseur et défenseur des droits naturels. On retrouve dans cette influence païenne les bases de la future doctrine d’Evans : l’égalité des droits, la critique de l’aristocratie foncière et la défense d’une justice sociale fondée sur l’accès à la terre. Libre-penseur de tempérament, Evans façonne très tôt une sensibilité antimonopoliste et égalitaire qui se révélera dans l’ensemble de ses engagements ultérieurs.

Marié à Laura Evans, il forma une famille marquée par les sacrifices liés à son militantisme. L’épitaphe de sa femme, morte en 1850, rappelle qu’elle “supporta sans murmurer les privations de son mari dans ses efforts pour les causes qu’il avait épousées”. Leur fille, née en 1833 et décédée en 1837, repose à leurs côtés dans le cimetière de Keansburg.

En 1829, Evans s’installe à New York, alors en pleine effervescence politique et sociale. La ville est un foyer d’expérimentations intellectuelles où se croisent des ouvriers, des réformateurs, des journalistes et des militants radicaux. Il entre en contact avec des figures comme Robert Dale Owen, promoteur de l’éducation populaire et héritier des idéaux de son père Robert Owen, ainsi qu’avec Frances Wright, réformatrice féministe et abolitionniste. Les débats qui animent ces milieux mêlent les questions sociales, l'émancipation des femmes, la réforme de l’éducation, l'abolition de l’esclavage et la justice foncière. Evans rencontre aussi les idées de Thomas Skidmore, défenseur d’une redistribution égalitaire de la propriété. Dès 1829, il lance le Working Man’s Advocate, qu’il maintient jusqu’en 1836 avant de se retirer à la campagne pour raisons de santé et de finances ; il revient en 1841 avec un nouveau mensuel, The Radical. En 1844, il regagne New York et, avec l’imprimeur John Windt, relance une nouvelle série du Working Man’s Advocate ; dans ce même creuset militant, il participe à la fondation de la National Reform Association. Son regard, désormais aiguisé par huit années d’éloignement, se focalise sur la pauvreté urbaine croissante et ses causes structurelles, qui deviendront un ressort majeur de sa pensée réformatrice.

Cette immersion dans les réseaux militants new-yorkais donne à Evans sa première identité politique : celle d’un journaliste-militant, héritier du radicalisme anglais mais pleinement ancré dans les luttes sociales américaines. Son expérience d’imprimeur se transforme en outil au service d’un combat idéologique : donner une voix aux travailleurs et diffuser des idées de réforme radicale.

Premiers engagements politiques et intellectuels

Dès son arrivée à New York en 1829, George Henry Evans s’implique dans le bouillonnement politique et social de la ville. Il participe à la fondation du New York Workingman’s Party (1829), premier parti ouvrier organisé des États-Unis, qui cherche à défendre les droits des travailleurs face à l’aristocratie foncière et aux élites financières (ce mouvement éphémère, bien qu’instable, marqua une étape fondatrice du radicalisme ouvrier américain). Le 29 décembre 1829, c’est Evans qui rédige le « Plan d’organisation » adopté lors d’un grand meeting[2], plan qui restructure le parti contre la ligne de Skidmore. Dès cette période, Evans se distingue de Skidmore en rejetant le « partage intégral » de tous les biens, pour recentrer l’agrarianisme sur la distribution des terres publiques, à la manière des agrariens romains. Au début des années 1840, ses journaux ancrent aussi son combat dans l’observation de la misère urbaine new-yorkaise : chômage, salaires en baisse et « surplus labor » deviennent, sous sa plume, les symptômes d’une république menacée par le monopole foncier[3]. Dans le même temps, il contribue activement aux trade unions de la décennie 1830, en particulier au General Trades’ Union et au National Trades’ Union, où se développent les premières formes de solidarité interprofessionnelle[4]. Dans ses écrits de 1829–1830, il propose de tracer la ligne de clivage des classes sociales non pas entre les employeurs et les employés, mais entre les producteurs utiles et ceux qui vivent des vices et des privilèges[5]. Dans The Radical (1841), Evans réévalue l’expérience ouvrière des années 1830 et affine son programme : il érige le « Natural Right to Land » en principe cardinal et pose les jalons d’une stratégie politique via la presse.[6].

L’outil privilégié d’Evans reste toutefois la presse. Formé comme imprimeur à Ithaca, il met sa maîtrise des presses au service de ses combats et fonde ou dirige une série impressionnante de journaux radicaux : le Workingman’s Advocate (1829–1836, relancé en 1844–1845), le New York Daily Sentinel (1830), The Man (1834), The Radical (1841–1843), The People’s Rights (1844) et Young America (1845–1849). Il lança aussi le Workingman’s Friend à New York, aujourd’hui presque oublié. Un prospectus du Daily Sentinel paraît en décembre 1829, le premier numéro sort le 15 février 1830, et Evans en devient bientôt l’un des éditeurs ; le Sentinel sert alors de relais (et de caisse de résonance) aux combats du Workingman’s Advocate[7]. Ses colonnes renversent le discours moralisateur dominant : répliquant au maire James Harper, Evans affirme que ce n’est pas « l’intempérance » qui crée la misère, mais bien la misère qui nourrit l’intempérance ; il fustige les workhouses et la « charité scientifique », accusées de dénier des droits aux pauvres au lieu de traiter les causes structurelles[8] Il condamne aussi le nativisme et les émeutes anti-immigrés, plaidant pour l’accès à la terre plutôt que la stigmatisation des nouveaux arrivants.[9]. Chacune de ces publications devient un organe de propagande, diffusant les idées de réforme foncière, de justice sociale et d’émancipation ouvrière. Leur audience, bien que limitée, touche néanmoins des cercles militants élargis : les artisans, les ouvriers qualifiés, les syndicalistes, mais aussi les intellectuels radicaux[10].

Sur le plan idéologique, Evans assume un positionnement nettement libre-penseur. Ses journaux font régulièrement place à des extraits ou publicités pour Voltaire, du Baron d'Holbach ou de Percy Shelley, qu’il considère comme des phares de la critique religieuse et de l’émancipation intellectuelle. Certains contemporains et biographes ont affirmé que ses initiatives éditoriales influencèrent directement Horace Greeley et le New York Tribune, signe que ses idées circulaient jusque dans la grande presse républicaine[11]. Il recourt aussi à des mises en scène didactiques (dialogues fictifs) et engage en 1844 une correspondance remarquée avec l’abolitionniste Gerrit Smith : l’occasion d’opposer la « dépendance salariale » et la véritable indépendance, jusqu’à formuler que « l’homme sans terre est l’esclave, qu’il ait un maître ou le choix de plusieurs »[12].

Enfin, Evans n’est pas seulement un militant social : il prend aussi position sur les grandes questions humanitaires de son temps. Dans les colonnes de ses journaux, il dénonce la spoliation et les violences exercées contre les peuples autochtones, en particulier les Cherokees et les Séminoles. Il condamne avec vigueur les « traités frauduleux » imposés à une poignée de chefs corrompus et dénonce l’usage de la force pour les chasser de leurs terres ancestrales. Pour lui, ces pratiques placent la république américaine sur le même plan que les conquêtes coloniales européennes (The Radical, novembre 1841). Par ce biais, Evans inscrit son combat foncier dans une perspective plus large : la défense des droits naturels bafoués, qu’il s’agisse de ceux des ouvriers, des esclaves ou des peuples autochtones. Cette approche, fondée sur la souveraineté individuelle et la justice foncière, sera plus tard reconnue comme une source d’inspiration pour Henry George et le mouvement du Single Tax. Dans cette logique, il soutient que l’« égal droit au sol » doit précéder l’abolition de l’esclavage ; sinon, l’affranchi ne connaîtrait qu’un « changement de maîtres », position qui ancre son agrarianisme dans une éthique de la liberté matérielle[13].

Position monétaire : « hard money » et critique des banques (années 1830)

Dans le New York des années 1830, George Henry Evans s’inscrit dans une galaxie ouvrière et républicaine qui voit dans la prolifération des billets privés, les fameux rag money émis par des banques, une source de crises et d’injustice sociale. La Panique de 1837 sert de toile de fond : pour beaucoup d’artisans et de journaliers, l’inflation puis l’effondrement du crédit signifient des salaires rognés, des licenciements et des faillites en chaîne. C’est dans ce contexte que s’impose, au sein du mouvement ouvrier new-yorkais, une ligne anti-inflationniste hostile aux petites coupures de monnaie et aux chartes bancaires de faveur, ligne avec laquelle Evans se montre en plein accord[14]. Dans ses colonnes, il fustige les « swindling bank managers », tenus pour responsables des faillites qui ruinent les veuves et les orphelins, donnant à sa critique monétaire une portée morale et sociale explicite[15].

Autour de 1834, Evans gravite au cœur d’un réseau de « hard money » qui milite pour une monnaie métallique (or/argent) et contre les privilèges bancaires[16]. Cette position l’adosse à la nébuleuse Loco-Foco / Equal Rights Party, où l’on retrouve William Leggett, plume majeure du « hard money », et que documente Fitzwilliam Byrdsall dans son History of the Loco-Foco, or Equal Rights Party (1842). Chez Evans, la dénonciation des « privilèges » bancaires s’articule à une mise en garde plus large contre les “despotismes” européens et la paupérisation urbaine : la République ne doit pas reproduire le « système britannique » où les monopoles et le crédit corrompu fabriquent la dépendance[17].

Sur le fond, la logique est simple : seule la monnaie métallique est jugée sûre et conforme à l’esprit constitutionnel. À l’inverse, les billets privés nourrissent les bulles et le favoritisme, tandis que les chartes bancaires distribuent des privilèges contraires à l’égalité des droits. Cette position s’inscrit dans un héritage païnite (Thomas Paine) fait de critique des monopoles, de défense des droits naturels et de responsabilité individuelle. D’où les mots d’ordre qui circulent alors : interdire les petites coupures, cesser d’octroyer des chartes d’émission, « Gold before rags! ». Dans la presse d’Evans, le Working Man’s Advocate et, dès son prospectus de décembre 1829 puis son premier numéro du 15 février 1830, le Daily Sentinel, on relaie les résolutions et les meetings contre l’émission de billets, en présentant la ligne « hard money » comme un rempart pour les salaires et un moyen de dompter la volatilité des cycles[18]. Cette défense d’un numéraire « sain » vise aussi, très concrètement, à enrayer la paupérisation urbaine observée par Evans au milieu des années 1840[19].

Cette économie morale du numéraire ne s’oppose pas à la réforme agraire d’Evans : elle la complète. Pour lui, l’accès à la terre est la clé de l’indépendance, « Free land the basis of all freedom », car il renforce le pouvoir de négociation des travailleurs (on ne subit plus le marché de l’emploi la « corde au cou » si l’on peut partir sur une homestead), et l’on voit là, selon John Commons, l’effet attendu sur les salaires[20]. De la même logique découle sa thèse sur l’abolition : sans droit égal au sol, l’affranchi ne connaîtrait qu’un « changement de maîtres » ; l’égalité matérielle des conditions passe d’abord par la sécurité foncière, ensuite par la réforme monétaire. La monnaie “saine” et la terre “libre” forment, chez lui, un même programme de reconquête de l’indépendance républicaine contre la dépendance salariale et l’endettement[21].

Politiquement, cette ligne « anti-privilèges » nourrit la rupture avec Tammany Hall en 1835, Evans dénonçant les collusions politico-bancaires aux côtés de Leggett et Bryant. Elle explique aussi ses tensions avec les associationistes Fourieristes : là où ces derniers misent sur l’attraction industrielle et la coopération, Evans reste individualiste (primat de la propriété privée hors-sol) et légaliste (par les lois du Congrès), ancrant la réforme dans des mécanismes institutionnels plus que communautaires[22]. Sa presse martèle aussi une critique des « remèdes moralisateurs » (workhouses, philanthropie “scientifique”) jugés incapables de traiter les causes structurelles (monopoles et privilèges) qui fabriquent la dépendance[23].

Au total, la doctrine “hard money” d’Evans n’est pas un appendice : elle structure sa critique sociale et aligne la réforme monétaire sur la réforme foncière. Elle irrigue les campagnes des années 1840, renforce l’anti-monopole, et prépare ce que Commons décrit comme la chaîne Evans jusqu'à Henry George. Après les homesteads, la focalisation georgiste sur la rente non gagnée préservera l’intuition d’Evans—sécuriser la base matérielle de la liberté, tout en la déplaçant du registre monétaire-foncier vers l’outillage fiscal[24].

Comment la doctrine d’Evans mène — poussée à sa limite — à l’anarchisme individualiste

1) Les principes de départ

Chez George Henry Evans, tout part d’un noyau simple : le droit naturel au sol. La terre n’étant pas créée par le travail, nul ne peut en être propriétaire absolu ; on ne peut la tenir que par l’usage effectif (occupation & usage). À cela s’ajoute la protection du homestead (insaisissable, non négociable pour des dettes) et une hostilité de principe aux privilèges légaux (banques à charte, tarifs douaniers, concessions). Enfin, « l'égal droit au sol » doit rendre aux individus leur indépendance républicaine : s’ils peuvent partir “sur la terre”, ils ne signent plus leurs contrats la corde au cou. Conséquence immédiate : on réduit la place de la loi positive (titres, privilèges, dettes) au profit de règles d’usage et d’accords entre égaux.

2) Les effets institutionnels

Si l’usage fonde le droit, le cœur de la propriété glisse de l’enregistrement étatique vers la preuve d’usage reconnue localement (cadastres et arbitrages conventionnels). Le homestead insaisissable limite la coercition judiciaire (moins de saisies). L’abolition des privilèges fait tomber une large part de la législation d’exception ; subsistent des règles générales que des associations peuvent produire et faire respecter contractuellement. Le projet de townships 6×6 miles déplace la coordination vers des instances locales volontaires, plutôt que vers un centre administratif.

3) Le « pas de côté » anarchiste

Portée à sa limite, cette logique bascule dans l’anarchisme individualiste : c’est l’observation de John R. Commons[25]. Concrètement, on étend le critère d’occupation de l'usage au-delà du foncier (logement, outils, inventions) : le titre légal n’a de valeur que s’il recouvre un usage réel. On abolit les monopoles légaux sur la monnaie (→ banque libre), le commerce (→ libre-échange) et les idées (→ critique des brevets) : les raisons d’agir de l’État s’étiolent. La justice étatique se voit supplantée par l’arbitrage, l’association mutuelle et le contrat ; la fiscalité perd son assise (plus de privilèges à financer).

Historiquement, le chemin est tracé : Lewis Masquerier pousse Evans vers la défiance de l’État et des communautés de producteurs ; J. K. Ingalls élabore une doctrine anti-rente (rente = prix de monopole), milite pour limitation (inaliénabilité) et porte ces idées dans l’anarchisme individualiste (débat avec Benjamin Tucker sur l’éventuelle rente différentielle résiduelle sans État[26]. Josiah Warren fournit l’outillage pratique (contrats libres, « cost the limit of price »). Tucker systématise l’ensemble : occupancy & use comme norme générale, et quadrilatère anti-monopoles (terre, argent, tarifs douaniers, brevets) pour vider l’État de ses fonctions.

4) Evans n’était pas anarchiste… mais sa logique y conduit

Evans reste un réformateur légaliste : il passe par le Congrès (Homestead), pratique la politique du pledge et défend des protections légales (insaisissabilité). Pourtant, son fondement non-titulaire de la propriété (usage), son anti-privilégisme et son pari sur l’auto-organisation locale déplacent progressivement la fonction de l’État vers des arrangements volontaires. Une fois que la propriété, le crédit, le commerce et l'innovation sont alignés sur des règles de marché sans privilèges, la nécessité d’un État central s’éteint : c’est le pas qu’accompliront Masquerier, Ingalls, Warren et Tucker.

Informations complémentaires

Notes et références

  1. Chez les Shakers, un elder (ou « ancien ») est un responsable spirituel et communautaire. Il guide la vie religieuse (prières, discipline, interprétation des règles). Il veille à la bonne organisation de la communauté (partage des biens, vie collective). Il exerce une autorité morale, souvent en binôme avec une eldress (principe d’égalité hommes-femmes). En résumé : c’est à la fois un chef religieux et un gardien de l’ordre communautaire.
  2. près de 3 000 « mechanics and other workingmen »
  3. Eric Fure-Slocum, 1995, « Urban Poverty and “The Right to Cultivate the Earth”: American Land Reformers in the 1840s », Iowa Journal of Cultural Studies, Vol 14, n°1, pp120-123
  4. John Rogers Commons, 1918, "History of Labour in the United States",
  5. John Rogers Commons, 1918, "History of Labour in the United States",
  6. Fure-Slocum, 1995, p120
  7. John Rogers Commons, 1918, "History of Labour in the United States",
  8. Fure-Slocum, 1995, p. 124-126.
  9. Fure-Slocum, 1995, p123.
  10. Les traces de ces journaux sont désormais difficiles à retrouver : l’article “A Forgotten Land Reformer” (Land and Freedom, sept.–oct. 1933) souligne que leurs exemplaires ont disparu, tout en rappelant leur rôle central dans la diffusion du message réformateur
  11. * 1933, anonym., "A Forgotten Land Reformer", Land and Freedom (organe georgiste, Single Tax Publishing Co., 150 Nassau Street, New York), Septembre–octobre, p135
  12. Correspondance Evans–Gerrit Smith ; « Dialogue on Free and Slave Labor », Working Man’s Advocate, 8 juin 1844), citée dans Fure-Slocum, 1995, p. 123-125
  13. John Rogers Commons, 1918, "History of Labour in the United States",
  14. John Rogers Commons, 1918, "History of Labour in the United States",
  15. The Radical, oct. 1841, pp155-156, cité par Eric Fure-Slocum, « Urban Poverty and “The Right to Cultivate the Earth”: American Land Reformers in the 1840s », Iowa Journal of Cultural Studies, 1995 (14), p122
  16. Des notices secondaires le donnent alors vice-président des Working Men Opposed to Paper Money ; c’est plausible au vu de son activisme, mais la mention exacte mérite vérification dans les sources primaires (Working Man’s Advocate, janv.–mars 1834)
  17. The Radical, déc. 1841 (« The British System »), cité par Fure-Slocum, 1995, pp122–123
  18. John Rogers Commons, 1918, "History of Labour in the United States",
  19. « Rich and Poor », 16 nov. 1844, cité par Fure-Slocum, 1995, p. 120-123 (sur l’aggravation de la misère)
  20. John Rogers Commons, 1918, "History of Labour in the United States",
  21. Fure-Slocum, 1995, pp124-126 (critiques des workhouses et de la “charité scientifique” ; centralité de l’indépendance républicaine).
  22. John Rogers Commons, 1918, "History of Labour in the United States",
  23. Fure-Slocum, 1995, p. 124-126.
  24. John Rogers Commons, 1918, "History of Labour in the United States",
  25. « portée à sa limite logique, la doctrine d’Evans mène à l’anarchisme », 1918/1966, p. 523
  26. Liberty, 7 juin 1890 ; 24 juin 1893 ; Commons, p. 525

Publications

  • 1844, "Freedom of the Soil", Working Man’s Advocate, 7 juin 1844
    • Repris en 2017, "Freedom of the Soil", In: Eric Foner, dir., "Voices of Freedom: A Documentary History", vol 1, New York: W. W. Norton & Company, pp252–253

Littérature secondaire

  • 1933, anonym., "A Forgotten Land Reformer", Land and Freedom (organe georgiste, Single Tax Publishing Co., 150 Nassau Street, New York), Septembre–octobre, p135


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