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Ernest Ross
Ernest G. Ross, personnalité libérale aux multiples facettes, a vu le jour en Autriche. Cependant, sa jeunesse et son éducation se déroulent dans la petite communauté forestière de Lebanon, dans l'État de l'Oregon, aux États-Unis. C'est là qu'il forge les bases de son identité et de sa formation intellectuelle, lesquelles seront indéniablement influentes dans sa vie future. Il a poursuivi ensuite ses études à l'Université de l'Oregon, jetant ainsi les bases de sa carrière et développant son savoir dans divers domaines.
Carrière dans le journalisme
Ernest G. Ross, fort de son éducation à l'Université de l'Oregon, a tracé son chemin vers une carrière dans le journalisme économique et scientifique. Ses premiers pas professionnels et son engagement précoce dans ces domaines ont posé les bases de son influence sur son public. Dès ses débuts, il fait le choix décisif de s'orienter vers le journalisme, annonçant ainsi le début d'une carrière riche en réalisations.
- La versatilité des contributions écrites. La polyvalence de sa plume l'amène à écrire pour The Freeman une tribune renommée pour les idées économiques et politiques libérales de la Foundation for Economic Education. Ses réflexions perspicaces ont bien été accueillies. Ses articles ont contribué à enrichir le dialogue intellectuel sur des questions cruciales de liberté et d'économie. Il s'est exprimé dans des contextes aussi divers que prestigieux. Par la même occasion, il a contribué à la revue Reason, offrant à ses lecteurs une analyse perspicace et libérale des enjeux contemporains sous l'angle de la raison et de la logique. En tant que contributeur à Full Context, une revue défendant la philosophie objectiviste, il a démontré sa capacité à fournir une vue d'ensemble complète des enjeux contemporains, intégrant des perspectives variées pour une compréhension approfondie.
- . Une plume internationale et polyvalente dans les affaires étrangères, l'économie et les médias. Sa participation à Foreign Policy Perspectives au sein de la Libertarian Alliance en Grande-Bretagne, témoigne de son engagement en faveur des discussions internationales, dévoilant sa vision éclairée des affaires étrangères d'un point de vue libéral. Dans le domaine de l'économie, il a aussi apporté sa perspective unique à International Money and Politics, explorant les dynamiques complexes qui régissent les relations entre la finance mondiale et la sphère politique. Dans Gold Standard News, il a exploré les intrications du système monétaire et les implications de l'étalon-or, partageant ses réflexions sur des sujets économiques cruciaux. En tant que contributeur à Science News, il a su démystifier des sujets scientifiques complexes, rendant la science accessible au grand public avec un style clair et captivant. Son influence s'étend même au monde du divertissement avec des contributions à TV Guide, où il a su apporter une perspective éclairée sur le rôle des médias dans la société. Sa plume a également trouvé sa place dans The Register-Guard, un quotidien où il a influencé le discours public local.
- Gardien de la connaissance dans le domaine de la défense. Ernest Ross est l'éditeur de la newsletter Understanding Defense depuis 1986, qui s'est imposée comme une autorité dans le domaine de la défense. Son engagement passionné s'étend au-delà des pages de sa newsletter, laissant une empreinte dans des publications clés et des espaces dédiés à la sécurité nationale. Dans Air Force Magazine, il a partagé son expertise avec un public désireux de comprendre les questions cruciales liées à la sécurité nationale. Son engagement envers l'objectivité et la clarté a contribué à éclairer le grand public sur des sujets souvent complexes, renforçant ainsi la compréhension collective des enjeux liés à la défense et à l'aviation militaire. Son dévouement envers la sécurité nationale trouve également son expression dans ses contributions au Journal of Civil Defense. En mettant en lumière des questions cruciales liées à la défense civile, il a démontré son engagement envers la protection de la population et la préparation aux défis éventuels.
- . Carrière en radio : une voix incontournable. Ernest G. Ross, en plus de son impact significatif dans le monde de l'écriture, est intervenu également dans le domaine de la radio. Sa carrière sur les ondes, jalonnée de succès et de réalisations exceptionnelles, témoigne de sa polyvalence et de son engagement pour le partage d'informations cruciales avec le public. Il a joué un rôle significatif dans la création et la diffusion de contenus sonores. Son leadership a contribué à façonner les émissions de radio, apportant une perspective distincte à chaque bulletin d'information et reportage. Il a livré pas moins de 3000 commentaires, offrant des analyses pointues et des opinions éclairées sur une gamme diversifiée de sujets. Sa voix a su captiver les auditeurs, établissant une connexion durable avec un public avide d'informations pertinentes. En tant que reporter radio prolifique, il a réalisé plus de 23 000 reportages, couvrant des événements locaux et mondiaux. Son engagement envers l'objectivité et la précision a fait de lui une source fiable d'informations pour ses auditeurs. La contribution de Ross ne s'est pas limitée à l'actualité générale, il a également consacré son talent à la communication scientifique. Avec plus de 1200 rapports scientifiques, il a rendu la science accessible au plus grand nombre, démystifiant des concepts complexes avec clarté et éloquence. Il a aussi contribué aux principaux réseaux et agences d'informations aux États-Unis en faisant résonner sa voix sur les ondes de NBC, l'un des principaux réseaux radiophoniques et télévisuels aux États-Unis. Sur ABC, ses reportages ont trouvé un écho auprès des auditeurs du réseau. Sur CBS, un autre géant de la radiodiffusion, son engagement envers des standards élevés de journalisme a consolidé sa réputation au sein de l'industrie de l'information. En contribuant à l'Associated Press ou avec United Press International, il a joué un rôle essentiel dans la diffusion rapide et précise de l'actualité, rejoignant un réseau mondial d'informations et contribuant à la diffusion d'informations équilibrées à l'échelle mondiale.
La polyvalence d'Ernest Ross se manifeste dans sa capacité à exceller à la fois dans l'écriture, la diffusion radio et la contribution à des publications diverses, faisant de lui une figure incontournable dans le domaine du journalisme.
Un éducateur engagé pour la liberté
Ernest Ross, porteur d'une préoccupation particulière pour les nouveaux développements liés à la liberté, a inscrit également son engagement dans le domaine de l'éducation. Ayant exercé en tant qu'enseignant à la fois dans le système éducatif public et privé, il a consacré une partie de sa carrière à la transmission du savoir et à l'encouragement de la pensée libre.
Son rôle d'éducateur, autant dans les écoles publiques que privées, reflète son désir de cultiver une compréhension approfondie de la liberté individuelle et des enjeux liés aux évolutions contemporaines. À travers ses enseignements, il a cherché à inspirer la prochaine génération en encourageant la réflexion critique et la valorisation des principes fondamentaux de la liberté.
Ernest Ross fut instructeur universitaire, apportant sa passion et son engagement dans les salles de classe. En tant qu'éducateur, il a transcendé les frontières de la simple transmission de connaissances pour devenir un guide, motivant les étudiants à explorer les domaines de la défense, de l'économie et de l'amélioration personnelle.
Son enseignement a couvert des domaines cruciaux tels que la défense, où il a partagé son expertise approfondie sur les enjeux sécuritaires mondiaux. De même, ses cours en économie ont permis aux étudiants de plonger dans les rouages complexes des dynamiques financières mondiales. En outre, Ross a consacré du temps à enseigner des concepts liés à l'amélioration personnelle, offrant ainsi aux étudiants des outils pour développer leurs compétences et leur bien-être.
Dans son article, « The Price of Education » publié en février 1983 dans le revue The Freeman, il soulève des questions sur le lien entre le coût de l'éducation et sa qualité aux États-Unis. Le chroniqueur de l'Oregon partage ses réflexions sur le système éducatif américain, explorant comment le financement public et les subventions influent sur la perception des coûts et la qualité de l'éducation.
Il commence par contester l'idée selon laquelle le faible coût de l'éducation serait la principale raison de sa qualité médiocre. Il souligne que, bien que les coûts de l'éducation aient augmenté au fil des ans, la qualité n'a pas suivi la même trajectoire. Cela soulève une question fondamentale : si l'argent injecté dans l'éducation n'améliore pas sa qualité, alors quel est le facteur déterminant ?
L'auteur avance l'idée que le financement public massif de l'éducation aux États-Unis, dépassant les 100 milliards de dollars par an, constitue une intrusion cruciale dans le système de prix du marché. Il s'appuie sur les principes économiques, notamment ceux de Friedrich Hayek, pour expliquer comment la subvention de l'éducation fausse la perception des coûts.
Il soutient que lorsque l'éducation est largement subventionnée par les contribuables, les éducateurs ne perçoivent pas les prix réels, ce qui entraîne un manque d'incitation à contrôler les coûts, promouvoir des innovations, fournir une qualité éducative et respecter les étudiants. Il explore également la manière dont cette distorsion des coûts conduit à un manque de motivations pour les éducateurs, réduisant ainsi la qualité globale de l'éducation.
L'article d'Ernest Ross remet en question le paradigme éducatif traditionnel et plaide pour un retour à des principes de marché dans le domaine de l'éducation. Il souligne l'importance de permettre au système de prix de fonctionner naturellement pour encourager l'efficacité, l'innovation et la qualité dans l'éducation. En fin de compte, il offre une perspective critique sur les mécanismes de financement de l'éducation aux États-Unis, suscitant la réflexion sur la manière dont la perception des coûts influence directement la qualité de l'éducation.
Ernest G. Ross incarne ainsi, non seulement un écrivain et éditeur émérite, mais aussi un éducateur déterminé à façonner un avenir où la liberté et la pensée indépendante jouent un rôle central dans le développement de la société.
Libérons l'argent : le plaidoyer d'Ernest Ross pour la privatisation de la monnaie
Ernest Ross expose de manière perspicace sa vision du système monétaire dans uun article percutant « Let's Liberate Money ». Publié en janvier 1985, dans la revue The Freeman, l'article dévoile sa profonde préoccupation pour les nouveaux développements liés à la liberté humaine, en particulier la monnaie.
L'article démarre en critiquant les discussions récentes sur le retour à l'étalon-or, mais avec une approche gérée par l'État. Ernest Ross soutient que pour assurer une monnaie saine à long terme, il est impératif de séparer la monnaie de l'État, soulignant les défauts intrinsèques des systèmes monétaires dirigés par l'État.
L'auteur propose alors une solution audacieuse : la privatisation de la monnaie. Il répond aux objections courantes avec une clarté qui rend accessible cette idée relativement peu familière au grand public.
- 1. Que signifie réellement privatiser la monnaie ?. Il explique que la monnaie privatisée serait émise et soutenue par le secteur privé, sans implication majeure de l'État et d'un quelconque gouvernement. Il compare cela à la normalisation des poids et mesures, où le gouvernement fixe simplement dès le départ le taux de conversion de base pour le dollar, équivalent à un poids spécifique d'or, sans intervenir par la suite.
- 2. La stabilité de la monnaie privée. L'auteur réfute l'idée que la monnaie privée serait instable, soulignant que le gouvernement continuerait à garantir que chaque dollar, émis par n'importe qui, représenterait un poids spécifique d'or. Il souligne également que l'élimination de l'inflation revient à une stabilisation intrinsèque de la monnaie.
- 3. Fonctionnement pratique du système de la monnaie privée. Ernest Ross assure que l'utilisation de la monnaie resterait inchangée, mais serait considérablement améliorée en raison de l'absence de perturbations politiques. Il souligne que le marché régulerait la quantité de dollars émise par chaque entreprise, évitant l'expansion monétaire irréaliste.
- 4. Surveillance et assurance dans un système de monnaie privée. Il explique comment les entreprises émettrices de monnaie seraient surveillées par le marché, les actionnaires et les agences de notation, garantissant la prudence et la solvabilité. L'idée d'une assurance sur les monnaies est également présentée comme une mesure de protection supplémentaire.
- 5. Mise en œuvre progressive et élimination de l'inflation. Ernest Ross souligne que la transition vers la monnaie privée serait progressive et ordonnée, permettant aux marchés internationaux de s'ajuster sans choc. Il évoque le potentiel d'une forme de standard or émergent à travers ce processus.
- 6. Financement gouvernemental sans contrôle de la monnaie. L'auteur répond aux préoccupations sur le financement gouvernemental sans contrôle de la monnaie en expliquant que le gouvernement pourrait toujours percevoir des taxes, qui seraient désignées en poids d'or, éliminant essentiellement l'inflation monétaire.
- 7. Effets internationaux et retour à l'étalon-or. Ernest Ross rassure sur les effets internationaux, soulignant que la mise en œuvre graduelle et prudente d'un système de monnaie privée créerait un type de standard or, renforçant la position du dollar.
En conclusion, l'auteur appelle au retour à l'étalon-or comme une façon morale de garantir la liberté individuelle. Il affirme que la privatisation de la monnaie représente l'ultime forme d'un étalon-or pour un peuple libre. À travers cet article, il offre une vision audacieuse et articulée pour un changement fondamental dans le système monétaire, incitant le lecteur à considérer sérieusement une approche innovante pour libérer la monnaie des entraves gouvernementales.
Publications
- 1981, "The Impossible Task of the Fed", The Freeman, February, Vol 31, n°2 [lire en ligne]
- 1982,
- a. "The Brigands and the Bargainers", The Freeman, September, Vol 32, n°9 [lire en ligne]
- b. "To Communicate Ideas on Liberty. Guidelines for effectively sharing ideas with others", The Freeman, December, Vol 32, n°12, pp735-742 [lire en ligne]
- 1983,
- a. "The Price of Education", The Freeman, February, Vol 33, n°2, pp107-112 [lire en ligne] (L'auteur rappelle que si le prix est mal perçu, alors le produit ou le service peut être inférieur aux meilleurs.)
- b. "Robot Protectionism", The Freeman, April, Vol 33, n°4, pp248-253 [lire en ligne] (L'auteur précise que les robots font partie de la technologie de l'humanité et de son avenir.)
- c. "The Siren of Partnership", The Freeman, July, Vol 33, n°7, pp440-444 [lire en ligne] (L'auteur avertit qu'il faut se méfier de l’appel au partenariat entre le l'État et les entreprises.)
- d. "Letter from the Paper Planet", The Freeman, October, Vol 33, n°10 [lire en ligne]
- e. "The Two Faces of Risk", The Freeman, December, Vol 33, n°12 [lire en ligne]
- 1984,
- a. "Live Long and Prosper", The Freeman, February, Vol 34, n°2 [lire en ligne]
- b. "The Unproductive Investment Prejudice", The Freeman, May, Vol 34, n°5 [lire en ligne]
- c. "Capitalism versus Comte", The Freeman, June, Vol 34, n°6, pp324-330 [lire en ligne]
- 1985,
- a. "Let's Liberate Money", The Freeman, January, Vol 35, n°1, pp34-39 [lire en ligne]
- b. "The Deficit Connection", The Freeman, February, Vol 35, n°2 [lire en ligne]
- 1997, "Engels Extension", Premiere Editions Intl