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Don Mathews
Don Mathews est un universitaire américain, professeur d'économie à la Coastal Georgia Community College depuis 1993. Il est également directeur du Centre d'Analyse Économique du même établissement. Il a obtenu son doctorat en économie de l'université d'État de Géorgie, un Master en économie de l'Université DePaul, et son premier diplôme universitaire (BA) en économie à l'Université de l'Illinois, Champaign-Urbana.
Don Mathews a écrit plus de 30 articles et des essais dans des revues professionnelles d'économie. Son article, « An empirical test of the theory of the invisible hand » (« Un test empirique de la théorie de la main invisible »), a été sélectionné comme le meilleur article publié dans le Journal of Private Enterprise en 1995 et son essai, La propriété privée, l'esprit d'entreprise, et la pauvreté, a remporté, en 1996, le Concours national de dissertation en entrepreneuriat et en politique publique. Il effectue également des recherches dans l'histoire des idées économiques.
Le marché libre : une marée montante de la prospérité pour tous
Dans The Freeman du mois d'avril 1997, se déploie un argument qui, pour certains, pourrait sembler presque hérétique : le marché libre n'abandonne pas les pauvres. Loin de les laisser à la traîne, il élève leurs conditions de vie, créant une prospérité partagée. Examinons les preuves.
- . Croissance du revenu réel
Considérez d'abord la croissance du revenu réel. Entre 1900 et 1990, le revenu réel aux États-Unis a été multiplié par quinze. Cette progression colossale signifie que la richesse créée par l'économie de marché n'est pas confinée à une élite, mais s'étend largement à travers la population. Le revenu par habitant, un autre indicateur clé, a lui aussi été multiplié par plus de quatre et demi durant cette même période.
- . Gains et compensation
Les gains réels des employés offrent une autre perspective. En 1990, les gains étaient presque quatre fois supérieurs à ceux de 1900. Cette statistique masque cependant une transformation profonde de la nature même du travail. En 1900, les travailleurs non agricoles passaient 60 heures par semaine à leur tâche, tandis qu'en 1990, ils travaillaient 39,3 heures par semaine. Cette réduction d'un tiers du temps de travail hebdomadaire témoigne de l'amélioration des conditions de vie et de travail.
Par ailleurs, la compensation ne se limite plus aux seuls salaires. En 1990, près de 40 % de la compensation des travailleurs était constituée d'avantages non salariaux, tels que l'assurance santé et les retraites, ce qui signifie qu'une heure de travail en 1990 était rémunérée bien plus généreusement qu'une heure de travail en 1900.
- . Répartition des revenus
La stabilité relative de la répartition des revenus est également éclairante. En 1900, les 20 % les plus pauvres recevaient 4,8 % du revenu national. En 1990, ils en recevaient 4,6 %. Bien que cette part soit légèrement inférieure, l'augmentation massive du revenu national signifie que les revenus réels des pauvres ont augmenté de manière significative.
- . Taux de pauvreté
Un autre indicateur crucial est le taux de pauvreté. En 1900, 56 % des familles vivaient dans la pauvreté selon les critères modernes. En 1947, ce chiffre avait chuté à 27 %, et à 13 % en 1967. Il est notable que cette réduction drastique s'est produite avant l'expansion massive de l'État-providence, suggérant que c'est le marché libre, et non les politiques gouvernementales, qui a permis cette amélioration.
- . Consommation de biens et services
Les dépenses réelles par personne pour les biens de consommation ont également connu une augmentation spectaculaire entre 1900 et 1990. Les commodités autrefois luxueuses, comme l'eau courante, l'électricité, et les appareils ménagers, sont devenues des éléments de base dans presque tous les foyers américains.
- . Amélioration de la santé
L'espérance de vie, un indicateur essentiel du bien-être, est passée de 47,3 ans en 1900 à 75,4 ans en 1990. Les taux de mortalité dus à des maladies autrefois courantes ont chuté de manière spectaculaire, principalement grâce à l'amélioration des infrastructures publiques comme les systèmes d'eau et d'égouts, qui ont particulièrement bénéficié aux pauvres.
Publications
- 1996, "Does Big Mean Bad? The Economic Power of Corporations", The Freeman, Février, Vol 46
- 1997, "The Free Market: Lifting All Boats", The Freeman, April, Vol 47, n°4, pp192-197 [lire en ligne]
- 1998, Management vs. The Market: An Exaggerated Distinction, Quarterly Journal of Austrian Economics, Vol. 1, n°3, Fall, pp41–46
- Traduction en espagnol en 2003, par Eduardo Mestre, Management vs Mercado: una Exagerada Distinción, Revista Libertas, 39, Octobre
Lien externe
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