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Infrastructure

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Les infrastructures correspondent aux équipements de base qui fondent les sociétés contemporaines et entrent dans le cadre de politiques d'aménagement du territoire et de service public. Elles sont financées par des fonds publics mais aussi parfois, par des fonds privés.

Pourquoi des infrastructures publiques ?

Exemple d'infrastructure :
  • Les hôpitaux
  • Les écoles et les centres de formation
  • Les casernes de pompiers
  • Les parcs forestiers
  • Les égouts
  • Les phares...

Pendant longtemps, le motif invoqué pour que les infrastructures soient publiques c'est-à-dire payées par l'impôt, c'est en raison de la fameuse théorie du monopole naturel avec ces exemples particuliers comme :

  • Le réseau ferroviaire,
  • Le réseau routier et autoroutier,
  • Le réseau de distribution (eau, gaz, électricité)
  • Les ports,
  • Les aéroports...

Les tenants des infrastructures payées par les contribuables s'appuient également sur la théorie des externalités. Pour eux, l'intervention croissante du secteur public est nécessaire pour s'assurer que les besoins sociaux soient fournis et que les externalités n'entraînent pas d'effets extrêmement négatifs sur le bien-être de la communauté. En effet, la croissance de la population implique des effets externes. Les nouveaux résidents ont généralement besoin de services et d'infrastructures supplémentaires : eau, électricité, égout, rues etc. Et, cela doit être payé, en partie, par le budget de la municipalité.

Pourquoi des infrastructures privées ?

Les infrastructures permettent de faciliter la vie des citoyens et de développer la communication, le transport, la santé ou encore l'éducation. Pour une grande partie de la population, il est nécessaire que les contribuables payent des impôts et des taxes qui sont réutilisées par le gouvernement, afin d'offrir une certaine qualité de vie et donner l'accès aux services de base des sociétés modernes.

Or, les recherches de nombreux auteurs libertariens et quelques libéraux montrent que l'initiative privée peut très bien se substituer à l'Etat ou, au pire, compléter son service.

  • Walter Block (2006) s'est attaqué au mythe que le réseau autoroutier était nécessairement une infrastructure publique. En particulier, il s'attaque à l'argument des effets externes. Si un automobiliste décide de congestionner un passage routier déjà encombré, sans en payer le coût, ce n'et pas à la société toute entière 'en faire les frais. La solution passe par faire "internaliser" l'effet externe. Autrement dit, l'automobiliste doit payer pour le fait qu'il abaisse le bien-être des autres. Walter Block s'insurge également par le dépassement des fonction de l'Etat. Si on admet qu'un bien collectif ne peut pas être financées par quelques personnes mais par un large public, cela n'oblige pas l'Etat à offrir ce service ou faire payer ce service par des employés publiques.

Beaucoup d'études ont démontré que le service privé offrait un meilleur service que celui de l'offre public à un coût égal ou moindre[1].

Notes et références

  1. James T. Bennett, Manuel H. Johnson, 1980, "Tax Reduction Without Sacrifice: Private Sector Production of Public Services", Public Finance Quarterly, Vol 8, n°4, October, pp363–96
    James T. Bennett, 1980, "Better Government at Half the Price", Boston: Green Hill Publishing

Voir aussi

Bibliographie

  • 1973, Roger Ahlbrandt, "Efficiency in the Provision of Fire Services", Public Choice, Vol 16, Fall, pp1–15
  • 1993, Fred Foldvary, "Public Goods and Private Communities: The Market Provision of Social Services", Brookfield Vermont: Edward Elgar Publishing Company