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Albert Aftalion

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Albert Abram Aftalion, né le 21 octobre 1874, à Rusçuk, à l'époque dans l'empire Ottoman maintenant en Bulgarie, décédé le 6 décembre 1956, à Genève en Suisse, fut un économiste qui a choisi la France comme terre d'adoption pour y développer sa carrière universitaire. Tout au long de sa vie, il a consacré son temps et son énergie à ses travaux en économie, laissant une marque sur la génération des économistes universitaires français qui ont débuté leur carrière entre les deux guerres mondiales.

Influence de l'École de Vienne

Le cadre théorique d'Albert Aftalion a été fortement influencé par ce que l'on appelle la première École de Vienne en économie. Cette école de pensée, dont les idées étaient promues par des économistes autrichiens de renom, a joué un rôle clé dans le développement des idées économiques d'Aftalion. Voici quelques éléments essentiels concernant cette influence :

1. L'importance de la durée du processus de production : L'une des caractéristiques majeures de l'École de Vienne était son insistance sur la durée du processus de production. Cette idée a profondément marqué Aftalion, qui partageait cette perspective. Il comprenait que le temps nécessaire à la production d'un bien ou d'un service était une variable cruciale dans la compréhension des cycles économiques. Cette notion de durée a contribué à former sa vision des fluctuations économiques.

2. Comparaison avec des économistes comme Eugen von Bohm-Bawerk : Aftalion était bien conscient des travaux d'économistes autrichiens tels qu'Eugen von Bohm-Bawerk, qui étaient des figures centrales de l'École de Vienne. La comparaison avec ces penseurs a permis à Aftalion d'affiner et de développer ses propres idées, notamment en ce qui concerne la durée de la production et les cycles économiques.

3. Théorie de l'imputation dérivée de Friedrich von Wieser : Aftalion a puisé dans les idées de Friedrich von Wieser, un économiste autrichien, pour développer sa propre théorie de l'imputation. Cette théorie consiste à attribuer la valeur d'un bien aux facteurs de production qui ont contribué à sa création. Elle joue un rôle central dans l'économie, et Albert Aftalion a utilisé cette théorie comme argument contre le socialisme. Il a soutenu que la propriété privée et l'imputation étaient essentielles pour maintenir l'efficacité et la productivité économiques.

4. Théorie de l'utilité marginale de la monnaie : Aftalion a également développé la théorie de l'utilité marginale de la monnaie, une idée clé en économie monétaire développée initialement par Ludwig von Mises. Cette théorie examine comment l'utilité marginale de la monnaie varie en fonction des besoins et des préférences des individus. Elle a joué un rôle majeur dans la pensée monétaire d'Aftalion et a contribué à éclairer ses réflexions sur la monnaie et les cycles économiques.

L'influence de l'École de Vienne a ainsi façonné la réflexion d'Albert Aftalion, notamment en ce qui concerne la durée de la production, la théorie de l'imputation, et la théorie de l'utilité marginale de la monnaie. Ces éléments ont joué un rôle fondamental dans le développement de sa pensée économique et de ses contributions à l'économie.

Théorie du Revenu

L'une des contributions significatives d'Albert Aftalion dans le domaine de l'économie est sa théorie du revenu. Cette théorie a été au cœur de son travail sur une période s'étendant de 1927 à 1950. Elle a joué un rôle central dans la formation de sa compréhension de l'économie monétaire et a apporté des éclairages importants sur sa vision globale de l'économie.

1. La base de la Théorie du Revenu d'Aftalion : La théorie du revenu élaborée par Albert Aftalion se penche sur la relation entre le revenu des individus et la monnaie. Elle se base sur l'idée que la monnaie n'est pas simplement un moyen d'échange, mais qu'elle est étroitement liée à la notion de revenu. Aftalion soutenait que la monnaie était un élément essentiel pour comprendre comment les individus perçoivent leur revenu, comment ils le gèrent, et comment il influence leurs décisions économiques.

2. Période d'Élaboration (1927-1950) : Aftalion a consacré un temps considérable à l'élaboration de sa théorie du revenu. Sur une période de plus de deux décennies, il a exploré en profondeur les tenants et les aboutissants de cette théorie. Cette longue période de travail lui a permis d'approfondir sa réflexion et d'explorer diverses facettes du lien entre le revenu et la monnaie.

3. Influence sur la Pensée Monétaire : La théorie du revenu a eu un impact significatif sur la pensée monétaire d'Aftalion. Elle l'a aidé à comprendre comment la monnaie affecte le comportement des individus et des agents économiques. Il a souligné l'importance de la monnaie dans la détermination de la valeur du revenu et dans la prise de décision économique.

4. Réflexion sur la Politique Monétaire : La théorie du revenu d'Aftalion a également contribué à éclairer sa vision de la politique monétaire. Il a compris que les politiques monétaires et monétaires jouent un rôle crucial dans la gestion du revenu et de la monnaie. Cette compréhension l'a amené à analyser les effets des politiques gouvernementales sur l'économie, y compris les conséquences de l'inflation ou de la déflation sur le revenu des individus.

5. Continuité de Sa Pensée Économique : La théorie du revenu est un exemple de la continuité de la pensée économique d'Aftalion. Elle s'intègre dans son travail plus large sur les cycles économiques, les crises, et la monnaie. Cette théorie a servi de fondement à sa compréhension de l'ensemble du système économique, reliant les aspects monétaires et réels de l'économie.

Théorie des Crises économiques

Albert Aftalion a consacré une part significative de ses travaux à comprendre pourquoi les économies connaissent des périodes d'expansion suivies de récession, et comment ces cycles sont liés aux crises. Sa théorie met en lumière les mécanismes sous-jacents qui gouvernent les fluctuations économiques et offre des outils conceptuels pour anticiper et gérer ces phénomènes. Sa capacité à relier ces cycles à des aspects "réels" de l'économie, tels que les délais de production, a marqué une avancée importante dans la pensée économique. Voici une exploration de cette contribution importante :

1. La Nature des Cycles : Albert Aftalion a expliqué que les cycles économiques résultent des retards inhérents au processus de production. Concrètement, cela signifie que la production de biens et de services réagit avec un certain délai aux changements de la demande de biens de consommation. Par exemple, si la demande de produits de consommation augmente, il faut du temps pour que la production de biens d'équipement réagisse à cette demande accrue. Cette réactivité différée crée des oscillations économiques.

2. Phénomène d'Accélération : Aftalion a développé ce qu'il a appelé le "principe d'accélération". Il a souligné que de petits changements dans la demande de biens de consommation pouvaient entraîner des ajustements considérables dans la production de biens d'équipement. En d'autres termes, de petites variations de la demande de biens de consommation sont amplifiées dans le secteur de la production de biens d'équipement. Cela crée une dynamique d'accélération qui alimente les cycles économiques.

3. Mécanisme de Cycles "Réels" : Une caractéristique distinctive de la théorie d'Aftalion est qu'elle met l'accent sur les facteurs "réels" qui sous-tendent les cycles. Contrairement aux théories purement monétaires, sa vision repose sur les caractéristiques structurelles de l'économie, en particulier les délais de production. Il a montré que les cycles ne sont pas simplement le résultat de fluctuations monétaires, mais qu'ils sont enracinés dans la dynamique des processus de production.

Albert Aftalion a expliqué que les phases de boom et de récession qui caractérisent les cycles économiques prennent inévitablement leur origine dans les phases de ralentissement économique lesquelles sont souvent marquées par des déséquilibres, des excédents de production et des ajustements difficiles. Ces conditions de crises économiques ont des conséquences significatives et négatives pour les entreprises (faillite ou ralentissement de l'activité) et les travailleurs (chômage).

L'Incitation au Travail

La question de l'incitation au travail a joué un rôle central dans la pensée d'Albert Aftalion. Sa critique du socialisme repose en grande partie sur la notion que l'égalisation complète des revenus pourrait entraîner une diminution de l'incitation au travail et nuire à l'efficacité économique. Voici une exploration plus approfondie de ce concept essentiel dans sa pensée :

1. Critique Théorique du Socialisme : Albert Aftalion a élaboré une critique théorique du socialisme, mettant en garde contre les conséquences possibles d'une répartition égalitaire des revenus. Il a argumenté que le socialisme, en cherchant à égaliser la répartition des richesses, risquait de créer une désincitation au travail. Selon lui, si les individus ne peuvent pas récolter les fruits de leur travail supplémentaire sous forme de récompenses financières, ils pourraient être moins enclins à investir des efforts supplémentaires.

2. L'Importance de l'Incitation au Travail : Aftalion a souligné l'importance cruciale de l'incitation au travail dans une économie. Il croyait que lorsque les individus sont motivés par la perspective de voir leur travail acharné récompensé par une amélioration de leur situation financière, ils sont plus enclins à travailler dur, à innover et à contribuer à la croissance économique. En d'autres termes, l'incitation au travail est un moteur essentiel de la productivité et de la prospérité économique.

3. Dissuasion de l'Égalisation Totale : La position d'Aftalion n'était pas nécessairement opposée à toute forme d'égalité, mais plutôt à l'égalisation totale des revenus et à l'abolition de la propriété privée. Il craignait que de telles mesures ne découragent l'innovation, l'effort individuel et le dur labeur. Selon lui, un système économique où les individus peuvent bénéficier de l'effort et de l'innovation serait plus propice à la croissance économique et à la prospérité globale.

Ainsi, la réflexion d'Aftalion sur l'incitation au travail a servi de base à sa critique du socialisme et de son plaidoyer en faveur d'une rémunération différenciée en fonction de la productivité et de l'effort individuel. Cette perspective continue d'alimenter les débats sur les systèmes de rémunération, les incitations économiques et le rôle de la propriété privée dans la pensée économique contemporaine.

Interprétation de l'Inflation

L'interprétation par Albert Aftalion de l'inflation qui a sévi en France entre 1919 et 1924 est l'un de ses travaux les plus notables. Sa méthodologie novatrice pour comprendre les causes de l'inflation et sa conclusion selon laquelle la circulation monétaire n'était pas le seul déterminant de l'inflation ont marqué une avancée significative dans son analyse économique. Voici une exploration approfondie de cette contribution :

1. Contexte de l'Inflation en France : La période de l'inflation en France entre 1919 et 1924 était caractérisée par une augmentation rapide et importante des prix. Cela a créé des préoccupations majeures dans la sphère économique et politique, et de nombreux économistes cherchaient à comprendre les causes profondes de cette inflation.

2. Test empirique de la Théorie Quantitative de la Monnaie : Aftalion a entrepris une approche méthodologique intéressante pour examiner l'inflation. Il a comparé la théorie quantitative de la monnaie, en particulier dans sa forme ricardienne, avec les expériences monétaires réelles de son époque. Cette approche consistait à mettre en regard les préceptes théoriques avec les données empiriques, une démarche qui est devenue une caractéristique distinctive de son travail.

La théorie quantitative de la monnaie soutient que les variations de la masse monétaire ont un impact direct sur les prix généraux. Cependant, Aftalion a constaté que cette théorie ne correspondait pas parfaitement à la réalité économique qu'il observait. Les prix ne semblaient pas être strictement proportionnels aux variations de la masse monétaire, ce qui a suscité des questions quant à la validité de cette théorie.

3. La Conclusion d'Aftalion : Aftalion a conclu que la circulation monétaire n'était pas le seul déterminant de l'inflation. Il a constaté que les variations des prix étaient influencées par d'autres facteurs, en particulier le taux de change et les facteurs psychologiques liés à la confiance ou à la méfiance dans la valeur future de la monnaie. Cette conclusion a remis en question l'idée traditionnelle que la masse monétaire était l'unique responsable de l'inflation.

Aftalion a apporté une inversion significative à l'ordre traditionnel de la réflexion. Au lieu de considérer d'abord la circulation monétaire, il a montré que le taux de change (lui-même influencé par des facteurs psychologiques) jouait un rôle clé dans la dynamique des prix. L'inflation était davantage le résultat de ces facteurs que de la quantité de monnaie en circulation.

L'approche méthodologique d'Aftalion et ses conclusions sur l'inflation ont remis en question les conceptions traditionnelles de l'inflation en mettant en évidence l'importance des facteurs psychologiques et du taux de change.

Combinaison de la Théorie économique et de la Psychologie sociale

Albert Aftalion avait une perspective unique sur la manière dont la théorie économique devait être intégrée à la psychologie sociale. Il croyait fermement que l'introduction de facteurs psychologiques ne signifiait pas un abandon de la théorie économique, mais plutôt une manière d'enrichir et d'approfondir notre compréhension des comportements économiques. Voici une exploration de sa conviction que la psychologie sociale suit des lois scientifiques :

1. Élargissement de la Théorie Économique : Aftalion croyait que l'économie ne pouvait pas être réduite à une série de modèles mathématiques abstraits, mais devait plutôt prendre en compte les comportements réels des individus. Pour lui, la psychologie sociale constituait une composante essentielle de cette réalité. Il soutenait que la combinaison de la théorie économique avec des facteurs psychologiques permettait une compréhension plus profonde et plus précise de l'économie.

2. Les Facteurs Psychologiques dans l'Économie : Aftalion a souligné que les décisions économiques, comme l'épargne, la consommation, l'investissement et même les décisions de politique économique, sont influencées par des facteurs psychologiques tels que la confiance, la méfiance, les anticipations et les préférences individuelles. Il a considéré que ces éléments psychologiques jouaient un rôle tout aussi important que les variables traditionnellement mesurables dans l'économie.

3. Lois de la Psychologie Sociale : Aftalion ne voyait pas la psychologie sociale comme un domaine purement subjectif ou imprévisible. Au contraire, il croyait que la psychologie sociale suivait des lois scientifiques et pouvait être étudiée de manière rigoureuse. Il a contribué comme précurseur à l'émergence d'une sous-discipline de l'économie axée sur la psychologie économique, qui explore comment les facteurs psychologiques influencent le comportement économique de manière systématique.

4. Enrichissement de la Théorie Économique : Aftalion a démontré que l'introduction de la psychologie sociale dans l'analyse économique pouvait enrichir la théorie économique en fournissant des explications plus complètes et en tenant compte de la complexité du comportement humain. Sa perspective a inspiré des économistes ultérieurs à explorer davantage les interactions entre la théorie économique et la psychologie.

En résumé, la vision d'Albert Aftalion de la combinaison de la théorie économique avec la psychologie sociale a ouvert de nouvelles perspectives dans la compréhension de l'économie. Il a plaidé en faveur de l'importance de tenir compte des facteurs psychologiques dans l'analyse économique, tout en insistant sur le fait que la psychologie sociale suit des lois scientifiques et peut être étudiée de manière rigoureuse. Cette approche a contribué à une meilleure compréhension du comportement économique humain et a influencé le développement de la psychologie économique en tant que discipline distincte.

Analyse des Mouvements Internationaux de l'Or

L'analyse des mouvements internationaux de l'or par Albert Aftalion entre les deux guerres mondiales est une contribution significative à la compréhension de l'économie internationale. Ses recherches ont abouti au développement d'une théorie précise concernant les "stimulants" pour un nouvel équilibre dans la balance des paiements. Voici un aperçu approfondi de cette contribution :

1. Contexte de l'Entre-deux-guerres : La période entre les deux guerres mondiales a été marquée par des bouleversements économiques et monétaires majeurs. La Première Guerre mondiale avait entraîné des perturbations significatives dans l'économie mondiale, et la restructuration était en cours. C'est dans ce contexte que les mouvements internationaux de l'or sont devenus un sujet d'importance cruciale.

2. Balance des Paiements et Balance des Comptes : Aftalion a introduit la distinction entre la balance des paiements et la balance des comptes. Cette distinction était essentielle pour sa compréhension de la dynamique des échanges internationaux. La balance des paiements est considérée comme toujours en équilibre, bien qu'il s'agisse d'un équilibre formel. En revanche, la balance des comptes, qui exclut les mouvements de l'or et du capital, est généralement en déséquilibre.

3. Le Mécanisme Ricardien Remis en Question : Aftalion a remis en question la validité du mécanisme ricardien classique qui stipule que les déséquilibres dans les comptes entraînent des transferts d'or, affectant les prix relatifs et restaurant l'équilibre. Il a observé que les facteurs modernes tels que les crédits internationaux, l'instabilité monétaire et les changements dans les pratiques économiques avaient modifié ce mécanisme. En d'autres termes, le mécanisme ricardien ne semblait plus opérer de manière automatique.

4. Stimulants et Obstacles à l'Équilibre : Aftalion a analysé les forces qui pouvaient produire un déséquilibre dans les comptes internationaux. Il a identifié deux catégories de facteurs : les "stimulants" et les "obstacles". Les stimulants étaient des forces favorisant la restauration de l'équilibre. Par exemple, un déficit dans la balance des comptes d'un pays pourrait entraîner un excédent de revenu monétaire total par rapport à la production nationale, encourageant ainsi les importations et l'exportation de capital. Les obstacles, en revanche, étaient des facteurs politiques et psychologiques, tels que le protectionnisme commercial, les politiques économiques et les perspectives diplomatiques et militaires futures, qui pouvaient entraver la rééquilibration.

5. Rôle des Revenus dans la Restauration de l'Équilibre : Aftalion a souligné que les mouvements de revenus jouaient un rôle plus efficace dans la restauration de l'équilibre que les mouvements de prix. Un déficit dans la balance des comptes d'un pays se traduisait par un excédent de revenu monétaire total par rapport à la production nationale, encourageant ainsi l'importation de marchandises et l'exportation de capital. Les mouvements de revenus étaient donc des "stimulants" clés pour la restauration de l'équilibre.

L'analyse d'Aftalion des mouvements internationaux de l'or a permis de mieux comprendre les complexités de l'économie internationale de l'entre-deux-guerres. Sa théorie des "stimulants" pour un nouvel équilibre dans la balance des paiements a contribué à éclairer les mécanismes sous-jacents aux déséquilibres internationaux et aux ajustements économiques. Ses recherches ont continué d'influencer la pensée économique dans le domaine des finances internationales.

Informations complémentaires

Publications

  • 1899, "L'oeuvre economique de Simonde de Sismondi", Paris: Pedone
  • 1904, "La crise de l’industrie Lainière et la concurrence victorieuse de k'industrie cotonnière", Paris: Larose
  • 1906, "Le développement de la fabrique et le travail à domicile dans les industries de l'habillement", Paris: L. Larose & L. Tenin
  • 1911,
    • a. "La conciliation dans les conflits du travail, Association pour la protection légale des travailleurs", Paris: Alcan
    • b. "Les trois notions de la productivité et les revenus", Revue d'économie politique, Vol 25, pp145-184, pp345-369
  • 1913,
    • a. "Les crises périodiques de surproduction", Volume 1: Les variations periodiques des prix et des revenus: Les théories dominantes, Paris: éditions M. Rivière
    • b. "Les crises périodiques de surproduction", Volume 2: Les mouvements periodiques de la production: Essai d'une théorie, Paris: éditions M. Rivière
  • 1921, "Le rythme de la vie économique", Revue de métaphysique et de morale, Vol 28, pp247-278
  • 1923, "Les fondements du socialisme. Étude critique", Paris: éditions M. Rivière
  • 1924, "L'industrie textile en France pendant la guerre", Paris: PUF
  • 1925, "Existe-t-il un niveau normal du change ?", Revue Economique Internationale, n°4, pp423-450
  • 1927,
    • a. "Monnaie, prix et change. Expériences récentes et théorie", Paris: Sirey
    • b. "La valeur da la monnaie dans l'économie contemporaine", Volume 1: Monnaie, prix et change, Paris: Sirey
      • 3ème édition en 1950, Paris: Sirey
  • 1929, "Monnaie et industrie. Les grands problèmes de l'heure présente", Paris: Sirey
  • 1932,
    • a. "Les crises économiques et financières, Recueil de cours", Martinus Nijhoff Publishers
    • b. "L'or et sa distribution mondiale", Paris: Dalloz
    • c. "Die Einkommenstheorie des Geldes und ihre Bestätigung durch die gegenwärtigen Phanomene", ("La théorie du revenu de la monnaie et sa confirmation par les phénomènes contemporains"), In: Hans Mayer, dir., "Die Wirtschaftstheorie der Gegenwart", ("La théorie économique du présent"), Vol 2, Vienna: Springer, pp376-390
  • 1937, "L'équilibre dans les relations économiques internationales", Paris: Domat-Montchrestien
  • 1938, "L'or et la monnaie. Leur valeur. Les mouvements de l'or", Paris: Domat-Montchrestien
  • 1948, "La valeur da la monnaie dans l'économie contemporaine", Volume 2: Monnaie et économie dirigée, Paris: Sirey

Littérature secondaire

  • 1914, D. H. Robertson, commentaire du livre d'Albert Aftalion, "Les crises périodiques de surproduction", Economic Journal, Vol 24, pp84-89
  • 1928, Jean Lhomme, Jean Priou, dir., "Albert Aftalion. Cours de statistique", Paris: Presses Universitaires de France
    • 3ème édition en 1931
  • 1945, Gaëtan Pirou, dir., "L'œuvre scientifique d'Albert Aftalion", Paris, Domat Montchrestien (textes de François Perroux, E. James, Georges-Henri Bousquet, M. Bye, R. Courtin, A. Garrigou-Lagrange, J.-M. Jeanneney, Gaston Leduc, J. Lhomme, G. Marcy, A. Piettre, J. Marchal, J. Weiller)
  • 1957,
    • Comité de direction, "Albert Aftalion : In memoriam", Revue économique, vol 8, n°1, p1
    • Henri Guitton, "Albert Aftalion (1874-1956)", Revue économique, vol 67, n°2
    • Henry Hornbostel, "A la recherche d'Albert Aftalion: 1874-1956", Revue d'économie politique, Vol 67, pp789-802
    • Guy Hosmalin, Jacques Lecaillon, "Liste des travaux d'Albert Aftalion", Revue économique, pp363-366
    • Jean Lhomme, "L'influence intellectuelle d'Albert Aftalion", Revue économique, vol 67, n°3, pp353-362
  • 1959, Pierre Dieterlen, "Albert Aftalion et la pensée économique", L'année sociologique, 3ème série, pp127—181
  • 1966, Mauricz Bouniatian, "Mes théories économiques et Albert Aftalion", Paris: Librairie General de Droit et de Jurisprudence
  • 2002, Jean-Gabriel Bliek, "Hayek et Aftalion : De la perturbation endogène à l'équilibre impossible", CLES. Cahiers lillois d'économie et de sociologie, n°39, pp105-115
  • 2003,
    • Cécile Dangel-Hagnauer, "La théorie marginaliste de la monnaie et des changes d'Albert Aftalion", Cahiers Lillois d'économie et de sociologie n°39, numéro spécial coordonné par Serge Dormard, "Albert Aftalion. Redécouverte d'un économiste français du XXe siècle"
    • Bernard Delmas, "Albert Aftalion (1874-1956). Jalons et enjeux d'une biographie", Cahiers Lillois d'économie et de sociologie n°39, numéro spécial coordonné par Serge Dormard, "Albert Aftalion. Redécouverte d'un économiste français du XXe siècle"
    • Thierry Demals, "Les deux Sismondi d'Aftalion", Cahiers Lillois d'économie et de sociologie n°39, numéro spécial coordonné par Serge Dormard, "Albert Aftalion. Redécouverte d'un économiste français du XXe siècle"
    • Serge Dormard, "Albert Aftalion et l'industrie de la région du Nord : machinisme, crises de surproduction et cartellisation", Cahiers Lillois d'économie et de sociologie n°39, numéro spécial coordonné par Serge Dormard, "Albert Aftalion. Redécouverte d'un économiste français du XXe siècle"
    • Alain Raybaut, "Hayek et Aftalion : de la perturbation endogène à l'équilibre impossible", Cahiers Lillois d'économie et de sociologie n°39, numéro spécial coordonné par Serge Dormard, "Albert Aftalion. Redécouverte d'un économiste français du XXe siècle"
    • Alain Raybaut, "La théorie des cycles endogènes d'Albert Aftalion", Cahiers Lillois d'économie et de sociologie n°39, numéro spécial coordonné par Serge Dormard, "Albert Aftalion. Redécouverte d'un économiste français du XXe siècle"
  • 2006, K. Dimitrova, Nikolay Nenovsky, "Exchange Rate Inflation: France and Bulgaria in the Interwar Period. The Contribution of Albert aftalion (1874-1956)", Bulgarian National Bank, 70 p.