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Macroéconomie

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La macro-économie ou macroéconomie, considère que l'économie doit être uniquement analysée sous un angle général comme l'équilibre générale ou la croissance à l'aide d'indicateurs comme le PIB et le PNB, ou l'emploi (taux du chômage) ou monétaire (inflation, masse monétaire). La macro-économie s'oppose à la micro-économie, qui, elle, s'attache à l'étude des comportements individuels.

La macro-économie a connu son heure de gloire avec la période keynésienne de l'après-guerre. Elle a donné lieu à des mouvements divers post et néo-keynésiens avec un développement de concepts propres à ces écoles. Les politiques macro-économiques ont dirigé les politiques de stop and go (politiques de relance ou de freinage de l'activité) dans les années 1970 et 1980, avec des concepts, à l'ontologie floue, comme la demande globale (consommation, investissement).

Souvent, les hommes politiques ont attaché une importance à ces politiques macro-économiques, car elles leur permettaient de se positionner vis à vis de leur électorat comme les sauveurs de la nation face aux prétendues défaillances du marché, les gardiens des grands équilibres économiques et les responsables de la lutte contre le chômage, de la croissance, et de l'inflation par une vision mécaniste, et quasiment ludique et manipulatrice, de pilotage de simples variables globales. C'est pour cette raison qu'ils ont facilement accepté, par la suite, dans les années 1980 et 1990, les politiques libérales monétaristes de Milton Friedman ou de la Nouvelle macroéconomie classique (théorie des anticipations rationnelles). Elles mêmes, prenaient en compte les variables globales mais accordaient aussi, dans leur analyse, un peu plus de pertinence aux fondements micro-économiques de ces valeurs globales.

Toutes les politiques macro-économiques se sont avérées, au mieux, insatisfaisantes. Au pire, elles ont foudroyé les actions d'entrepreneurs à tous les niveaux et elles ont ruiné de nombreuses économies de par le monde. La politique des subprimes en est un exemple puisqu'il s'agissait de manipuler quelques variables pour faire croire à certaines personnes qu'ils pouvaient s'endetter sans risque.

Les économistes autrichiens ne repoussent pas complètement l'analyse macro-économiques mais ils prennent garde à ne pas s'écarter des fondements de l'analyse micro-économique et institutionnelle (droit de propriété, droit des contrats, etc). Lorsque l'économiste autrichien discute du prix, il n'en a pas la même vision que l'économiste monétariste ou keynésien, par exemple. La prise en compte de l'information est primordiale dans l'économie autrichienne avec des prises de décision qui sont décentralisées ou, pour utiliser un terme plus adapté, des décisions qui sont polycentralisées. Puisque le centre de décision est l'individu lui-même, à l'intérieur d'organisation (entreprise, association, organisme public) ou en tant que consommateur dans le marché. La macro-économie autrichienne vise à l'analyse des fondements micro-économiques des phénomènes macro-économiques.

Bibliographie