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Bernard Mandeville

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Bernard Mandeville
philosophe

Dates 1670-1733
Bernard Mandeville, la Fable des Abeilles
Tendance précurseur
Nationalité {{{nationalité}}}
Articles internes Autres articles sur Bernard Mandeville

Citation Mandeville (...) prétend que les abeilles ne peuvent vivre à l’aise dans une grande et puissante ruche, sans beaucoup de vices. Nul royaume, nul État, dit-il, ne peuvent fleurir sans vices. Otez la vanité aux grandes dames, plus de belles manufactures de soie, plus d’ouvriers ni d’ouvrières en mille genres; une grande partie de la nation est réduite à la mendicité. Otez aux négociants l’avarice, les flottes anglaises seront anéanties. Dépouillez les artistes de l’envie, l’émulation cesse; on retombe dans l’ignorance et dans la grossièreté. (Voltaire)
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Catallaxia Librairal

Bernard Mandeville (1670-1733) fut un homme de lettres et médecin hollandais, émigré à Londres à partir de 1694.

Partisan du laissez-faire, il affirme dans sa célèbre Fable des abeilles (1714), que les vices privés, laissés à leur libre cours, assurent automatiquement le bien public :

Le vice est aussi nécessaire dans un Etat florissant que la faim est nécessaire pour nous obliger à manger. Il est impossible que la vertu seule rende jamais une Nation célèbre et glorieuse.

Cette fable est cependant plus utilitariste que libérale : elle montre que l'immoralité est utile pour la société. Pour un libéral, cela ne signifie pas que toute immoralité soit souhaitable - et la fable de Mandeville expose l'immoralité sous toutes ses facettes, même les moins libérales : fraude, pillage des fonds publics, corruption, etc.

Hayek, qui voyait en lui un précurseur de la théorie de l'ordre spontané, lui a consacré une étude ("Lecture on a Master Mind : Dr. Bernard Mandeville", Proceedings of the British Academy, 1966, vol. 52, p. 125-141).

Citations

  • Mandeville (...) prétend que les abeilles ne peuvent vivre à l’aise dans une grande et puissante ruche, sans beaucoup de vices. Nul royaume, nul État, dit-il, ne peuvent fleurir sans vices. Otez la vanité aux grandes dames, plus de belles manufactures de soie, plus d’ouvriers ni d’ouvrières en mille genres; une grande partie de la nation est réduite à la mendicité. Otez aux négociants l’avarice, les flottes anglaises seront anéanties. Dépouillez les artistes de l’envie, l’émulation cesse; on retombe dans l’ignorance et dans la grossièreté. (Voltaire)

Bibliographie

  • 1714, The fable of the bees
    • Nouvelle édition en 1729
    • Traduction italienne en 2002, La favola delle api, Laterza, Roma-Bari

Autres sources

  • 1966, Alfred F. Chalk, "Mandeville's Fable of the Bees: a reappraisal" Southern Economic Journal, vol.33, pp.1-16
  • 1970, J. Chiasson, “ Bernard Mandeville: A Reappraisal,” Philological Quarterly, 49, pp489-519
  • 1972, John Colman, “Bernard Mandeville And The Reality of Virtue”, Philosophy, 47 pp.125-139
  • 1986, Dario Castiglione, “Considering Things Minutely: Reflections on Mandeville and the Eighteenth-Century Science of Man” History of Political Thought, Vol.VII, No.3,pp.463-488
  • 1988, M. M. Goldsmith, Regulating anew the moral and political sentiments of mankind: Bernard Mandeville and the Scottish Enlightenment, J. His. Ideas, pp. 587-606
  • 1993, Marina Bianchi, “How to Learn Sociality: True and False Solutions to Mandeville's Problem”, History of Political Economy, Vol. 25, No.2, pp.209-238

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