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Kang Chol-Hwan
Kang Chol-Hwan, né le 18 septembre 1968 dans la capitale de la Corée du Nord, Pyongyang, a enduré des années difficiles dans le camp de concentration de Yodok, en tant qu'opposant politique au régime communiste. Il est une figure éminente connue pour son rôle en tant que dissident nord-coréen, auteur d'un livre racontant son témoignage. Son histoire de vie et ses expériences ont mis en lumière les réalités difficiles de la vie sous le régime communiste nord-coréen. Sa décision de quitter la Corée du Nord était sans aucun doute un choix complexe et difficile. Son périple de la Corée du Nord à la Corée du Sud représente non seulement une évasion personnelle des conditions oppressives, mais aussi une contribution significative à la compréhension mondiale des problèmes de droits de l'homme en Corée du Nord. En plus de ses expériences personnelles, il a assumé un rôle de leader en fondant et en présidant le Centre de stratégie pour la Corée du Nord.
Jeunesse
Kang Chol-Hwan entretenait une relation étroite avec son grand-père. Cette connexion familiale a probablement joué un rôle crucial dans sa vie, influençant ses expériences et sa perspective sur le monde qui l'entourait. La position de son grand-père a offert à la famille de Kang Chol-Hwan un certain niveau de vis. Les privilèges associés à cette position ont contribué à façonner les premières années de sa vie, lui offrant des opportunités et des avantages particuliers. Après le retour de la famille du Japon, où elle a vécu, des suspicions ont plané sur eux malgré le fait qu'ils n'aient pas renoncé à leur citoyenneté nord-coréenne. Même si la grand-mère de Kang était membre dévouée du parti communiste dans les deux pays, le simple fait d'avoir vécu au Japon a créé un nuage de suspicion autour de toute la famille.
Emprisonnement dans le camp de concentration de Yodok
La connexion de la famille de Kang Chol-Hwan au Japon a été une des raisons de son emprisonnement. Les liens avec un pays étranger, en particulier le Japon, étaient souvent vus avec suspicion par le régime nord-coréen. La vie dans le camp de concentration de Yodok était caractérisée par une brutalité impitoyable. Les détenus faisaient face à des conditions inhumaines, des châtiments réguliers et la menace constante de la mort. Les conditions de vie extrêmes au sein du camp ont conduit à des décès fréquents. La famine, l'exposition aux éléments et les passages à tabac étaient des causes courantes de mortalité parmi les prisonniers. L'éducation dans le camp était limitée et se concentrait principalement sur la mémorisation des discours et des paroles de Kim Il-sung, renforçant ainsi l'endoctrinement idéologique. Les prisonniers étaient souvent assignés à des travaux épuisants et dangereux, contribuant à l'épuisement physique et mental. Les détenus devaient souvent assister à des exécutions publiques, renforçant la terreur et le contrôle exercés par le régime. Face à la malnutrition, les prisonniers, y compris Kang, étaient contraints de lutter pour leur survie en consommant des rats et des vers de terre.
Une libération conditionnelle a été ordonnée par Kim Jong-il, stipulant que ceux détenus avec des proches au Japon devaient être libérés après avoir purgé une peine de dix ans. Suite à sa libération, Kang a été transféré au village de Yodok, et plus tard à Pyongsong. Bien qu'il ne puisse pas retourner directement à Pyongyang, il a trouvé un lieu de résidence chez son oncle travaillant à l'Institut national de recherche scientifique de la ville. Ce nouvel environnement a marqué le début d'une nouvelle phase de la vie de Kang après les épreuves du camp de concentration.
Publications
- 2001, "The Aquariums of Pyongyang", Basic Books