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Arthur Shenfield
Arthur Shenfield | |||||
Économiste, juriste et essayiste | |||||
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Dates | 1909-1990 | ||||
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Articles internes | Autres articles sur Arthur Shenfield | ||||
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Interwikis sur Arthur Shenfield | |||||
Arthur A. Shenfield (1909-1990), économiste, auteur et avocat britannique, il fut aussi professeur d'économie à l'université de Californie. Il passe ses derniers jours à Old Windsor, Berkshire en Angleterre.
Il fut président de la société du Mont-Pèlerin de 1972 à 1974, succédant à Milton Friedman et cédant sa place à Gaston Leduc.
Il était critique des lois antitrusts. Il était plus que dubitatif sur la possibilité des organismes bureaucratiques à faire mieux que le marché et pour faire vivre la concurrence. Il aimait à répéter la formule d'Henri Lepage « ne tuons pas la concurrence au nom de la concurrence ! ».
Le Consumérisme : Un Paradoxe Destructeur
Le texte d'Arthur Shenfield intitulé "Consumerism", publié en 1972 dans la revue Imprimis, aborde la notion de consumérisme et critique le mouvement prétendument en faveur du consommateur, qui, s'il était couronné de succès, le détruirait en réalité.
L'auteur commence par utiliser une analogie avec le baseball pour illustrer son point de vue. Il imagine qu'il est possible de détruire ce sport en le présentant comme le premium de tous les sports et en lançant une campagne pour sa protection et son amélioration. Par des règles absurdes et des interventions excessives, le jeu deviendrait rapidement insupportable et perdrait son attrait. L'auteur souligne ainsi la possibilité d'être perçu comme un grand champion tout en détruisant ce que l'on prétend défendre.
Ensuite, Shenfield aborde la place du consommateur dans une économie efficiente et progressive. Selon lui, le consommateur devrait être souverain et l'économie devrait le servir de manière optimale. Cependant, il précise que cette souveraineté a des limites. Le consommateur ne peut pas exiger l'impossible, comme obtenir une voiture de luxe au prix d'une voiture ordinaire.
L'auteur critique également l'idée répandue selon laquelle le but de l'économie est de fournir des emplois, des profits et des salaires. Selon lui, ces résultats sont des effets indirects de la réalisation du véritable objectif de l'économie, qui est de servir le consommateur de manière optimale. En se concentrant uniquement sur la production d'emplois, de profits et de salaires, l'économie devient inefficace et régressive.
En conclusion, Shenfield affirme que l'économie réussie est intrinsèquement "consumeriste", c'est-à-dire qu'elle place le consommateur au centre de ses préoccupations. Cependant, il critique le mouvement du consumérisme, qui selon lui, utilise le prétexte de la défense du consommateur pour promouvoir des politiques qui finiraient par nuire à ce dernier.
Bibliographie
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- 1985,
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- b. "Comment" on Roger L. Shinn, "From Theology to Social Decisions—and Return", In: Walter Block, Geoffrey Brennan,Kenneth Elzinga, dir., "Morality of The Market: Religious and Economic Perspectives", Vancouver Fraser Institute, pp196-200
- 1989, "Against the Creation of Wealth: The Threatening Tide", The Freeman, January, Vol 39, n°1, pp16-20
Archives Audio
- 1961, On General Motors à la conférence de la société du Mont Pélerin à Turin
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