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Requalification

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La requalification, dans le langage juridique, se réfère à la modification de la qualification juridique d'un acte ou d'un fait. Elle intervient lorsque l'évaluation initiale d'une situation juridique s'avère incorrecte, souvent en raison d'une erreur ou d'une fraude sur la nature de l'acte en question. L'objectif principal de la requalification est de rectifier cette erreur en utilisant des termes plus réalistes et objectifs pour décrire avec précision la véritable nature de l'acte ou de l'événement juridique.

Définition de la requalification dans le langage juridique

La requalification peut être définie comme le processus par lequel un juge ou une autorité compétente substitue une qualification juridique erronée par une qualification plus appropriée à la réalité des faits. Elle implique un examen minutieux des éléments constitutifs de l'acte ou de la transaction en question, ainsi que des preuves présentées, afin de déterminer la qualification juridique la plus adéquate.

Importance de la requalification pour corriger les erreurs ou fraudes sur la nature d'un acte

La requalification revêt une grande importance dans le domaine juridique car elle permet de corriger les erreurs, les tromperies ou les manipulations intentionnelles liées à la nature véritable d'un acte juridique. Lorsqu'une vente, un contrat, une démission ou toute autre action est présentée de manière frauduleuse ou erronée, la requalification permet de rétablir la vérité juridique en utilisant des termes plus adaptés à la réalité des faits.

Objectif de la requalification : utiliser des termes plus réalistes et objectifs pour décrire une situation juridique

L'objectif fondamental de la requalification est de substituer les termes initialement utilisés pour décrire un acte ou un événement juridique par des termes plus précis, réalistes et objectifs. Lorsque la qualification initiale ne correspond pas à la réalité des faits ou est trompeuse, la requalification permet d'ajuster le langage juridique afin de refléter la véritable nature de l'acte en question.

En utilisant des termes plus réalistes et objectifs, la requalification contribue à assurer l'exactitude et la justice dans le domaine juridique. Elle permet aux juges, aux avocats et aux parties concernées de comprendre pleinement les conséquences juridiques de leurs actions et de prendre des décisions éclairées en fonction de la véritable nature des faits.

En résumé, la requalification joue un rôle crucial dans le domaine du droit en rectifiant les erreurs et les fraudes sur la nature des actes juridiques. Son objectif principal est d'utiliser des termes plus réalistes et objectifs pour décrire précisément une situation juridique, ce qui favorise la justice et la compréhension des conséquences légales des actes posés.

Exemples de requalification

  • Un acte semble être une vente. Un juge la requalifie en escroquerie.
  • Un contrat semble bilatéral. Un juge peut le requalifier en contrat unilatéral.
  • Une démission peut être requalifiée en licenciement
  • Un libertarien requalifie l'impôt en vol.
  • Un contrat obtenu sous la contrainte est requalifiée en extorsion de fonds.
  • Un investissement pour préparer un vol n'est pas un véritable investissement. Il est alors requalifié de pseudo-investissement.
  • Un délit peut être requalifié en crime.
  • Une association peut être requalifiée en société commerciale.

Requalification des actes de l'État

Un État peut parfois (souvent) voler. Ce n'est pas parce qu'un vol est légal qu'il cesse d'être un vol. Un Tribunal peut condamner un État en requalifiant l'action prédatrice de l'État en un autre terme.

L'État fabrique certains mots ou utilise certains mots hors de leur signification première. L'inclusion dans une loi d'un tel mot le rend officiel. Une deuxième définition étatique du mot devient alors légale, nécessaire. Il devient nécessaire de l'utiliser pour en parler. C'est un mot-virus, c'est-à-dire un mot qui corrompt le discours de celui qui l'utilise, et qui induit le lecteur en erreur.

Ainsi le prétendu "principe de précaution" semble contenir le concept sage et juste de précaution, de prudence. La réalité juridique de ce "principe de précaution" est exactement le contraire. Ce principe de précaution autorise l'État à agir de manière irresponsable. Ainsi l'État agit sans justifier son action par un motif scientifique ou logique valable.

Il est souvent nécessaire de requalifier les mots du vocabulaire administratif et dont l'usage est imposé par l'Administration étatique. Certains de ces mots sont des mot-virus qui corrompent le discours de celui qui les utilise.


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