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Néolibéralisme

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Quand il n'est pas utilisé par des anti-libéraux primaires (c'est-à-dire des gens plus désireux de colporter des clichés en jouant leur rôle si confortable de gardiens héroïques d'un monde en péril, que de réfléchir – cf. néolibéral), le terme sert souvent d'étiquette par défaut pour théoriciens en panne d'inspiration ; autant dire que le terme n'a aucun sens pour un libéral, sinon l'utilité très pratique de pouvoir cerner par le simple indice de l'emploi de ce concept-fantôme, la prévention idéologique de la personne qui s'en sert (révélateur de préjugés qui fonctionne aussi avec ultralibéral).

Tout d'abord, dans les années 1930, le terme a servi à désigner un courant de réaffirmation des idées libérales, alors que les idées collectivistes dominaient les esprits, et dont Louis Rougier fut en son temps le fer de lance, en organisant le Colloque Walter Lippmann.

Ensuite, au début des années 1980, les compléments apportés à la théorie « néoclassique » (en économie) ayant fait leur apparition dans le débat public (coûts de transaction, théorie des choix publics, anticipations rationnelles, capital humain, etc.) et puisque le terme de "néo néo classicisme" paraissait peu souhaitable, on les a appelé « nouveaux économistes », puis « néo-libéraux » en raison de leur anti-keynésianisme. L'un de ceux-ci, Henri Lepage, a d'ailleurs intitulé un chapitre de Demain le libéralisme (1980) : "Les nouveaux libéraux et l'idée de justice".


D'autres fois, l'étiquette néo-libérale, qualifie les monétaristes de l'École de Chicago, alors que beaucoup de théories monétaristes passent par une intervention de l'Etat et des Banques Centrales ; il y a donc un non-sens.

Enfin, certains détracteurs du libéralisme intègrent au "néo-libéralisme" le courant de pensée de L'Economie de l'offre qui a notamment été animé par Laffer et Gilder, tout deux membres de l’université de Californie du sud, cherchant à montrer que les difficultés économiques contemporaines proviennent d’une insuffisance de facteurs de production due à l'intervention de l'Etat.

Notons encore, pour clore la chasse aux fantômes, que le terme de « néo-libéraux » est aussi souvent accolé aux néoconservateurs, qui sont aussi libéraux que le ciel est vert.

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