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Discrimination
La discrimination est pour les libéraux le corollaire, et non le contraire, de la tolérance. De la même façon qu'un libéral tolère tout comportement non agressif, il est en droit de choisir comment il traite autrui, tant qu'il respecte son intégrité corporelle et ses biens. Il peut donc choisir les personnes qu'il reçoit chez lui, qu'il embauche, qu'il fréquente, etc.
Sous l'influence du droit positif, le concept de discrimination a pris un sens négatif : il serait injuste ou illégitime de séparer un individu ou un groupe social des autres en le traitant plus mal, en fonction de ses préférences sexuelles, son âge, son sexe, son éducation, sa race, sa nationalité, sa profession, sa religion, etc. Or l'expression de cette discrimination n'est autre chose que le droit d'exercer sa liberté individuelle.
Voir aussi
Liens externes
- Le mythe de la discrimination salariale : non, les femmes ne gagnent pas moins que les hommes !
- En quoi la discrimination est-elle un mal ? par Bertrand Lemennicier
Citations
- Si je dois tolérer autrui chez lui, chez moi j’ai le droit de refuser ou d’accorder le droit. Le propriétaire est tout puissant chez lui, tant qu’il respecte l’intégrité de ses invités et n’attente pas à leurs personnes ou biens. J’ai donc le droit de souhaiter ne recevoir aucun jaune, noir, blond ou musulman. Et j’ai aussi le droit de les aimer ou de les détester. Mais si j’ai le droit de discriminer, c’est que je peux pratiquer l’ostracisme. C’est-à-dire tolérer que l’autre ait le droit de vivre et d’exister, mais sans pour autant approuver ses choix ou ses actes. (Stéphane Geyres)
- L’État moderne a privé les propriétaires privés du droit d’exclusion impliqué dans le concept même de propriété individuelle. La discrimination est rendue illégale : les employeurs ne peuvent embaucher qui ils veulent. Les propriétaires ne peuvent louer à qui leur plaît. (...) L’État a ainsi volé aux individus une grande partie de ce qui assurait leur protection physique. Ne pas avoir le droit d’exclure les autres signifie ne pas avoir le droit de se protéger. Le résultat de cette érosion des droits de la propriété par l’État démocratique est l’intégration forcée. (...) Les professeurs ne peuvent exclure les étudiants qui se comportent mal ; les employeurs sont condamnés à garder des employés nuls ; les propriétaires sont forcés de garder des locataires invivables ; les banques n’ont pas le droit d’éviter les clients à risque ; les clubs privés doivent accepter des membres contrairement à leurs statuts (...) Et pourtant, exclure quelqu’un de sa propriété est le seul moyen d’éviter des ennuis qui réduiraient la valeur de cette propriété. (Hans-Hermann Hoppe)
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