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Prolétariat

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Le prolétariat (étymologiquement, la classe pauvre, qui ne compte que par ses enfants, proles) est selon Karl Marx une classe sociale, celle de ceux qui ne disposent pas des moyens de production (capital) et doivent donc louer leur force de travail. Le prolétariat regrouperait donc l'ensemble des personnes dans cette situation, autrement dit les salariés et les chômeurs (salariés sans emploi).

Citations

  • Le prolétariat a perdu son nom depuis que la plupart des citoyens en font partie. (Raoul Vaneigem, Modestes propositions aux grévistes, 2004)
  • Les intérêts particuliers des différents groupes de travailleurs ne sont pas identiques. Chaque groupe a des intérêts suivant les capacités et les connaissances de ses membres. Le prolétariat n'est pas en vertu de sa position de classe une classe homogène comme le prétend le parti socialiste ; il ne devient tel que par l'intervention de l'idéologie socialiste qui oblige chaque individu et chaque groupe à abandonner ses intérêts particuliers. (Ludwig von Mises, Le socialisme)
  • User de sa force, recourir à la contrainte, c'est mettre en pratique le « aide-toi toi-même », c'est se faire valoir soi-même, tirer librement et réellement de sa propriété ce qu'elle vaut, toutes choses que l'État ne peut tolérer. Que faire donc, diront les travailleurs ? Que faire ? Vous compter, ne compter que sur vous-mêmes et ne pas vous occuper de l'État ! (Max Stirner)
  • Vous seriez surpris si je vous disais qu’a priori je suis tout à fait d’accord avec Karl Marx lorsqu’il soutient que le prolétariat est une création du capitalisme. Le capitalisme a maintenu en vie le prolétariat : ainsi, cette population supplémentaire du monde qui n’aurait pas pu vivre sans capitalisme, c’est le capitalisme qui lui a permis de survivre. (Friedrich Hayek, Contrepoint n°50-51, 3e trimestre 1985)
  • Les prolétaires des années 1800 en Europe et des années 1950 en Asie et en Afrique, ne sont pas d'anciens riches ruinés par le capitalisme. On pourrait dire que ce sont d'anciens morts qui ne meurent plus. Leur existence vient de la suppression des famines par le progrès des techniques de production. (Jean Fourastié, Lettre ouverte à quatre milliards d'hommes)

Voir aussi


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