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Version du 18 mars 2009 à 21:16
Michel Chevalier | |||||
Économiste | |||||
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Dates | 1806 - 1879 | ||||
Tendance | libéral classique | ||||
Nationalité | ![]() | ||||
Articles internes | Autres articles sur Michel Chevalier | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur Michel Chevalier | |||||
Biographie
Michel Chevalier (Limoges, 13 janvier 1806- Lodève, 28 novembre 1879) est un économiste français. Ingénieur de formation, il est d'abord tenté par le saint-simonisme (et emprisonné pour cette raison en 1832 avec le socialiste Prosper Enfantin). Il est grâcié quelques mois après par Louis-Philippe. Il poursuit une carrière de haut-fonctionnaire et devient conseiller d'État en 1838.
Chevalier opte progressivement pour le libéralisme. C'est ainsi qu'il contribue à la fondation du Journal des Économistes, qui deviendra très vite la tribune des défenseurs du libre-échange et de la liberté économique en général.
A partir de 1841, il enseigne l'économie politique au Collège de France et diffuse les théories libérales sur l'échange, la monnaie, etc. Il s'intéresse aussi à la question des droits intellectuels et, contrairement à Gustave de Molinari, s'oppose au principe de la propriété intellectuelle. Comme les idées socialistes gagnent de l'influence avec la révolution de 1848, Chevalier rédige des Lettres sur l'organisation du travail, dans lesquelles il polémique avec le penseur socialiste Louis Blanc. A la suite de cette controverse, il se voit retirer sa chaire d'économie politique. Déjà en 1846, ses principes libéraux et antiprotectionnistes lui avaient fait manquer sa réélection comme député de l'Aveyron.
Après le coup d'État du 2 décembre 1851, il participe de près aux décisions économiques de Napoléon III. C'est d'ailleurs en sa qualité de conseiller de ce dernier qu'avec Richard Cobden, il obtient la conclusion d'un traité de libre-échange entre la France et la Grande-Bretagne en 1860. A cette même date, il devient sénateur et se distinguera dix ans plus tard par son opposition à l'entrée en guerre de la France contre la Prusse.
Après la chute du Second Empire, il se retire des activités publiques et meurt en 1879, peu de temps après avoir quitté sa charge de professeur au Collège de France, où son gendre Paul Leroy-Beaulieu lui succède.
Voir aussi
Liens externes
- (fr)Biographie de M. Chevalier
- (fr)Autre biographie de M. Chevalier
- (fr)Article biographique de l'École polytechnique concernant M. Chevalier
- (fr)La Question des travailleurs (1848)
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