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*. '''Engagement politique conservateur et son impact sur le magazine'''. William Schulz était un fervent défenseur des idéologies politiques conservatrices. Son engagement politique a sans aucun doute influencé le ton et la perspective politique de Reader’s Digest pendant son mandat en tant qu'éditeur exécutif. La revue a souvent pris des positions alignées sur le conservatisme, en particulier pendant les années de guerre froide où Bill Schulz était actif. Son influence politique a également façonné les relations de la revue avec d'autres organisations et figures conservatrices, renforçant ainsi son rôle en tant que voix de la droite dans les médias grand public. | *. '''Engagement politique conservateur et son impact sur le magazine'''. William Schulz était un fervent défenseur des idéologies politiques conservatrices. Son engagement politique a sans aucun doute influencé le ton et la perspective politique de Reader’s Digest pendant son mandat en tant qu'éditeur exécutif. La revue a souvent pris des positions alignées sur le conservatisme, en particulier pendant les années de guerre froide où Bill Schulz était actif. Son influence politique a également façonné les relations de la revue avec d'autres organisations et figures conservatrices, renforçant ainsi son rôle en tant que voix de la droite dans les médias grand public. | ||
== Engagement politique == | |||
*. '''Description de ses convictions politiques libérales et conservatrices''' | |||
William M. Schulz, tout au long de sa carrière et de sa vie personnelle, a été un ardent défenseur des principes conservateurs. Ses convictions ont commencé à se forger dès son adolescence, lorsqu'il assistait à des conférences sur l'économie politique à l'Université de New York données par l'économiste autrichien [[Ludwig von Mises]]. Ces expériences ont profondément influencé sa vision du monde, le poussant à adopter des idées telles que le marché libre, la concurrence, et la limitation du rôle du gouvernement dans les affaires économiques et sociales. | |||
Schulz a été influencé par des figures emblématiques du mouvement conservateur américain, notamment [[William F. Buckley]] Jr. et [[M. Stanton Evans]]. Ces relations ont solidifié ses croyances en une gouvernance limitée et une forte opposition au communisme, des idéaux qui se reflétaient dans ses écrits et ses décisions éditoriales tout au long de sa carrière. | |||
*. '''Implication dans des causes et idéologies politiques conservatrices''' | |||
L'engagement de Schulz dans le mouvement conservateur ne s'est pas limité à son travail éditorial. Il a été un membre actif de la Young Americans for Freedom, une organisation de jeunesse conservatrice qui prônait des valeurs telles que la liberté individuelle et la libre entreprise. En 1960, il a participé à un rassemblement de jeunes conservateurs à la maison de Buckley dans le Connecticut, un événement qui a donné naissance à la Déclaration de Sharon. Ce document fondateur du mouvement conservateur moderne aux États-Unis a affirmé des principes tels qu'un "gouvernement limité", "la liberté individuelle" et "un système de marché libre". | |||
Schulz a également maintenu une affiliation de longue date avec le magazine conservateur Human Events, pour lequel il a continué à écrire des articles bien après avoir quitté son poste au Reader’s Digest. Sa voix est restée influente dans les cercles conservateurs, et il a souvent utilisé ses plateformes pour défendre ses idées et critiquer les politiques libérales et socialistes. | |||
*. '''Rôle en tant qu'ombudsman pour la Corporation for Public Broadcasting''' | |||
En 2005, William M. Schulz a été nommé ombudsman pour la Corporation for Public Broadcasting (CPB) aux côtés du journaliste de la NBC, Ken Bode. Ce poste était particulièrement significatif à une époque où la CPB faisait face à des accusations de partialité en faveur de programmes télévisés et radiophoniques de gauche. En tant qu'ombudsman, il avait la tâche délicate de surveiller et d'évaluer l'équité et l'impartialité des contenus diffusés sur les réseaux publics. | |||
Bien que son mandat ait été bref, seulement un an, il a laissé une impression durable. Bill Schulz a loué certains programmes de NPR pour leur qualité et leur objectivité, citant notamment des reportages depuis Mossoul, en Irak, qu'il a qualifiés de "premier ordre" et "d'interviews perspicaces". Sa décision de démissionner après un an, invoquant d'autres engagements, n'a pas diminué l'impact de son travail, qui a contribué à renforcer la crédibilité et l'équité perçue des médias publics à une période critique. | |||
En résumé, l'engagement politique de William M. Schulz a été un fil conducteur tout au long de sa vie et de sa carrière. Ses convictions conservatrices et libérales ont non seulement façonné son travail au Reader’s Digest, mais ont également influencé son implication dans divers mouvements et organisations politiques, ainsi que son rôle au sein de la Corporation for Public Broadcasting. | |||
== Publications == | == Publications == |
Version du 29 mai 2024 à 17:26
William Schulz alis Bill Martin Schulz, né le 12 janvier 1939 ) New York city, décédé le 22 juillet 2019 à Washington D.C., était un journaliste et éditeur conservateur américain, ayant notamment servi comme directeur au Reader's Digest de 1967 à 2003. Avec un engagement envers les idéaux anti-communistes, il a façonné la direction éditoriale du magazine. Marié à Lynne Canwell, il était un homme de famille dévoué.
Jeunesse et Débuts de carrière
- . Contexte familial et environnement. Bill Schulz est né et a grandi à Carmel, dans l'État de New York, un cadre qui a influencé ses premières années. Le contexte familial et l'environnement de cette petite ville ont joué un rôle important dans la formation de sa personnalité et de ses valeurs. Dès son enfance à Carmel, des signes de la créativité et du caractère distinctif de Bill Schulz ont émergé à travers ses jeux, ses interactions avec les autres enfants, ou ses premiers intérêts.
- . Éducation et Premières Expériences. Après avoir fréquenté la Bronx High School of Science, William Schulz a poursuivi ses études à l'Antioch College. Son passage dans ces établissements a contribué à façonner son intellect et à renforcer ses convictions, même s'il n'a pas terminé ses études formelles.
Carrière Professionnelle
- . Reader's Digest Magazine: Débuts et Ascension. L'intégration de Bill Schulz au Reader's Digest Magazine marque le début d'une carrière remarquable. Ses débuts au sein de la publication ont été le résultat d'une combinaison de ses compétences éditoriales, de son engagement envers les idéaux conservateurs et de sa capacité à s'adapter à un environnement professionnel exigeant. Au fil des ans, le rôle de Bill Schulz au sein du Reader's Digest a évolué de manière significative. À mesure qu'il gagnait en expérience et en expertise, il a été promu à des postes de plus en plus importants. Cette ascension dans les rangs de la publication témoigne de ses compétences de leadership et de sa contribution précieuse à l'entreprise.
- . Son rôle en tant qu'éditeur exécutif et chef du bureau de Washington. William M. Schulz a occupé le poste d'éditeur exécutif et de chef du bureau de Washington au sein de Reader’s Digest pendant une période étendue, de 1967 jusqu'à sa retraite en 2003. En tant qu'éditeur exécutif, il avait une influence significative sur la direction éditoriale de la revue. En tant que chef du bureau de Washington, il était responsable de la couverture des événements politiques, sociaux et culturels se déroulant dans la capitale fédérale des États-Unis.
- . Influence sur la circulation et le contenu de la revue. Pendant son mandat à Reader’s Digest, la circulation mensuelle de la revue a atteint un chiffre impressionnant de 50 millions. Cela témoigne de l'impact de Bill Schulz sur la popularité et la portée de la publication. Son orientation politique conservatrice a également eu un impact sur le contenu de la revue, en orientant probablement la sélection des articles et des sujets traités pour refléter les valeurs et les idéologies conservatrices.
- . Engagement politique conservateur et son impact sur le magazine. William Schulz était un fervent défenseur des idéologies politiques conservatrices. Son engagement politique a sans aucun doute influencé le ton et la perspective politique de Reader’s Digest pendant son mandat en tant qu'éditeur exécutif. La revue a souvent pris des positions alignées sur le conservatisme, en particulier pendant les années de guerre froide où Bill Schulz était actif. Son influence politique a également façonné les relations de la revue avec d'autres organisations et figures conservatrices, renforçant ainsi son rôle en tant que voix de la droite dans les médias grand public.
Engagement politique
- . Description de ses convictions politiques libérales et conservatrices
William M. Schulz, tout au long de sa carrière et de sa vie personnelle, a été un ardent défenseur des principes conservateurs. Ses convictions ont commencé à se forger dès son adolescence, lorsqu'il assistait à des conférences sur l'économie politique à l'Université de New York données par l'économiste autrichien Ludwig von Mises. Ces expériences ont profondément influencé sa vision du monde, le poussant à adopter des idées telles que le marché libre, la concurrence, et la limitation du rôle du gouvernement dans les affaires économiques et sociales.
Schulz a été influencé par des figures emblématiques du mouvement conservateur américain, notamment William F. Buckley Jr. et M. Stanton Evans. Ces relations ont solidifié ses croyances en une gouvernance limitée et une forte opposition au communisme, des idéaux qui se reflétaient dans ses écrits et ses décisions éditoriales tout au long de sa carrière.
- . Implication dans des causes et idéologies politiques conservatrices
L'engagement de Schulz dans le mouvement conservateur ne s'est pas limité à son travail éditorial. Il a été un membre actif de la Young Americans for Freedom, une organisation de jeunesse conservatrice qui prônait des valeurs telles que la liberté individuelle et la libre entreprise. En 1960, il a participé à un rassemblement de jeunes conservateurs à la maison de Buckley dans le Connecticut, un événement qui a donné naissance à la Déclaration de Sharon. Ce document fondateur du mouvement conservateur moderne aux États-Unis a affirmé des principes tels qu'un "gouvernement limité", "la liberté individuelle" et "un système de marché libre".
Schulz a également maintenu une affiliation de longue date avec le magazine conservateur Human Events, pour lequel il a continué à écrire des articles bien après avoir quitté son poste au Reader’s Digest. Sa voix est restée influente dans les cercles conservateurs, et il a souvent utilisé ses plateformes pour défendre ses idées et critiquer les politiques libérales et socialistes.
- . Rôle en tant qu'ombudsman pour la Corporation for Public Broadcasting
En 2005, William M. Schulz a été nommé ombudsman pour la Corporation for Public Broadcasting (CPB) aux côtés du journaliste de la NBC, Ken Bode. Ce poste était particulièrement significatif à une époque où la CPB faisait face à des accusations de partialité en faveur de programmes télévisés et radiophoniques de gauche. En tant qu'ombudsman, il avait la tâche délicate de surveiller et d'évaluer l'équité et l'impartialité des contenus diffusés sur les réseaux publics.
Bien que son mandat ait été bref, seulement un an, il a laissé une impression durable. Bill Schulz a loué certains programmes de NPR pour leur qualité et leur objectivité, citant notamment des reportages depuis Mossoul, en Irak, qu'il a qualifiés de "premier ordre" et "d'interviews perspicaces". Sa décision de démissionner après un an, invoquant d'autres engagements, n'a pas diminué l'impact de son travail, qui a contribué à renforcer la crédibilité et l'équité perçue des médias publics à une période critique.
En résumé, l'engagement politique de William M. Schulz a été un fil conducteur tout au long de sa vie et de sa carrière. Ses convictions conservatrices et libérales ont non seulement façonné son travail au Reader’s Digest, mais ont également influencé son implication dans divers mouvements et organisations politiques, ainsi que son rôle au sein de la Corporation for Public Broadcasting.
Publications
- 1963, avec M. Stanton Evans, Allan H. Ryskind, "The fringe on top : from 'New frontier' to 'Great society'", American Features, Indianapolis
Littérature secondaire
- 1962, Timothy Wheeler, commentaire du livre de M. Stanton Evans, Allan H. Ryskind, William Schulz, dir., "The Fringe on Top", National Review, December 18, p485