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Différences entre les versions de « José Scheinkman »
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'''José Scheinkman''', né le [[11 janvier]] [[1948]], est un économiste [[Brésil|brésilien]] qui a étudié les raisons de la [[spéculation]] et des bulles financières. Il est titulaire de la chaire Theodore A. Wells '29 of Economics à l'université de Princeton depuis [[1999]], après avoir dirigé le département d'économie de l'[[école de Chicago|université de Chicago]]. | |||
Il note qu’au départ de ces phénomènes (un des exemples les plus connus, n’est pas lié à l’actualité du moment, mais à la bulle des bulbes de tulipes au {{s|XVII}} ou tulipomanie), il y a toujours un fait réel, une innovation. Intervient alors un personnage tiers qui va engendrer la passion : le « conseiller ». Dès qu’il a repéré ou cru repérer l’[[innovation]], il va en exagérer la portée au mieux de ses intérêts. Cet excès même contribue à sa [[réputation]] d’expertise et lui attire de nouveaux clients. | |||
Il note qu’au départ de ces phénomènes (un des exemples les plus connus, n’est pas lié à l’actualité du moment, mais à la bulle des bulbes de tulipes au {{s|XVII}}), il y a toujours un fait réel, une innovation. Intervient alors un personnage tiers qui va engendrer la passion : le « conseiller ». Dès qu’il a repéré ou cru repérer l’[[innovation]], il va en exagérer la portée au mieux de ses intérêts. Cet excès même contribue à sa réputation d’expertise et lui attire de nouveaux clients. | |||
Ce qui caractérise la bulle, c’est, outre son rythme, la disparition de toute relation entre la valeur d’acquisition et la valeur de l’[[entreprise]] ou les bénéfices que l’on peut en attendre. L’acquéreur serait-il devenu irrationnel ? pas totalement, car le spéculateur n’achète pas dans l’attente de [[dividende]]s ; il achète avec l’espoir que la spéculation se poursuivra et qu’il pourra revendre à un cours supérieur. Par conséquent, le spéculateur est affecté d’un trait psychologique banal : l’excès de confiance en soi. | Ce qui caractérise la bulle, c’est, outre son rythme, la disparition de toute relation entre la valeur d’acquisition et la valeur de l’[[entreprise]] ou les bénéfices que l’on peut en attendre. L’acquéreur serait-il devenu irrationnel ? pas totalement, car le spéculateur n’achète pas dans l’attente de [[dividende]]s ; il achète avec l’espoir que la spéculation se poursuivra et qu’il pourra revendre à un cours supérieur. Par conséquent, le spéculateur est affecté d’un trait psychologique banal : l’excès de confiance en soi. | ||
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Enfin, Scheinkman s’interroge sur les conditions et les raisons qui font qu’une bulle crève. Si l’échéance en est imprévisible, les raisons en sont triviales : le marché s’effondre quand les offres dépassent en nombre la demande. Les valeurs baissent jusqu’à refléter le prix réel (ou nul) des entreprises ou des objets qui avaient suscité la spéculation. En attendant bien sûr la prochaine frénésie et la répétition à l’identique du modèle de Scheinkman. | Enfin, Scheinkman s’interroge sur les conditions et les raisons qui font qu’une bulle crève. Si l’échéance en est imprévisible, les raisons en sont triviales : le marché s’effondre quand les offres dépassent en nombre la demande. Les valeurs baissent jusqu’à refléter le prix réel (ou nul) des entreprises ou des objets qui avaient suscité la spéculation. En attendant bien sûr la prochaine frénésie et la répétition à l’identique du modèle de Scheinkman. | ||
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José Scheinkman | |||||
Économiste | |||||
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Dates | 1948 - | ||||
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Articles internes | Autres articles sur José Scheinkman | ||||
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Interwikis sur José Scheinkman | |||||
José Scheinkman, né le 11 janvier 1948, est un économiste brésilien qui a étudié les raisons de la spéculation et des bulles financières. Il est titulaire de la chaire Theodore A. Wells '29 of Economics à l'université de Princeton depuis 1999, après avoir dirigé le département d'économie de l'université de Chicago.
Il note qu’au départ de ces phénomènes (un des exemples les plus connus, n’est pas lié à l’actualité du moment, mais à la bulle des bulbes de tulipes au XVIIe siècle ou tulipomanie), il y a toujours un fait réel, une innovation. Intervient alors un personnage tiers qui va engendrer la passion : le « conseiller ». Dès qu’il a repéré ou cru repérer l’innovation, il va en exagérer la portée au mieux de ses intérêts. Cet excès même contribue à sa réputation d’expertise et lui attire de nouveaux clients.
Ce qui caractérise la bulle, c’est, outre son rythme, la disparition de toute relation entre la valeur d’acquisition et la valeur de l’entreprise ou les bénéfices que l’on peut en attendre. L’acquéreur serait-il devenu irrationnel ? pas totalement, car le spéculateur n’achète pas dans l’attente de dividendes ; il achète avec l’espoir que la spéculation se poursuivra et qu’il pourra revendre à un cours supérieur. Par conséquent, le spéculateur est affecté d’un trait psychologique banal : l’excès de confiance en soi.
Enfin, Scheinkman s’interroge sur les conditions et les raisons qui font qu’une bulle crève. Si l’échéance en est imprévisible, les raisons en sont triviales : le marché s’effondre quand les offres dépassent en nombre la demande. Les valeurs baissent jusqu’à refléter le prix réel (ou nul) des entreprises ou des objets qui avaient suscité la spéculation. En attendant bien sûr la prochaine frénésie et la répétition à l’identique du modèle de Scheinkman.
Liens externes
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