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Différences entre les versions de « John Baker »
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Au cœur de son ouvrage "Science and the Planned State", John Baker soulève une question cruciale : la perte de liberté en science sous certaines conditions. Il remet en question les tentatives de contrôle, qu'elles soient politiques ou organisationnelles, qui entravent la liberté des scientifiques à mener des recherches indépendantes. Il étaye ses arguments en se référant à des figures clés telles que J. D. Bernal, J. G. Crowther et J. B. S. Haldane, mettant en lumière comment ces personnalités ont été associées à une perte de liberté dans les activités scientifiques. Cette perte de liberté, selon Baker, risque de limiter la capacité des scientifiques à explorer l'inconnu, compromettant ainsi le progrès scientifique et menaçant les fondements mêmes de l'avancement de la société. | Au cœur de son ouvrage "Science and the Planned State", John Baker soulève une question cruciale : la perte de liberté en science sous certaines conditions. Il remet en question les tentatives de contrôle, qu'elles soient politiques ou organisationnelles, qui entravent la liberté des scientifiques à mener des recherches indépendantes. Il étaye ses arguments en se référant à des figures clés telles que J. D. Bernal, J. G. Crowther et J. B. S. Haldane, mettant en lumière comment ces personnalités ont été associées à une perte de liberté dans les activités scientifiques. Cette perte de liberté, selon Baker, risque de limiter la capacité des scientifiques à explorer l'inconnu, compromettant ainsi le progrès scientifique et menaçant les fondements mêmes de l'avancement de la société. Son ouvrage détaille les conséquences néfastes de la perte de liberté en science, tout en insistant sur la nécessité cruciale de préserver la liberté d'investigation pour garantir un progrès scientifique véritable et non entravé. | ||
*. '''L'importance de la liberté pour le progrès scientifique'''. John Baker soutient fermement que la liberté est un pilier fondamental du progrès scientifique. Il argumente que la capacité des scientifiques à poursuivre leurs investigations sans contraintes externes est essentielle pour encourager l'innovation et la découverte. La liberté permet une exploration sans entraves, favorisant ainsi la créativité et l'audace nécessaires pour repousser les limites de la connaissance. | |||
*. '''Documentation historique'''. En étayant ses arguments, John Baker puise dans l'histoire pour démontrer comment la perte de liberté a entravé des avancées scientifiques majeures. Il examine des cas historiques où des régimes politiques ou des structures organisationnelles ont restreint la liberté des scientifiques, ce qui a eu un impact négatif sur le développement des connaissances. Il présente des exemples concrets pour illustrer comment la perte de liberté a paralysé des avancées scientifiques potentielles. Il analyse des cas où des scientifiques se sont heurtés à des contrôles politiques ou organisationnels, limitant leur capacité à explorer des domaines controversés ou révolutionnaires. | |||
*. '''Défense de la liberté d'investigation'''. L'auteur insiste sur le fait que la liberté d'investigation est cruciale pour garantir une science robuste. Il souligne la nécessité pour les scientifiques de pouvoir choisir leurs sujets de recherche sans être restreints par des agendas politiques ou des contraintes institutionnelles. Cela, selon Baker, favorise la diversité des sujets abordés et encourage la recherche novatrice. | |||
*. '''Opposition à tout contrôle politique ou organisationnel'''. Baker s'oppose fermement à tout type de contrôle externe sur la recherche scientifique. Il affirme que la liberté de recherche ne peut être préservée que si elle est libre de toute interférence politique ou organisationnelle. Cela inclut une critique acerbe des structures de pouvoir telles que les comités de recherche ou les directives imposées par des autorités extérieures. | |||
== Publications == | == Publications == |
Version du 11 novembre 2023 à 16:34
John Randal Baker, né le 23 octobre 1900 à Woodbridge, dans le Suffolk, décédé le 8 juin 1984, était un scientifique et écrivain anglais, axé sur la zoologie, la psychologie et la philosophie. Son livre principal, "Science and the Planned State", remet en question la perte de liberté dans la science. Il défend l'idée que la science ne peut prospérer que dans un environnement de liberté réelle et il documente son argument à partir de l'histoire de la Russie et d'autres pays.
Le parcours académique de ce scientifique anglais inclut l'obtention de plusieurs diplômes de haut niveau, notamment un M.A., un D. Phil., et un D. Science de New College à l'Université d'Oxford. Ses réalisations académiques et son expertise diversifiée ont jeté les fondations de sa compréhension multidisciplinaire de la science et de ses implications. En tant que zoologiste à l'Université d'Oxford, ses travaux ont couvert un large spectre, allant de la biologie comparée à des sujets plus complexes, tels que le comportement humain et animal. Ses publications ont exploré des sujets allant de la sexualité dans l'homme et les animaux à des questions complexes comme le contrôle chimique de la conception.
La perte de liberté en science
Lorsque Mary Sennholz rédige, en 1954, son ouvrage didactique à la liberté, "Brief reviews and bibliographical information about some libertarian books and their authors", elle sélectionne un livre de John Baker comme faisant partie des cent livres à connaître en complément de ceux proposés par Floyd A. Harper, une année auparavant.
Au cœur de son ouvrage "Science and the Planned State", John Baker soulève une question cruciale : la perte de liberté en science sous certaines conditions. Il remet en question les tentatives de contrôle, qu'elles soient politiques ou organisationnelles, qui entravent la liberté des scientifiques à mener des recherches indépendantes. Il étaye ses arguments en se référant à des figures clés telles que J. D. Bernal, J. G. Crowther et J. B. S. Haldane, mettant en lumière comment ces personnalités ont été associées à une perte de liberté dans les activités scientifiques. Cette perte de liberté, selon Baker, risque de limiter la capacité des scientifiques à explorer l'inconnu, compromettant ainsi le progrès scientifique et menaçant les fondements mêmes de l'avancement de la société. Son ouvrage détaille les conséquences néfastes de la perte de liberté en science, tout en insistant sur la nécessité cruciale de préserver la liberté d'investigation pour garantir un progrès scientifique véritable et non entravé.
- . L'importance de la liberté pour le progrès scientifique. John Baker soutient fermement que la liberté est un pilier fondamental du progrès scientifique. Il argumente que la capacité des scientifiques à poursuivre leurs investigations sans contraintes externes est essentielle pour encourager l'innovation et la découverte. La liberté permet une exploration sans entraves, favorisant ainsi la créativité et l'audace nécessaires pour repousser les limites de la connaissance.
- . Documentation historique. En étayant ses arguments, John Baker puise dans l'histoire pour démontrer comment la perte de liberté a entravé des avancées scientifiques majeures. Il examine des cas historiques où des régimes politiques ou des structures organisationnelles ont restreint la liberté des scientifiques, ce qui a eu un impact négatif sur le développement des connaissances. Il présente des exemples concrets pour illustrer comment la perte de liberté a paralysé des avancées scientifiques potentielles. Il analyse des cas où des scientifiques se sont heurtés à des contrôles politiques ou organisationnels, limitant leur capacité à explorer des domaines controversés ou révolutionnaires.
- . Défense de la liberté d'investigation. L'auteur insiste sur le fait que la liberté d'investigation est cruciale pour garantir une science robuste. Il souligne la nécessité pour les scientifiques de pouvoir choisir leurs sujets de recherche sans être restreints par des agendas politiques ou des contraintes institutionnelles. Cela, selon Baker, favorise la diversité des sujets abordés et encourage la recherche novatrice.
- . Opposition à tout contrôle politique ou organisationnel. Baker s'oppose fermement à tout type de contrôle externe sur la recherche scientifique. Il affirme que la liberté de recherche ne peut être préservée que si elle est libre de toute interférence politique ou organisationnelle. Cela inclut une critique acerbe des structures de pouvoir telles que les comités de recherche ou les directives imposées par des autorités extérieures.
Publications
- 1926, "Sex in man and animals" (préface de Julian S. Huxley)
- 1929, "Man and animals in the New Hebrides"
- 1933, "Cytological technique"
- 1934, "Biology in everyday life"
- 1935, dir., "Chemical control of conception" (contient un chapître écrit par H. M. Carleton)
- 1942, "Scientific life"
Science and the planned state, 1945 Discovery of the uses of colouring agents in biological micro-technique, 1945 Path of science, by C. E. Kenneth Mees ... with the cooperation of John R. Baker ... 1946 Principles of biological microtechnique; a study of fixation and dyeing, 1958 Cytological technique; the principles underlying routine methods, 1960 Cell structure and its interpretation; essays presented to John Randal Baker, F.R.S. Edited by S. M. McGee-Russell and K. F. A. Ross, 1968 Race, 1974 Evolution : the modern synthesis by Julian Huxley; with a new introd. edited by John R. Baker, 1974 Freedom of science, 1975 Julian Huxley, scientist and world citizen, 1887 to 1975 : a biographical memoir, with a bibliography compiled by Jens-Peter Green, 1978 Biology of parasitic protozoa, 1982 Cell theory : a restatement, history, and critique, 1988