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We the Living
Nous, les Vivants | |
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We the Living | |
Auteur : Ayn Rand | |
Genre | |
Roman de fiction historique | |
Année de parution | |
1936 | |
Le roman se déroule dans la Russie post-révolutionnaire des années 1920 et offre un aperçu de la vie sous le régime communiste émergent. Le livre explore des thèmes tels que la lutte individuelle contre la collectivisation forcée, la recherche de la liberté personnelle, et les conflits entre les aspirations individuelles et les idéologies politiques imposées. En plus d'être un roman historique, "We the Living" peut également être considéré comme un roman philosophique, car il aborde les idées et les convictions de l'auteure sur la liberté individuelle et la critique du communisme. | |
Index des romans d'inspiration libérale | |
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"We the Living", le premier roman d'Ayn Rand publié en 1936, se déroule dans la Russie post-révolutionnaire des années 1920. C'est une œuvre semi-autobiographique qui offre une perspective unique sur la vie en pleine transition politique et sociale. Le roman sert également de déclaration préliminaire de Rand contre le communisme, offrant une critique profonde des idéologies collectivistes qui ont marqué cette époque.
Contexte historique et social de l'histoire
L'histoire se situe dans la période de 1922 à 1925, au lendemain de la révolution bolchevique de 1917. La Russie est en pleine transformation politique et économique, avec l'émergence du régime soviétique. Les bouleversements sociaux et les conséquences de la nationalisation des biens privés jouent un rôle central dans le récit, reflétant les défis auxquels étaient confrontés les individus et les familles de l'époque.
- . La position d'Ayn Rand vis-à-vis du communisme. Ayn Rand, née en Russie en 1905, a vécu la confiscation des biens de sa famille par le gouvernement bolchevique après la révolution de 1917. Cette expérience a profondément marqué sa vision politique et a contribué à son rejet radical du communisme. "We the Living" est ainsi un moyen pour Rand d'exprimer sa critique virulente de la collectivisation forcée et de souligner les conséquences désastreuses de l'emprise de l'État sur la vie individuelle.
- . Informations sur la vie d'Ayn Rand en Russie et son émigration aux États-Unis. Née à Saint-Pétersbourg en 1905, Ayn Rand a grandi au sein d'une famille bourgeoise, son père était pharmacien, dont les biens ont été expropriés par le gouvernement bolchevique après la révolution. Inquiète pour sa sécurité en raison de ses vues anti-communistes, la famille de Rand a facilité son émigration vers les États-Unis en 1926. Là, elle a commencé sa carrière littéraire et philosophique, s'éloignant progressivement de l'influence de la Russie soviétique.
- . Évolution philosophique d'Ayn Rand et modifications dans les éditions du livre. L'évolution philosophique d'Ayn Rand, en particulier son rejet ultérieur de certaines idées nietzschéennes, est reflétée dans les modifications apportées à "We the Living". La révision de certains dialogues et passages témoigne de son changement d'orientation philosophique entre la première et la deuxième édition du roman. Cette évolution offre un éclairage fascinant sur le développement intellectuel de l'auteure.
- . Adaptations théâtrales et cinématographiques de l'œuvre. Peu de temps après la publication du roman, Ayn Rand a entrepris des négociations avec le producteur de Broadway, Jerome Mayer, pour une adaptation théâtrale. Bien que la première tentative ait échoué, une seconde adaptation a finalement été réalisée sous la direction de George Abbott en 1940, mais a fermé rapidement en raison de critiques sévères. Le roman a également été adapté en film en 1942 en Italie sous le titre "Noi Vivi" et "Addio Kira", avec la star Alida Valli. Cette adaptation cinématographique a connu des succès et des controverses, soulignant l'impact de l'œuvre à travers différentes formes artistiques.
La vie en Russie post-révolutionnaire
- . Déplacement de la famille de Kira en exil vers Petrograd. Après la révolution bolchevique de 1917, la famille de Kira Argounova[1] est contrainte à l'exil. Ce déplacement vers Petrograd, l'une des principales villes russes, symbolise le début des bouleversements dans la vie de la famille. L'exode reflète la réalité de nombreuses familles bourgeoises qui ont fui les troubles politiques et sociaux en quête d'une stabilité perdue.
- . Confiscation des biens familiaux et nationalisation de l'usine. La confiscation des biens familiaux est un tournant majeur dans l'histoire. Le père de Kira, propriétaire d'une usine textile prospère, voit ses biens confisqués et son entreprise nationalisée par le nouveau régime. Ce processus représente l'empiètement de l'État sur la propriété privée et le démantèlement des structures économiques traditionnelles au profit de l'idéologie communiste.
- . Difficultés économiques et conditions de vie précaires. La nationalisation de l'usine et la confiscation des biens plongent la famille dans des difficultés économiques. Les standards de vie s'effondrent, et les citoyens endurent des conditions précaires. Les longues files d'attente pour obtenir des rations alimentaires et du combustible soulignent la privation et l'incertitude qui caractérisent la vie quotidienne en Russie post-révolutionnaire.
- . Introduction du personnage principal. Kira Argounova, la protagoniste du récit, émerge comme une figure centrale confrontée aux défis de cette nouvelle réalité. Son caractère indépendant et sa volonté farouche de ne pas se plier aux normes imposées par sa famille ou l'État naissant la distinguent. Son retour à Petrograd marque le début de sa quête personnelle dans un monde transformé par la révolution et la montée du communisme. Kira devient ainsi le vecteur à travers lequel le lecteur explore les conséquences personnelles et sociales de la révolution russe.
Rejet de la coercition et de la collectivisation
- . Kira, une femme indépendante face aux pressions familiales. Kira Argounova incarne une âme indépendante dès le début du récit. Face aux pressions familiales visant à la conformer aux idéaux communistes, Kira résiste farouchement. Son refus de se plier aux attentes de sa famille illustre son engagement envers sa propre vision du monde, indépendante des dogmes politiques imposés.
- . Résistance à l'état naissant soviétique et à la collectivisation. La résistance de Kira ne se limite pas à sa sphère familiale. Elle s'oppose également aux forces émergentes du régime soviétique. La collectivisation, représentée par la nationalisation de l'usine de son père, devient un symbole de l'empiètement du pouvoir central sur la vie individuelle et la propriété privée. Kira incarne ainsi la lutte contre la coercition étatique.
- . Le rôle de la nationalisation des biens dans la trame narrative. La nationalisation des biens de la famille de Kira Argounova n'est pas simplement un événement narratif, mais un élément fondamental de la trame. Cela dépeint les conséquences dévastatrices de la politique de collectivisation sur les individus et les familles. Les difficultés économiques qui en résultent contribuent à intensifier le conflit entre les aspirations individuelles et les impératifs collectivistes imposés par l'État.
- . Utilisation de l'argent d'Andrei pour financer le traitement de Leo. L'utilisation de l'argent d'Andrei par Kira pour financer le traitement médical de Leo ajoute une dimension complexe à l'histoire. Cela met en lumière la nécessité pragmatique de prendre des mesures extraordinaires dans un environnement oppressif. En dépit de leurs différences politiques, Kira et Andrei partagent une connexion profonde, illustrant la complexité des relations humaines dans un contexte politique tendu. Cette action souligne également la manière dont les individus naviguent dans un système oppressif pour préserver leurs idéaux et leurs liens personnels, malgré les risques encourus.
La persistance et l'aspiration individuelle
- . Persévérance de Kira pour obtenir son Livret de Travail. La persévérance de Kira Argounova se manifeste dès le début de son retour à Petrograd, symbolisée par sa quête pour obtenir son Livret de Travail. Ce document, essentiel dans le contexte soviétique, représente non seulement la nécessité de s'insérer dans le système bureaucratique du travail, mais aussi la détermination de Kira à maintenir son autonomie et à poursuivre ses aspirations malgré les obstacles.
- . L'inscription de Kira à l'Institut Technologique. L'inscription de Kira à l'Institut Technologique marque un autre jalon dans sa quête d'accomplissement personnel. Malgré les contraintes imposées par le régime communiste et les préjugés contre les individus issus de familles bourgeoises, Kira persiste dans sa volonté d'acquérir une éducation technique. Son engagement envers ses études reflète son désir ardent de se réaliser intellectuellement et professionnellement, indépendamment des limitations imposées par la société.
- . Le rêve d'ingénieur de Kira et la recherche de l'accomplissement personnel. Le rêve d'ingénieur de Kira représente son aspiration à dépasser les limites sociales et politiques imposées par la révolution. En choisissant une carrière qui va à l'encontre des attentes de son environnement, Kira cherche à affirmer sa volonté individuelle et à poursuivre une voie qui la passionne. Son désir d'accomplissement personnel s'inscrit dans une quête plus large de liberté et de réalisation individuelle, soulignant la résilience face aux contraintes collectivistes. Cela met également en lumière la tension entre les aspirations individuelles et les normes imposées par une société en mutation, créant un conflit central dans la trame narrative.
Amitié, relations interpersonnelles et amour
- . Rencontre avec Andrei Taganov, communiste idéaliste. La rencontre de Kira Argounova[2] avec Andrei Taganov introduit un élément de tension et de complexité dans le récit. Andrei, en tant que communiste idéaliste et membre de la GPU, représente les idéaux politiques opposés à ceux de Kira. Cependant, malgré leurs différences, une connexion naît, basée sur le respect mutuel de leurs convictions et de leur indépendance d'esprit. La profondeur de l'amitié entre Kira et Andrei réside dans leur capacité à transcender les barrières idéologiques. Bien que politiquement opposés, ils partagent une compréhension mutuelle et un respect réciproque, offrant une lueur d'humanité au-delà des divisions idéologiques. Cette amitié complexe devient un reflet des nuances dans les relations humaines, même dans un contexte politique intense.
- . Relation intense entre Kira et Leo Kovalensky, défiant les conventions sociales. La relation entre Kira Argounova et Leo Kovalensky[3], caractérisée par une passion intense, défie les conventions sociales. Leur connexion transcende les contraintes imposées par l'État et les normes de la société soviétique. La nature interdite de leur lien ajoute une dimension tragique à l'histoire, soulignant les défis des relations individuelles dans un contexte politique répressif. Kira appartient à une famille bourgeoise dont les biens ont été confisqués, tandis que Leo est issu d'une classe sociale différente. Dans la société soviétique en pleine émergence, les relations entre individus de classes sociales différentes étaient souvent stigmatisées et considérées comme contraires aux principes communistes. La nationalisation des biens et la collectivisation de l'économie étaient au cœur des idéaux communistes. Les relations interpersonnelles étaient souvent influencées par ces politiques, et le fait qu'une personne issue de la classe bourgeoise comme Kira entretienne une relation avec Leo, dont la famille pourrait être considérée comme prolétaire, était perçu comme allant à l'encontre des nouveaux ordres établis. Le régime soviétique de l'époque exerçait un contrôle étroit sur la vie des individus, y compris leurs relations amoureuses. Les autorités cherchaient à diriger les choix personnels pour les aligner sur les valeurs communistes. Ainsi, toute relation non conforme à ces normes était sujette à la répression et à la censure. Alors que le régime encourageait la loyauté envers l'État et la collectivité, l'amour entre Kira et Leo était fondé sur des sentiments personnels et individuels, allant à l'encontre de l'idéologie dominante. La relation entre Kira et Leo représente une tentative de ces deux individus de s'affirmer face à un système totalitaire. Leur amour est une forme de résistance contre les contraintes imposées par l'État sur la vie personnelle. Il symbolise la persistance de l'individu à rechercher la liberté et le bonheur malgré les restrictions extérieures.
- . Feinte d'amour de Kira envers Andrei pour financer le traitement médical de Leo. La feinte d'amour de Kira envers Andrei pour financer le traitement de Leo introduit une dimension tragique et pragmatique dans l'histoire. Kira, confrontée à des choix difficiles dans un environnement oppressif, utilise les moyens disponibles pour préserver la vie de celui qu'elle aime. Cela met en évidence les sacrifices individuels confrontés à des systèmes oppressifs et la manière dont les personnages naviguent dans un terrain moral complexe.
Politique, corruption, et désillusion
- . Enquête d'Andrei sur le commerce illégal de Leo. L'enquête sur le commerce illégal de Leo Kovalensky représente une intrusion de la politique dans la sphère personnelle. Andrei, en tant que membre de la GPU, est confronté à la corruption émanant du commerce clandestin. Cette enquête souligne les tensions politiques et morales dans la société post-révolutionnaire, où la ligne entre les activités légales et illégales est floue.
- . Arrestation de Leo et la découverte de la relation secrète de Kira. L'arrestation de Leo et la découverte de la relation secrète de Kira avec lui intensifient le conflit entre la politique et la vie personnelle. Andrei, dans son rôle d'officier de la GPU, découvre non seulement la corruption liée au commerce illégal de Leo mais aussi la vie cachée de Kira. Cette révélation brise les illusions d'Andrei sur la pureté idéologique et met en lumière les compromis et les contradictions inhérents à la réalité politique.
- . Désillusion d'Andrei envers sa relation personnelle et ses idéaux politiques. Andrei est confronté à la réalité corrompue du système. La trahison de Kira, la découverte de la corruption, et la réalisation que les idéaux communistes sont corrompus par la pratique quotidienne le plongent dans un état de désenchantement. Cela représente un tournant majeur dans le récit, illustrant les coûts personnels et moraux de la politique et de la corruption.
- . Suicide d'Andrei et impact sur les personnages principaux. Le suicide d'Andrei constitue le point culminant de sa désillusion et a des répercussions significatives sur les personnages principaux. La mort d'Andrei symbolise la défaite des idéaux communistes face à la corruption et à la réalité politique. Pour Kira, cela signifie la perte d'un ami et l'effondrement de la relation complexe qu'ils partageaient. Pour Leo, cela représente une libération temporaire, mais aussi une illustration brutale des conséquences tragiques de la politique sur la vie individuelle.
Évolution des personnages et des idées
- . Transformation des relations entre Kira, Leo, et Andrei. L'évolution des relations entre Kira, Leo, et Andrei constitue un aspect central du roman. Initialement liés par des liens d'amour et d'amitié, ces relations subissent des transformations profondes au fil de l'histoire. La passion intense entre Kira et Leo évolue vers une réalité plus sombre, marquée par la désillusion et la perte d'idéaux. La dynamique entre Kira et Andrei, basée sur le respect malgré leurs différences, est également transformée par la trahison et la découverte des secrets cachés. Ces changements reflètent les tensions sociales et politiques qui pèsent sur les personnages.
- . Les choix de Kira face à l'oppression et à l'indifférence. Les choix de Kira face à l'oppression et à l'indifférence témoignent de sa force intérieure et de sa détermination à préserver ses convictions malgré les circonstances difficiles. Confrontée à un régime oppressif et à l'indifférence de la société, Kira fait des choix audacieux pour maintenir sa liberté intérieure. Son refus de se soumettre aux attentes collectivistes et son engagement envers ses propres idéaux font d'elle un personnage résilient, prêt à affronter les conséquences de ses actes pour rester fidèle à elle-même.
- . Le conflit intérieur entre l'adhésion au système et la rébellion individuelle. Les personnages principaux sont confrontés à des dilemmes. Andrei, initialement fidèle au régime communiste, est profondément perturbé par la corruption qu'il découvre et se retrouve déchiré entre ses idéaux idéologiques et la réalité corrompue du système. Kira, tout en cherchant à préserver son individualité, doit jongler avec les compromis nécessaires pour survivre dans un environnement hostile. Leo, confronté à la désillusion, oscille entre la soumission aux réalités brutales et la quête d'une nouvelle vie loin de l'oppression.
L'évolution des personnages et des idées dans "We the Living" souligne la complexité des choix individuels dans un contexte politique oppressif. Les transformations des relations, les choix audacieux face à l'oppression et le conflit intérieur entre l'adhésion au système et la rébellion individuelle contribuent à créer une toile riche en nuances, explorant les profondeurs de la condition humaine sous un régime totalitaire.
Informations complémentaires
Notes et références
- ↑ John David Lewis, 2004, "Kira's Family", In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Ch 13, Lanham, Maryland: Lexington Books, pp285-302
- Repris dans la seconde édition étendue de 2012, In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Lanham, Maryland: Lexington Books, pp333-350
- ↑ Shoshana Milgram, 2012, "The Education of Kira Argounova and Leo Kovalensky", In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Lanham, Maryland: Lexington Books, pp85-112 (seconde édition étendue)
- ↑ Onkar Ghate, 2012, "The plight of Leo Kovalensky", In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Lanham, Maryland: Lexington Books, pp315-332 (seconde édition étendue)
Bibliographie
- 1936,
- Ayn Rand, "We the living"
- Nouvelle édition, en 1995, "We the living", Publisher Penguin
- Bruce Catton, "A Book a Day: We the Living", Bluefield Daily Telegraph, Vol 44, n°85, 26 avril 1936, p6
- Ayn Rand, "We the living"
- 1937,
- Anonyme, "We the Living; Fine Russian Story", The Barrier Miner, Vol 19, n°14 839, 22 mars 1937. p4
- Anonyme, "We the Living: A Remarkable New Novel", The Wodonga and Towong Sentinel, n°2567, 19 février 1937. p6
- Anonyme, "We the Living: A Remarkable New Novel", Benalla Standard, 23 février 1937, p3
- Leslie Haylen, "Woman's Book on Russia Rings True", Australian Women's Weekly, 6 février 1937, p14
- 2004,
- Michael Berliner, "The Music of We the Living", In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Ch 5, Lanham, Maryland: Lexington Books, pp117-132
- Repris dans la seconde édition étendue de 2012, In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Lanham, Maryland: Lexington Books, pp143-158
- Michael Berliner, "Reviews of We the Living", In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Ch 7, Lanham, Maryland: Lexington Books, pp145-154
- Repris dans la seconde édition étendue de 2012, In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Lanham, Maryland: Lexington Books, pp171-180
- Andrew Bernstein, "The Integration of Plot and Theme in We the Living", In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Ch 12, Lanham, Maryland: Lexington Books, pp279-284
- Repris dans la seconde édition étendue de 2012, In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Lanham, Maryland: Lexington Books, pp299-304
- Jeff Britting, "Adapting We the Living", In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Ch 8, Lanham, Maryland: Lexington Books, pp155-184
- Repris dans la seconde édition étendue de 2012, In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Lanham, Maryland: Lexington Books, pp181-208
- Onkar Ghate, "The Death Premise in We the Living and Atlas Shrugged", In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Ch 16, Lanham, Maryland: Lexington Books, pp335-356
- Repris dans la seconde édition étendue de 2012, In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Lanham, Maryland: Lexington Books, pp381-402
- Robert J. Mayhew, "We the Living: '36 and '59", In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Ch 9, Lanham, Maryland: Lexington Books, pp185-222
- Repris dans la seconde édition étendue de 2012, In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Lanham, Maryland: Lexington Books, pp209-242
- Robert J. Mayhew, "Kira Argounova Laughed: Humor and Joy in We the Living", In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Ch 14, Lanham, Maryland: Lexington Books, pp303-316
- Repris dans la seconde édition étendue de 2012, In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Lanham, Maryland: Lexington Books, pp351-362
- Scott McConnell, "Parallel Lives: Models and Inspirations for Characters in We the Living", In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Ch 2, Lanham, Maryland: Lexington Books, pp47-66
- Repris dans la seconde édition étendue de 2012, Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", , Lanham, Maryland: Lexington Books, pp45-64
- Shoshana Milgram, "From Airtight to We the Living: The drafts of Ayn Rand’s first novel", Ch 1, In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Lanham, Maryland: Lexington Books, pp3–45
- Repris dans la seconde édition étendue de 2012, In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Lanham, Maryland: Lexington Books, pp1-44
- Shoshana Milgram, "We the Living and Victor Hugo: Ayn Rand's First Novel and the Novelist She Ranked First", In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Ch 10, Lanham, Maryland: Lexington Books, pp
- Repris dans la seconde édition étendue de 2012, In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Lanham, Maryland: Lexington Books, pp245-278
- Richard E. Ralston, "Publishing We the Living", In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Ch 6, Lanham, Maryland: Lexington Books, pp133-144
- Repris dans la seconde édition étendue de 2012, Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Lanham, Maryland: Lexington Books, pp159-170
- John Ridpath, "Russian Revolutionary Ideology and We the Living", In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Ch 4, Lanham, Maryland: Lexington Books, pp87-116
- Repris dans la seconde édition étendue de 2012, Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Lanham, Maryland: Lexington Books, pp113-142
- Dina Schein Garmong, "We the Living and the Rosenbaum family letters", In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Ch 3, Lanham, Maryland: Lexington Books, pp67–86
- Repris dans la seconde édition étendue de 2012, Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Lanham, Maryland: Lexington Books, pp65-84
- Michael Berliner, "The Music of We the Living", In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Ch 5, Lanham, Maryland: Lexington Books, pp117-132
- 2012,
- Robert J. Mayhew, "The sacred in We the living", In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Lanham, Maryland: Lexington Books, pp305-314 (seconde édition étendue)
- Leonard Peikoff, "Epilogue: Introduction to We the living", In: Robert J. Mayhew, dir., "Essays on Ayn Rand’s We the Living", Lanham, Maryland: Lexington Books, pp403-406 (seconde édition étendue)
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