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Trou de la couche d'ozone

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Le trou de la couche d'ozone a été un sujet récurrent de débat dans les années 1970, précurseur de l'emballement écologique actuel, par exemple sur le réchauffement climatique.

Les tenants de l'écologisme insistèrent à l'époque sur l'action de l'homme dégradant la nature par les CFC, des composés chimiques (haloalcanes) utilisés industriellement car très efficaces pour lutter contre les incendies. Ils furent désignés comme principaux coupables et, sur la foi de modèles informatiques approximatifs, on annonça des catastrophes de grande ampleur due à l'action néfaste de l'homme sur un environnement idéalisé.

Cette théorie était cependant bien éloignée de la réalité scientifique : Pascal Bernardin dans L'Empire écologique rappelle que ce « trou » avait été découvert dès les années 1930 par des chercheurs scandinaves, à une époque où ces CFC n'étaient pas utilisés. La littérature scientifique atteste de la connaissance de la question dès 1929. Les incohérences manifestes n'avaient cependant pas suffi à empêcher le déferlement d'un alarmisme écologiste aux motivations variables : désir sincère de protéger la planète, tentatives de manipulations de ces bonnes intentions pour obtenir des subventions ou gagner du pouvoir.

En matière de climat, c'était à l'époque le succès de l'alarmisme dans un autre domaine avec la théorie du refroidissement climatique. Ces erreurs de modélisation, ces emballements écologistes et médiatiques sont à mettre en parallèle avec l'alarmisme écologique manié par les tenants de la théorie de l'origine humaine du réchauffement climatique (Al Gore, James Hansen, le GIEC, etc.).

Alors que la croissance économique s'est poursuivie depuis les années 1970, la situation de la couche d'ozone s'est largement améliorée depuis. En 2022, un rapport de l'Organisation météorologique mondiale estime que la couche d'ozone retrouvera son état de 1980 à partir de 2040 pour le monde hors pôles, et 2045 pour l'Arctique ou 2066 pour l'Antarctique[1].

Citation

« On nous a dit que ce trou serait causé par les CFC (Chloro-Fluoro-Carbone), un produit chimique qui sert notamment dans les circuits de réfrigération. Ces CFC ont été fabriqués industriellement après la seconde guerre mondiale, et leur production en masse a marqué les années 1960, l’époque du grand bon économique.
« Or, la communauté scientifique connaît le trou dans la couche d’ozone – la littérature scientifique en fait foi - depuis 1929; c’est à dire au moins trente ans avant que la production intensive des CFC n’ait commencé. Ils ne peuvent donc pas être la cause du phénomène.
« Mais son existence servait à merveille les desseins de certaines organisations internationales – notamment l’Organisation météorologique mondiale, toujours à la recherche de budgets plus importants pour financer ses recherches. C’est elle qui a initié la grande campagne de sensibilisation des opinions publiques. Pour cela, les scientifiques qui lui apportaient leur soutien – comme Paul Crutzen, avant qu’il ne change semble-t-il d’avis – ont développé des modèles mathématiques complexes qui démontraient – nous disait-on - que les CFC rejetés par l’homme détruisaient inexorablement la couche d’ozone. Mais ces modèles étaient en réalité fondés sur des bases expérimentales extrêmement fragiles et incomplètes.
« Aujourd’hui il est quasiment admis et prouvé que ces modèles étaient incapables de simuler la réalité, donc qu’ils étaient faux.
« [...] La littérature scientifique montre clairement que dès 1929, donc bien avant la production en masse des CFC, le trou dans la couche d’ozone était déjà une réalité. Il résulte d’un phénomène naturel qui existe depuis toujours et qui touche des contrées extrêmement éloignées, essentiellement le Pôle Sud. Ce qui est en cause est principalement l’activité volcanique naturelle du globe. Les volcans rejettent infiniment plus de chlore dans l’atmosphère que les CFC. Par exemple, je citerai le Mont Erebus, un volcan de l’Antarctique en éruption permanente, et qui rejette en permanence des milliers de tonnes de gaz, notamment des composés chlorés, juste à l’endroit où l’on situe le fameux trou dans la couche d’ozone. »
Pascal Bernardin[2]

Notes et références

  1. Scientific assessment of ozone depletion : 2022
  2. La face cachée du mondialisme vert, Pascal Bernardin pour l'Institut Euro 92, anciennement accessible à heresie.org/La_face_cachee_du_mondialisme_vert.html

Bibliographie

Voir aussi

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