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Théorie du déséquilibre
Les économistes de la théorie du déséquilibre recherchent les fondements microéconomiques de la macroéconomie keynésienne. Ces économistes (Robert Clower, Edmond Malinvaud, Jean-Paul Benassy) travaillent sur les équilibres avec rationnements ou équilibres non-walrasiens. Ils tentent de développer une théorie économique faisant l'économie des postulats les plus restrictifs de la construction walrasienne. Ils veulent ainsi dépasser les différents courants de l'économie académique en les unifiant au sein d'une théorie générale. Ils prétendent établir une métathéorie axiomatique dépassant les apports keynesiens et ceux de Walras, ceci les éloignant encore plus du réel.
L'intégration de l'entrepreneuriat dans la théorie microéconomique : Comprendre les phénomènes de déséquilibre et d'innovation
L'introduction de l'entrepreneuriat dans la théorie microéconomique marque une évolution significative en ouvrant la voie à la prise en compte des phénomènes de déséquilibre dans l'économie. Contrairement à la théorie de l'équilibre traditionnelle, qui suppose un état de stabilité et d'harmonie, l'incorporation de l'entrepreneuriat permet de reconnaître l'existence de profits et de pertes purs, ainsi que de processus de découverte et d'innovation.
Dans le cadre de la théorie microéconomique traditionnelle, les marchés sont généralement considérés comme étant en équilibre, avec des prix, des quantités et des comportements préétablis. Cependant, cette vision statique ne rend pas compte des phénomènes dynamiques qui se produisent réellement sur les marchés, tels que l'émergence de nouvelles technologies, l'adoption de méthodes de production innovantes et la création de nouveaux produits.
L'introduction de l'entrepreneuriat permet de saisir ces phénomènes de déséquilibre et de reconnaître le rôle des entrepreneurs en tant qu'agents de changement et de perturbation. Les entrepreneurs sont des individus qui identifient les opportunités économiques, prennent des risques et innovent pour tirer profit de ces opportunités. Leur activité crée de nouveaux marchés, modifie les schémas de production existants et conduit à des changements significatifs dans l'économie.
Les profits et les pertes purs sont des manifestations directes de l'activité entrepreneuriale. Les entrepreneurs qui réussissent à exploiter avec succès une opportunité économique obtiennent des profits, tandis que ceux qui échouent subissent des pertes. Ces résultats reflètent l'efficacité et l'efficience de l'action entrepreneuriale, ainsi que la capacité des entrepreneurs à anticiper les demandes du marché et à s'adapter aux changements.
En outre, l'introduction de l'entrepreneuriat permet de reconnaître l'importance des découvertes technologiques et des innovations dans le processus économique. Les entrepreneurs sont souvent à l'origine de nouvelles idées, de nouvelles technologies et de nouvelles méthodes de production qui transforment les industries et stimulent la croissance économique. Leur activité contribue à repousser les limites de l'économie en introduisant des innovations radicales ou en améliorant les processus existants.
En intégrant ces phénomènes de déséquilibre dans la théorie microéconomique, on obtient une vision plus complète et réaliste du fonctionnement de l'économie. Cela permet de mieux comprendre les mécanismes de croissance, d'innovation et de changement économique. De plus, cela souligne l'importance de favoriser un environnement propice à l'entrepreneuriat, où les individus sont incités à rechercher et à exploiter les opportunités économiques.
En conclusion, l'introduction de l'entrepreneuriat dans la théorie microéconomique permet de prendre en compte les phénomènes de déséquilibre tels que les profits et les pertes purs, les découvertes technologiques et les changements drastiques dans les schémas de production. Cela enrichit notre compréhension de l'économie en tenant compte des processus dynamiques qui façonnent réellement le fonctionnement des marchés et de l'économie dans son ensemble.
Bibliographie
- Robert W. Clower, 1965, “The keynesian counter-revolution: a theoretical appraisal”, In: F.H. Hann et F. Brechling, dir., The theory of interest rates, Macmillan, London
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