Ruth Dazey

Ruth Dazey
Directrice de publication
Dates	Décédée en 1977
Tendance	Libérale chrétienne
Nationalité	États-Unis
Articles internes	Autres articles sur Ruth Dazey
Citation
Interwikis sur Ruth Dazey

Ruth Dazey, décédée le 2 septembre 1977, à Orange, en Californie, a joué un rôle discret mais indispensable dans le développement des idées libérales, contribuant de manière significative à la maturation de la pensée de Robert LeFevre et à la diffusion des principes de liberté. Elle fut la responsable de la publication du Rampart Journal de 1965 à 1968.

Le rôle de secrétaire et de collaboratrice

• 1. Gestion des affaires de Robert LeFevre. Ruth Dazey, en tant que secrétaire de Robert LeFevre, était responsable de la gestion efficace de ses affaires. Elle assurait la coordination de son bureau, traitait sa correspondance, organisait son emploi du temps, et gérait les aspects administratifs. Cette fonction lui permettait de libérer du temps pour Robert LeFevre, lui permettant de se concentrer sur l'élaboration et la promotion de ses idées libérales.

• 2. Aide à la rédaction de discours et d'articles. Ruth ne se contentait pas de prendre des notes ou de taper des lettres. Elle était également impliquée dans la phase créative de la communication des idées libérales. Elle collaborait activement à la rédaction de discours, d'articles et de documents importants. Sa contribution à la formulation des messages de Robert LeFevre était inestimable, car elle veillait à ce que ses idées soient exprimées de manière claire et persuasive.

• 3. Correspondance avec les abonnés des revues dont elle était la responsable éditoriale. Les lecteurs lui reconnaissaient sa capacité à exprimer des pensées profondes et sa grande intelligence lorsqu'ils demandaient des explications après une incompréhension d'un article. Son rôle semblait être d'aider à clarifier et à expliquer des concepts intellectuels complexes.

La promotion de la pensée libérale

• 1. Encouragement des idéaux de liberté. Ruth Dazey partageait passionnément les idéaux de liberté de Robert LeFevre. Son soutien moral et intellectuel était une source d'encouragement constante. Elle était une farouche défenseure de ces idéaux et elle a contribué à renforcer la conviction de LeFevre dans la justesse de sa cause. Sa présence a encouragé sa poursuite de la lutte pour la liberté.

• 2. Ténacité dans la recherche de la vérité. Ruth Dazey était intraitable dans sa quête de la vérité. Elle a constamment poussé Robert LeFevre à approfondir ses réflexions, à remettre en question ses propres idées et à rechercher la vérité sans compromis. Cette ténacité dans la recherche de la vérité a aidé à affiner et à renforcer les arguments en faveur de la liberté.

• 3. Critique constructive des écrits de Robert LeFevre. Ruth Dazey ne se contentait pas d'acquiescer aux idées de Robert LeFevre. Elle osait critiquer de manière constructive ses discours et ses écrits. Ses remarques perspicaces et ses suggestions d'amélioration ont contribué à élever la qualité de la communication des idées libérales. Cette critique constructive a également renforcé la relation de travail entre les deux personnages.

• 4. Engagement pour la vérité et la justice. Ruth Dazey était décrite comme une personne déterminée et intransigeante lorsqu'il s'agissait de combattre l'injustice et de défendre la vérité. Elle était aimablement dénommée une "démon" contre les personnes malveillantes et l'injustice, prête à se lever contre elles avec fermeté.

• 5. Défense des droits individuels. Sur son bureau, Ruth Dazey avait placé une citation qui souligne sa profonde croyance dans les droits individuels et la liberté de vivre sa vie en accord avec ses propres choix et valeurs. Elle croyait en la non-coercition et dans le respect des droits de chaque individu.

« Chaque être humain a un droit inaliénable et inhérent de vivre sa vie conformément à ses propres choix et valeurs. Implicitement dans cette déclaration réside la reconnaissance que, puisque c'est mon droit, c'est également le droit de chaque autre individu, et donc je n'ai pas le droit de contraindre ou de nuire à un autre, quelles que soient les circonstances. »

En somme, la contribution de Ruth Dazey à la production intellectuelle des idées libérales est inestimable bien qu'invisible. En tant que secrétaire, collaboratrice et amie intellectuelle, elle a joué un rôle essentiel dans la diffusion de la philosophie de la liberté et elle a contribué à façonner la pensée de Robert LeFevre. Sa ténacité, son engagement et sa critique constructive ont laissé une empreinte délicate sur les idéaux libéraux et elle continue d'inspirer tous ceux qui poursuivent la cause de la liberté dans l'ombre des géants de l'écriture et des idées de liberté. L'exemple de ses bonnes actions et de son travail en faveur de la liberté sont destinés à être transmis de génération en génération pour le bien de l'humanité.

Liaison dans une croyance en une force divine avec ses convictions en faveur des idées de liberté

Bien que Robert LeFevre se présentait comme un sceptique sur l'existence de Dieu (il refusait d'être assimilé à un athée), il entretenait des conversations sérieuses et inspirantes avec Ruth Dazy qui était ouverte et fière de sa foi en Dieu. Dans un article relatant une conversation entre Ruth Dazey et lui, Robert LeFevre explique à demi-mot les raisons pour lesquelles Ruth Dazey semble lier sa croyance en une force divine avec ses convictions en faveur des idées de liberté.

• 1. Fondement moral. Ruth Dazey considérait sa foi dans une force divine comme un fondement moral pour ses convictions en faveur de la liberté. Elle croyait que cette force divine incarne des valeurs morales et éthiques qui soutiennent la liberté individuelle, la justice et le respect des droits de l'homme.

• 2. Source de guidance et de compassion. Ruth Dazey percevait sa croyance en une force divine comme une source de guidance et d'inspiration pour son engagement en faveur de la liberté. Elle se sentait appelée à agir de manière juste et éthique, en accord avec les idéaux de liberté, en suivant les principes qui découlaient de sa foi. Ruth Dazey avait un cœur généreux et une grande compassion envers les autres. Elle était attentive aux besoins et aux préoccupations des personnes qui l'entouraient, y compris ses voisins ou les infirmières qui la soignaient de sa maladie mortelle. Elle s'inquiétait du bien-être des autres et cherchait à les aider dans la mesure du possible.

• 3. Conviction de la dignité humaine. Sa croyance en une force divine pouvait également renforcer sa conviction dans la dignité intrinsèque de chaque être humain. Cette croyance dans la dignité humaine est souvent un pilier des idées de liberté, car elle sous-tend le respect des droits individuels et la non-ingérence dans la vie des autres. Elle resta digne face à sa maladie et à sa mort imminente. Malgré la douleur et la souffrance, elle a gardé un sourire sur son visage, ce qui a eu un impact positif sur ceux qui lui rendaient visite.

• 4. Lien entre foi et liberté. Ruth Dazey pouvait voir une harmonie entre sa foi en une force divine et ses convictions en faveur de la liberté en considérant que la liberté est un don ou un droit inhérent aux individus, qui découle peut-être de leur création ou de leur existence divine. Ruth Dazey voyait la promotion de la liberté comme une façon de permettre aux individus d'exprimer leur plein potentiel et de vivre en accord avec les valeurs morales de sa foi.

• 5. Immortalité de l'esprit. Bien que notre corps puisse vieillir et disparaître avec le temps, notre esprit et notre impact sur les autres perdurent. Ruth Dazey est perçue comme vivante dans l'esprit de ceux qui l'ont connue et tous les autres à qui elle aide à se rapprocher des idées de liberté, même après sa disparition physique.

En fin de compte, le lien entre sa croyance divine et ses convictions en faveur de la liberté était profondément personnel et spirituel pour Ruth Dazey, l'inspirant à poursuivre une vie fondée sur des principes de liberté, de justice et de respect pour tous les individus.

Publication

• 1977, "Competition: Bane or Blessing?", The Freeman, September, Vol 27, n°9, pp532-541 (L'auteur indique que la concurrence n'est ni destructrice, ni désintégrante socialement, mais un moyen pour des personnes pacifiques de vivre harmonieusement.) [lire en ligne]

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